THOMAS SULLY (1783-1872) L'INSPIRATEUR DE LA PEINTURE AMÉRICAINE

 

THOMAS SULLY (1783-1872)

L'INSPIRATEUR DE LA PEINTURE AMÉRICAINE



Thomas Sully est considéré comme l'un des meilleurs peintres américains de la première heure . Tout en étant principalement connu pour ses portraits qui capturaient l'élite politique et culturelle de son temps, il a également réalisé des paysages et des peintures historiques . Son fils, Alfred Sully, a eu une carrière militaire notable .




SUR LES TRACES DE THOMAS JEFFERSON (1743-1826) 

L'inspirateur de la démocratie américaine

Troisième président des États-Unis, Thomas Jefferson, fils d'un riche planteur de Virginie, est un personnage aux multiples talents et d'une profonde humanité, incontestablement l'une des figures les plus attachantes de la Révolution américaine.

Son action à la présidence lui vaut d'être considéré comme le « second fondateur des États-Unis » après George Washington.



On lui doit le texte fameux de la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique : « Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés... » (4 juillet 1776).



Notons qu'il est mort cinquante ans jour pour jour après la publication de ce texte, le même jour qu'un autre Père fondateur de la Nation américaine, John Adams.


Un homme des Lumières

Enfant doué, Thomas Jefferson devient avocat mais n'aura guère l'occasion de plaider car il assume la direction de la propriété familiale depuis la mort de son père : mille hectares et 200 esclaves. En 1769, il se fait élire à la chambre des Bourgeois, l'assemblée coloniale de Virginie.



Homme des Lumières, d'une immense curiosité, il partage bien évidemment l'intérêt des physiocrates pour l'agriculture et, comme Jean-Jacques Rousseau, place son idéal dans une république de petits propriétaires terriens.

Engagé dans la lutte pour l'indépendance, il publie après la Tea Party de Boston un pamphlet qui attire l'attention sur lui : Summary View of the Rights of British America (Aperçu sommaire des droits de l'Amérique britannique). 



Il représente la Virginie au Congrès continental de Philadelphie (Pennsylvanie) et se voit désigné par le Congrès pour rédiger la fameuse Déclaration unilatérale d'indépendance, assisté de Benjamin Franklin, John Adams, Roger Sherman et Robert Livingston.

Après cette équipée politique, Jefferson, qui n'a pas de goût pour les affaires militaires, laisse à d'autres, tel George Washington, le soin de combattre les « tuniques rouges » anglaises et d'obtenir enfin par les armes l'indépendance politique.



Lui-même préfère revenir auprès de sa femme, une riche et jeune veuve qu'il a épousée en 1772. La plantation familiale ayant été détruite, le couple s'installe dans une nouvelle plantation, à Monticello.

Mais le planteur est rattrapé par la politique.  Élu à l'assemblée de Virginie, il rédige là aussi une Déclaration des Droits qui, pour la première fois au monde, établit le principe d'une séparation des Églises et de l'État ! En 1779, à 36 ans, le voilà gouverneur de Virginie.



Il quitte les affaires en 1781 et revient à Monticello dans l'espoir de goûter enfin un bonheur tranquille entre ses livres, sa femme et leurs six enfants. Mais cet espoir lui sera interdit par le décès de sa femme, le 6 septembre 1782.

consensus. Mais cette première République des Temps modernes en montre très vite les limites.

Au sein même du gouvernement, on se divise très violemment sur la question du fédéralisme. Le Secrétaire au Trésor Alexander Hamilton, proche du Président, prône le renforcement de l'État fédéral au détriment des États. Il aspire à développer un système bancaire moderne sur lequel pourrait s'appuyer un développement capitaliste de l'économie.



Sans surprise, Thomas Jefferson prend la tête du courant contraire. Il défend les prérogatives des États et préconise une démocratie de proximité animée par de petits propriétaires terriens.

Pour promouvoir ses idées, son ami James Madison en vient à fonder en 1792 une ébauche de parti politique, le parti républicain-démocrate (le parti de Jefferson se retrouve aujourd'hui dans le Parti démocrate).

Mais le Secrétaire d'État s'oppose également au président Washington sur la politique étrangère.



Francophile, il souhaiterait s'appuyer sur la France révolutionnaire pour défendre les intérêts américains face à l'Angleterre. Par lassitude, une nouvelle fois, il s'éloigne du pouvoir et revient à Monticello en 1794.

Candidat aux élections présidentielles de novembre 1796, Jefferson est battu de justesse par le terne John Adams, le candidat fédéraliste. En sa qualité de second, la Constitution lui vaut toutefois le poste de vice-président (cette disposition sera plus tard abrogée). Pendant les quatre années suivantes, Jefferson ne va avoir de cesse de s'opposer au Président, notamment sur ses lois à l'encontre des étrangers et sa diplomatie hostile à la France. 



Il accède enfin à la présidence à l'élection suivante, en novembre 1800, et s'installe dans la nouvelle capitale fédérale, Washington. Il donne d'emblée à l'institution présidentielle une simplicité toute démocratique, en rupture avec les traditions monarchiques du Vieux Continent. C'est ainsi que, le 4 mars 1801, jour de son investiture, il se rend à pied au Capitole, en tenue de ville et sans perruque !

