GUSTAVE MADELAIN [1867-1944] CE PEINTRE QUI A RÉSISTÉ À L'ÉCOLE DE PARIS

 

GUSTAVE MADELAIN 

[1867-1944] 

CE PEINTRE QUI A RÉSISTÉ À L'ÉCOLE DE PARIS



Gustave MADELAIN 

"Vue du Palais de Justice de Paris"


"Miss Stein et moi étions encore bons amis lorsqu'elle fit sa remarque sur la génération perdue. Elle avait eu des ennuis avec l'allumage de la vieille Ford T qu'elle conduisait, et le jeune homme qui travaillait au garage et s'occupait de sa voiture - un conscrit de 1918 - n'avait pas pu faire le nécessaire, ou n'avait pas voulu réparer en priorité la Ford de Miss Stein. De toute façon, il n'avait pas été sérieux et le patron l'avait sévèrement réprimandé après que Miss Stein eut manifesté son mécontentement. Le patron avait dit à son employé :« Vous êtes tous une génération perdue. » « C'est ce que vous êtes. C'est ce que vous êtes tous, dit Miss Stein. Vous autres, jeunes gens qui avez fait la guerre, vous êtes tous une génération perdue."


Ernest Hemingway

PARIE EST UNE FÊTE (1964)

L'auteur raconte ses années à Paris avec sa première femme et son jeune enfant. Ils avaient souvent faim mais savaient profiter du moment présent. Chaque jour était pour lui source d'enrichissement, de toute évidence. Paradoxalement l'auteur a écrit ce livre à la fin de sa vie, se remémorant ses rencontres littéraires (Ezra Pound, Gertrude Stein, Fitzgerald ...). C'est vivifiant. Pourtant peu de temps après l'écriture de ce livre, Hemingway se suicidera. Dans son ultime combat, la nostalgie aura été la plus forte.



Gustave Madelain. 

"Vue de Notre Dame en hiver"

(Huile sur toile. 60 x 92 cms)


Au début du XXe siècle, Paris était la capitale de l’avant-garde. Des artistes du monde entier s’installèrent dans la Ville Lumière, où ils créèrent de nouvelles formes d’art et de littérature et apportèrent une réponse au rapide développement dans le domaine économique, social et technologique qui transformait totalement la vie en milieu urbain. 

A Paris, Pablo Picasso et Georges Braque ont bouleversé radicalement les conventions de la peinture, Robert Delaunay a composé des visions de couleur harmonieuse, Vasily Kandinsky a ouvert de nouvelles voies dans l’abstraction et Constantin Brancusi a ré-imaginé la manière de présenter des sculptures dans l’espace.

Comment comprendre la résistance figurative au puissant torrent créatif qui coula à cette époque, comme certains des plus importants tableaux et sculptures du siècle dernier, des œuvres toujours influentes à notre époque.

Gustave MADELAIN, à une oeuvre qui couvre la période allant des premières années du XXe siècle jusqu’à la II Guerre Mondiale, s’intéresse à la résistance aux mouvements clés de l’art moderne (du Cubisme à l’Orphisme ou le Surréalisme) et l'opposition dans le travail aux artistes qui seraient connus comme l’École de Paris.

Ainsi Les différentes visions artistiques montrées dans cette page reflètent le désir de rejeter les esthétiques qui transforment les perceptions du quotidien d'une ville moderne pour une vision figuratif et immortel de la vision de Paris.



Gustave Madelain. "Chargement de la peniche" 

(Huile sur toile. 50 x 61 cms)


POURQUOI J'AIME L'ART FIGURATIF PLUS QUE L'ART ABSTRAIT ?

L'art figuratif est un style artistique — en particulier dans la peinture, la photographie, la sculpture, la céramique, les arts textiles — qui se manifeste par la représentation du visible.

Ces modèles visibles, sont parfois représentés tels qu'ils se présentent, et avec la volonté d'en restituer tous les détails, c'est le naturalisme, mais le plus souvent la représentation simplifie, garde l'essentiel, schématise ou bien l'artiste joue avec les formes qu'il organise, crée une nouvelle forme ou le modèle visible a été déformé, voire stylisé par la cohérence des déformations, la cohérence, l'harmonie des formes organisées, composées.

L'art figuratif est souvent opposé à l'art abstrait, qui depuis 1910 avec Vassily Kandinsky ne cherche pas à représenter la nature, les objets du réel, et même, cherche à ne pas les représenter, en particulier l'art qui se définit comme non-objectif ou non-figuratif. Pourtant, une partie de l'art abstrait s'est nourrie d'une observation attentive du visible, c'est le cas de Piet Mondrian, entre autres, dans les années 1910. Par ailleurs, la nature peut aussi servir de modèle lorsque l'artiste, comme la nature créatrice, crée, lui-même, au mieux des matériaux auxquels il donne forme. 

L’art figuratif est une forme d’art qui adopte un style artistique particulier qui s’exprime par la représentation d’objets de la réalité extérieure. Lorsqu’un artiste fait de l’art figuratif contemporain, il utilise des objets du réel comme modèles. Il peut alors les représenter comme tel ou bien les déformer.

D’autre part, l’art figuratif est également une représentation d’un monde ou d’un phénomène irréel issue de l’inspiration et de l’imagination de l’artiste. Il faut savoir que des mouvements comme l’expressionnisme, le symbolisme ou le surréalisme appartiennent à cette mouvance de l’art figuratif contemporain.



Gustave Madelain 

"Le Moulin de la Galette à Montmartre" 


POURQUOI PARIS SE VEUT PLUS QUE JAMAIS TOUJOURS "MODERNE" ?

L'appellation d'art moderne désigne une période de l'histoire de l'art qui est initiée par Édouard Manet et les peintres impressionnistes dans les années 1870 et s'achève au milieu des années 1950, notamment avec la naissance du pop art.

Précédant l'art contemporain qui commença en temps d'après-guerre, l'art moderne naquit lorsque des mouvements tels que le réalisme, le symbolisme et l'art nouveau devinrent populaires.

L'art moderne se caractérise par une rupture avec les canons de la figuration de l'art classique. 

Nous pouvons dire que l’art abstrait est une forme dérivée de l’art figuratif du fait que celui-ci ne cherche pas à représenter un objet ou un événement, mais une sorte d’illusion car pour lui l’objet s’exprime par lui-même. Dans l’art figuratif, on peut voir une représentation identifiable des choses. 

L’artiste va alors retravailler les formes et les couleurs d’un modèle existant et en faire une interprétation personnelle, pour créer une œuvre immédiatement reconnaissable, contrairement à l’art abstrait qui est difficilement compréhensible au premier abord puisque aucun élément ne peut le rattacher au matériel réel ou naturel. 

Mais même avec ces différences, ces deux formes d’art permettent à l’artiste d’exprimer des états émotionnels, que sa représentation artistique soit réaliste ou non. Pour avoir de plus amples informations sur les différentes reproductions d’œuvres artistiques



Gustave Madelain. "Place de la République en 1926"

(huile sur toile 65 x 92 cms) 


POURQUOI QUELQUES SOIENT NOS GOÛTS "PARIS EST UNE FÊTE"  ?

En 1957, alors qu'il est déjà prix Nobel de littérature, Ernest Hemingway prend la plume pour raconter sa jeunesse insouciante et bohème à Paris. Il était arrivé dans la capitale en 1921, jeune reporter de 22 ans, avec sa première épouse Hadley. Inconnu mais résolu à ne plus l'être, il savoure la vie parisienne à une époque où l'on pouvait habiter rue du Cardinal Lemoine et aller au Dôme de Montparnasse pour trois fois rien. Il fait son apprentissage d'écrivain en côtoyant d'autres Américains expatriés comme lui : Francis Scott Fitzgerald, Gertrude Stein, Ezra Pound, ainsi que l'Irlandais James Joyce.

Ce sont ces tranches de vie que Hemingway retrace en les idéalisant, et le lecteur parisien d'aujourd'hui soupire de nostalgie avec lui devant ce Paris bon marché, bruissant de fêtes, plein de cafés chaleureux, où les apprentis écrivains pouvaient intégrer les salons des stars littéraires de l'époque. Le livre se termine par la rupture des époux Hemingway : ils ont quitté Paris en août 1924 pour le Canada. Paris est une fête est finalement paru en 1964, trois ans après le suicide de l'écrivain.



Gustave Madelain

"Promeneurs près du Sacré-Coeur à Paris"

 (Huile sur toile. 92 x 73 cm)


D'Ernest Hemingway à Henry Miller. Mythes et réalités des écrivains américains à Paris (1919-1939) publié chez L'Harmattan en 2011. Avec lui, nous parcourons les années folles parisiennes et le parcours d'Hemingway, puisque Paris constitue l'un des pôles majeurs de son oeuvre. 