Il nomme par ailleurs des républicains-démocrates aux fonctions ministérielles, parmi lesquels James Madison au Secrétariat d'État, et remplace une grande partie des six cents employés de l'exécutif par des fidèles de son parti. Il réduit  les dépenses gouvernementales, supprime toutes les taxes, hormis les droits de douane, et abroge la loi contestée sur la naturalisation des étrangers. 



Laissant aux États le soin de la politique intérieure, il porte toute son attention sur les affaires extérieures et maintient non sans mal son pays dans la neutralité à l'égard du conflit qui oppose la France à l'Angleterre.

En 1801, de son propre chef, il lance une expédition contre le pacha de Tripoli qui s'est permis d'arraisonner des navires américains et d'asservir leurs équipages. Il s'en justifie en considérant que, dans les situations d'urgence, l'exécutif est en droit de se passer de l'accord préalable du Congrès pour agir. Mais il double aussi la superficie des États-Unis en achetant la Louisiane à la France en 1803 et inaugure l'exploration et la colonisation de l'Ouest avec l'expédition Lewis et Clark, du Mississipi à l'océan Pacifique.



Réélu sans difficulté en 1804 au terme de son premier mandat de quatre ans, Thomas Jefferson annonce son intention de ne pas se représenter pour un troisième mandat. À son corps défendant, il fait dès lors figure de « canard boiteux » (lame duck), nul n'ayant plus intérêt à suivre ses directives.

Ses successeurs James Madison et James Monroe vont prolonger jusqu'en 1825 la politique des républicains-démocrates pendant l'ère dite « des bons sentiments ».




BIOGRAPHIE DE THOMAS SULLY

Thomas Sully naît en Angleterre dans une famille d'acteurs . En mars 1792, ses parents émigrent et s'installent à Charleston, en Caroline du Sud . Après un bref passage dans le monde de la finance, son talent artistique naturel est remarqué et il commence sa formation .

Il étudie d'abord avec le miniaturiste français Jean Belzons, puis avec son frère aîné, Lawrence Sully, spécialiste des miniatures . À la mort de Lawrence en 1803, Thomas épouse sa veuve, Sarah Annis Sully, prenant ainsi soin de sa belle-famille et fondant sa propre famille .

En 1808, il s'établit définitivement à Philadelphie, qui devient sa ville de résidence pour le reste de sa vie . Grâce au mécénat de notables de la ville, il se rend à Londres en 1809 pour parfaire son art pendant neuf mois sous la direction de Benjamin West . Ses portraits de John Quincy Adams et du Marquis de La Fayette en 1824 accroissent considérablement sa notoriété .

En 1837-1838, il retourne à Londres pour peindre un portrait de la reine Victoria, commandé par la St. George's Society de Philadelphie, ce qui constitue un de ses plus grands succès .




UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

CHOEUR DU "RETOUR DES DIEUX SUR LA TERRE" 

(Colin de BLÂMONT)

https://music.youtube.com/watch?v=5oo11pdTnOE&si=jWN2PEwYwzwTt1in




Débutant sa carrière durant les dernières années du règne de Louis XIV sous les auspices de Michel-Richard de Lalande, François Colin de Blamont se fait connaître dans les salons de la Régence par ses airs et ses cantates. Nommé Surintendant de la Musique de la Chambre du jeune Louis XV (1719), il devient l’un des acteurs déterminants de l’évolution des goûts et des pratiques musicales de la Cour. Dans la capitale, il est joué avec succès au Concert Spirituel, à l’Académie royale de musique et dans les cénacles en vue, souffrant toutefois de l’étoile montante de Jean-Philippe Rameau. 

Ses partitions témoignent de l’ambiguïté musicale française caractéristique du Siècle des Lumières, associant respect de la tradition et recherche de modernité. Ce travail propose de mettre en lumière la carrière et l’Œuvre de ce compositeur en les éclairant par le contexte historique, social et politique. La première partie fait le point sur la jeunesse, la formation et les premières productions de l’auteur. La deuxième partie est consacrée au service de la Cour. La troisième partie aborde le milieu musical parisien et les implications de Colin de Blamont dans les grandes institutions de la capitale. Enfin, la dernière partie tente de porter un regard neuf sur l’auteur, considéré tout à la fois comme homme de cour, esthète et musicien.

Le Retour des Dieux sur la Terre et Le Caprice d'Érato s'inscrivent dans cette tradition héritée du Louis XIV de la musique de circonstance qui servait à illustrer les grands événements de la Cour : composés à quatre ans d'intervalle, le premier cour célébrer le mariage de Louis XV et Marie leszczynska en 1725 et le second pour la naissance de leur premier fils en 1729, ces deux divertissements sont de véritables petits opéras en concerts où splendides grands récits, ouvertures triomphales, danses surprenantes, choeurs solennels et finales grandioses se succèdent. Alexis Kossenko nous donne ici à goûter les délices de ces soirées musicales qui gagnent progressivement tous les salons du XVIIIe siècle et où tout semble nous convier à la fête !



VOUS AVEZ BON GOÛT !​ 

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

(​L'Histoire de l'Art​ en Musique)

https://vincentdelaplageculturejai.blogspot.com/

LES LUMIÈRES DE VERSAILLES

​(Histoire Moderne en Musique)​

https://leslumieresdeversailles.blogspot.com/

SING SANG SUNG  

(Pop anglaise traduite)​

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CINÉ CINÉMA  

(Netflix)​

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