"Il n'y a jamais de fin à Paris et le souvenir qu'en gardent tous ceux qui y ont vécu diffère d'une personne à l'autre. [...] Paris valait toujours la peine, et vous receviez toujours quelque chose en retour de ce que vous lui donniez." - Extrait de Paris est une fête (Oeuvres complètes de Hemingway dans la Pléiade, tome I, p. 876).  

Nous parlons dans un premier temps de la rencontre entre Hemingway et Fitzgerald dans un bar à Montparnasse, en 1925. Celui qui a alors déjà publié Gatsby le Magnifique est évoqué à de nombreuses reprises dans Paris est une fête, et son histoire mouvementée avec Zelda constitue même une forme de petit roman à l'intérieur même du récit. Fitzgerald et Hemingway ont en commun cette ambivalence qui les porte tantôt vers l'alcool, les fêtes, les excès; tantôt vers le silence et la solitude de la nature. A Paris, les deux hommes trouvaient sans doute une douceur de vivre... Mais quelles furent les raisons qui expliquent qu'autant d'écrivains américains se soient retrouvés à Paris dans l'entre-deux guerres ? Nous chercherons avec notre invité à démêler le vrai du faux autour du mythe de l'écrivain pauvre menant une vie de bohème, en nous intéressant aux conditions économiques concrètes de ces artistes immigrés.

"Si les écrivains américains à Paris y ont reçu une éducation littéraire, il y a eu une allégorisation voulue par eux-mêmes, et Paris est une fête fournit de quoi déconstruire le mythe en même temps qu'il l'a créé. - Jean Bessière"

Nous évoquons d'autres rencontres de Hemingway avec le milieu artistique parisien, lui qui disait apprécier la peinture de Cézanne, par le biais de Gertrude Stein, incontournable à l'époque et avec qui il entretient un relation complexe. Il était aussi proche de Sylvia Beach, la grande libraire et éditrice, compagne d'Adrienne Monnier qui fonde Shakespeare&Company et accueille entre autres Hemingway, Man Ray, Ezra Pound... Entre légende et réalité, pauvreté et bohème, la vie parisienne de Hemingway est la leçon d'un art de vivre éternellement jeune, comme on en trouverait dans les meilleurs romans d'apprentissage. 



Gustave Madelain

"La Seine, l'île de la Cité et Notre-Dame"


CRITIQUE SUR LE LIVRE "PARIS EST UNE FÊTE" D'ERNEST HEMINGWAY

Une fête, vraiment, le Paris des années vingt pour Hemingway ?

Certes, il doit bien y avoir une ou deux phrases assurant qu’il était facile d’être heureux à Paris pendant cette période, mais elles relèvent surtout de l’autosuggestion, ou plutôt de l’illusion rétrospective, puisque ces souvenirs ont été rédigés plusieurs décennies « après les faits ». 

Le jeune Hemingway doit souvent se priver de repas pour pouvoir s’offrir tel ou tel plaisir, et la plupart de ses confrères américains, écrivains ou artistes, à l’exception de Fitzgerald, sont le plus souvent logés à la même enseigne. Rencontres et discussions ont presque toujours lieu dans des cafés — Hemingway semble avoir composé l’essentiel de ses œuvres parisiennes à la Closerie des Lilas —, mais si le vin et le whisky font constamment partie du décor, ils sont porteurs d’une tristesse ou d’un désespoir qui pourraient servir d’argument massue pour toutes les ligues antialcooliques de la planète. 

Les amitiés sont souvent des amitiés qui se défont. Elles sont surtout de façade — Hemingway est soulagé d’un grand poids quand son excursion à Lyon avec Fitzgerald se termine (car Paris n’est pas le seul et unique décor de l’ouvrage), l’auteur de Gatsby se révélant être un insupportable hypocondriaque. La réconciliation, après plusieurs passages nuageux, entre « Hem » et Gertrude Stein est purement formelle.

 Chez Ezra Pound, la drogue vient prêter main faible à l’ivresse. Et il y a au cœur de ces tableaux un suicide qui, rétrospectivement, nous semble être comme l’annonce de celui d’Hemingway lui-même (rappelons d’ailleurs que Paris est une fête a été publié en 1964, soit trois ans après sa mort). Seule Sylvia Beach, propriétaire de la librairie Shakespeare & Co. semble échapper à la grisaille générale.



Gustave Madelain  "Quai de l'Horloge"


Comme tous les personnages qui défilent sont des écrivains ou des artistes, on pourrait s’attendre à trouver une réflexion sur le malheur comme germe de la création artistique. Rien de tel. Pas même un mot d’Hemingway sur la manière dont il compose lui-même ses œuvres. A peine aura-t-on droit à une brève remarque sur le fait que Fitzgerald s’est remis à écrire à partir du moment où la folie de sa femme, Zelda, a été officiellement diagnostiquée. Et à un aphorisme : on apprécie mieux la valeur des œuvres d’art — car les sens sont plus aiguisés — quand on meurt de faim.

Où est donc l’ouvrage requinquant que son titre et que la rumeur nous font attendre ? Eh bien, il est là, mais en creux. A Moveable Feast, donc, n'est pas un journal ; c’est un livre de souvenirs, dont les protagonistes sont pour la plupart morts quand Hemingway finit de l’écrire, mais qui sont presque tous passés à la postérité. Inutile, donc, d’imaginer ou de prétendre que les années vingt ont été des années heureuses pour la Génération perdue. C’étaient bien plutôt des années de vaches maigres. 

Mais là est justement le miracle : Paris, même si l’on ne sait pas très bien comment, puisque la création restera toujours un mystère, a été pour ces Américains et Anglo-saxons en goguette le terreau magique qui leur a permis — en tout cas, qui a permis à beaucoup d’entre eux : Pound, Fitzgerald, Joyce — de composer leurs œuvres en anglais, de triompher de l’espace, du temps et de la mort. C’est peut-être en cela que la fête est moveable : elle n’a pas eu lieu du vivant des convives, mais elle se prolonge et se reproduit ad vitam eternam au-delà des limites étroites de leurs existences. Paris sera toujours Paris ? Peut-être. Leur Paris, en tout cas, reste le nôtre.



Gustave Madelain  "La Seine, Paris" 

(Huile sur toile 12.5 x 21.5 cm) 


Enfin et surtout, l'art peut transformer le monde et offrir à l'homme une élévation spirituelle

Ainsi l'artiste est-il utile à l'homme. Il lui permet de découvrir le monde et de s'enrichir de ses cultures. De plus, l'artiste peut s'engager au profit d'une cause qu'il souhaite défendre et ainsi chercher à persuader son public à travers son œuvre. Cependant, n'est-il pas inapproprié de réduire l'artiste à un témoin de son époque qui décrit seulement une réalité sociale?

En effet, l'art doit être au-delà de ces rôles, qui le transforment en un simple moyen alors qu'il est une fin. En effet, considérer l'art ainsi, c'est faire de l'artiste un témoin de son temps et de l'œuvre un document historique. L'art ne serait alors qu'une façon parmi d'autres d'illustrer une vérité historique. L'esthétique marxiste affirme que l'art est un reflet de la société et qu'il en traduit les conflits et les dominations de classes. Mais si l'art n'a d'utilité que d'exprimer une réalité sociale, pourquoi rechercher le Beau? De plus, réduire l'art à un message politique ou une représentation des croyances de certains, c'est prendre le risque d'une manipulation politique qui voudrait faire de l'art une pure propagande. Ce fut le cas sous le régime nazi où Hitler avait mis en place un Département du Film, dirigé par Goebbels, afin de nationaliser le cinéma allemand et d'engendrer une production purement antisémite et pronazie. Certes l'art peut proposer un message mais il ne doit pas se réduire à cette fonction.

Ainsi, l'art doit dépasser ce rôle et doit plutôt chercher à favoriser l'accomplissement de l'homme. Dans le tableau, ce n'est pas la peinture que l'on contemple mais l'esprit humain: l'art permet à la conscience de devenir conscience de soi. Grâce à l'art, l'esprit transcende la nature, se l'approprie pour humaniser, la mettre au service de l'homme. L'art nous permet de nous observer nous-mêmes et ainsi mieux nous comprendre. C'est peut-être pourquoi l'art intéresse tant. De plus, l'apparition de produits artistiques, tels que les peintures de la grotte de Lascaux, est l'un des critères utilisés pour différencier l'Homo sapiens de l'Homo erectus, preuve que l'art a accompagné la formation de la conscience et le passage de l'animal à la personne. Certes, un outil est aussi le produit de l'esprit humain, mais il a d'abord une fonction utilitaire et pratique. En contemplant une œuvre d'art en revanche, nous ne satisfaisons pas un besoin pratique, mais purement spirituel : c'est ce qui fait la supériorité des œuvres sur les autres objets qui peuplent notre monde.

En effet, l'art est supérieur aux objets issus de la technique. Contrairement à eux, l'art n'a pas d'utilité pratique mais intellectuelle. Ainsi, Merleau-Ponty, phénoménologue, réaffirme la gratuité de l'art. Selon lui, l'art doit être «perception brute», dégagé des considérations utilitaires et du point de vue rationnel. Il chercher ainsi à affranchir l'art de la science et donc de l'utilité rationnelle ou technique. En outre, Nietzsche voit en l'art l'avenir de l'humanité. Il affirme en effet que l'art peut remédier à «la mort de Dieu», au déclin religieux : l'art permettrait alors aux hommes de conserver une pratique spirituelle et intellectuelle dans une société où la pratique religieuse est de moins en moins courante. Ainsi, l'art, refusant l'utilité scientifique et remplaçant les religions moribondes aurait une réelle fonction pour l'homme puisqu'il lui permettrait de s'acquitter de son approche matérialiste du monde. Cependant cette fonction n'est pas une utilité pratique mais spirituelle.



Gustave Madelain. "vue des docks de Paris" 

(huile sur toile 26.5 x 35 cm)


Ainsi pour conclure, l'art n'a pas d'utilité, au sens pratique. Un objet est beau non parce qu'il est performant mais parce que sa forme plait. Cette absence d'utilité de l'art semble être sa nature même et certains artistes se sont appuyés sur cette inutilité apparente pour créer leurs œuvres. Cependant, on a pu critiquer l'art de l'imitation qui n'offre rien de nouveau et qui est souvent inférieure au modèle. Ainsi, il semble que l'art soit un moyen d'enrichissement de l'homme qui découvre de nouvelles cultures mais aussi des visions du monde différentes de la sienne. L'art peut aussi se mettre au service d'une cause, d'un message, que l'artiste souhaite défendre. Néanmoins, l'art ne peut se réduire à ce rôle de message politique, qui présente un risque de manipulation. Au contraire, l'art doit transcender le monde et le réel pour aller au-delà de toute utilité pratique et des croyances religieuses afin d'offrir à l'homme une élévation spirituelle qui dépasse l'utilité rationnelle des objets techniques.



Gustave Madelain. "Déballages aux puces"

(huile sur toile 50 x 72.5 cm) 


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Stravinsky : Pulcinella 

(Barbara Hannigan, Julia Dawson, Ziad Nehme...)

https://youtu.be/funlnfTpAbI



Barbara Hannigan dirige l'Orchestre philharmonique de Radio France avec Julia Dawson, Ziad Nehme et Douglas Williams dans le ballet Pulcinella, composé par Igor Stravinsky en 1919-20. Extrait du concert donné à la Philharmonie de Paris le 28 mai 2021.

En 1919, le scandale du Sacre du printemps était déjà loin lorsque Diaghilev fit de nouveau appel à son compositeur fétiche. Deux ans plus tôt, les Ballets russes avaient présenté un spectacle sur des pièces de Scarlatti, Les Femmes de bonne humeur, dans un arrangement de Tomasini. Cette fois-ci, Diaghilev jeta son dévolu sur Pergolèse, vieux maître de l’école napolitaine de l’opera buffa, célèbre en France pour être devenu, après sa mort, le protagoniste de la Querelle des Bouffons. Diaghilev en avait récolté diverses partitions en Italie et en Angleterre. L’argument ? Un prétexte. Pulcinella plaît à toutes les jeunes filles, mais attise la jalousie des garçons. Ceux-ci s’apprêtant à se débarrasser de lui, il imagine un échange de masques avec un compagnon, puis réapparaît, déguisé en magicien, afin de ressusciter son double malmené, avant de permettre à tout le monde de trouver son compte dans un grand mariage.


VOUS AVEZ BON GOÛT !​
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​

CULTURE JAI (​L'Histoire de l'Art​ en Musique)
LES LUMIÈRES DE VERSAILLES
​(le meilleur du Château de Versailles)​
SING SANG SUNG  (English music translated)​
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