UN EUGÈNE DELACROIX SENSIBLE À LA VIE SAUVAGE

 

UN EUGÈNE DELACROIX 

SENSIBLE À LA VIE SAUVAGE 




LUCRECE DE RERUM NATURA 

De rerum natura (De la nature des choses), plus souvent appelé De natura rerum, est un grand poème en langue latine du poète philosophe latin Lucrèce, qui vécut au ier siècle avant notre ère. Composé de six livres totalisant 7 400 hexamètres dactyliques, mètre classique utilisé traditionnellement pour le genre épique, il constitue une traduction de la doctrine d’Épicure.

Le poème se présente comme une tentative de « briser les forts verrous des portes de la nature », c’est-à-dire de révéler au lecteur la nature du monde et des phénomènes naturels. Selon Lucrèce, qui s'inscrit dans la tradition épicurienne, cette connaissance du monde doit permettre à l'homme de se libérer du fardeau des superstitions, notamment religieuses, constituant autant d'entraves qui empêchent chacun d'atteindre l'ataraxie, c’est-à-dire la tranquillité de l'âme. « Il n'y a sans doute pas de plus beau poème scientifique que le De Natura Rerum. »




LA PHILOSOPHIE DE LUCRÈCE 

Le but ultime de la vie humaine est l'atteinte du bonheur et la diminution de la souffrance. Il n'y a pas de visée morale plus élevée que de faciliter l'atteinte du bonheur pour soi et ses compagnons. Selon la doctrine épicurienne, quiconque est en mesure d'échapper aux maux physiques peut atteindre le bonheur. En dehors de la faim, de la soif, de la douleur, les seules entraves au bonheur sont les terreurs imaginaires, dont le fonctionnement de la raison, en s'appliquant à la connaissance de la nature, peut nous aider à nous délivrer. Cet état dont le trouble est absent est appelé « ataraxie » (du grec ἀταραξία / ataraxía, « absence de trouble, impassibilité »).

Lucrèce est très critique à l'égard de tout ce qui peut détourner de cette sereine contemplation de la réalité. Il faut tout particulièrement se détourner des simulacres qui troublent notre sérénité. L'amour en est le parfait exemple, car « Vénus fait de ses amants les jouets des simulacres » (IV, 1101). Il ne faut pas davantage craindre la mort : « La mort n'est donc rien pour nous et ne nous touche en rien, puisque la nature de l'âme apparaît comme mortelle. ». Comme « aucun malheur ne peut atteindre celui qui n'est plus », vouloir prolonger la vie quand elle n'apporte plus que souffrance est donc absurde (III, 940).

La crainte de la mort est le mal imaginaire par excellence, et elle empoisonne la vie humaine. Pour s’en délivrer, Lucrèce, comme Épicure, affirme, en matérialiste, que le monde n’a pas été mis en ordre par les dieux ; tout ce qui existe est un assemblage fortuit d’atomes et tout assemblage finit par se dissocier. Puisque l’âme elle-même est un composé d’atomes, solidaire du corps et ne pouvant vivre hors de lui, son immortalité n’est pas seulement incertaine, ni improbable, mais physiquement impossible. Si l’âme est mortelle et qu’elle meurt avec le corps, les hommes ne font jamais face à la mort. Inutile, dans ces conditions, de craindre la mort ou de vivre dans la hantise des châtiments divins, car la mort n’est, à proprement parler, rien.




UNE AUTRE IDÉE DE LA NATURE SELON DELACROIX 

À une époque où le romantisme met en valeur le sentiment de la nature et renouvelle la représentation du paysage, comment peut-on définir le lien entre Eugène Delacroix et la nature ? 

Il a peint des fauves, mais se voulait avant tout peintre d’histoire, et ses écrits comme ses œuvres témoignent d’une certaine ambivalence. 

Il multiplie les croquis précis sur le motif, mais laisse une large place à l’imagination dans ses tableaux. 




QUI EST EUGÈNE DELACROIX (1798-1863) ? 

Dans la peinture française du xixe siècle, il est considéré comme le principal représentant du romantisme, dont la vigueur correspond à l'étendue de sa carrière. À 40 ans, sa réputation est suffisamment établie pour lui permettre de recevoir d'importantes commandes de l'État. Il peint sur toile et décore les murs et plafonds de monuments publics. Il laisse en outre des gravures et lithographies, plusieurs articles écrits pour des revues et un Journal publié peu après sa mort et plusieurs fois réédité. Remarqué au Salon en 1824, il produit dans les années suivantes des œuvres s'inspirant d'anecdotes historiques ou littéraires aussi bien que d'événements contemporains (La Liberté guidant le peuple) ou d'un voyage au Maghreb (Femmes d'Alger dans leur appartement).




L'INFLUENCE DE LA PEINTURE DE DELACROIX 

L'œuvre de Delacroix inspirera nombre de peintres, tels le pointilliste Paul Signac ou Vincent van Gogh. Ses tableaux témoignent en effet d'une grande maîtrise de la couleur.

Édouard Manet copie plusieurs tableaux de Delacroix, dont la Barque de Dante.

Dès 1864, Henri Fantin-Latour présente au Salon, un Hommage à Delacroix, toile où l'on peut voir Baudelaire, Édouard Manet, James Whistler… réunis autour d'un portrait du peintre.

Paul Signac publie en 1911, De Delacroix au néo-impressionnisme dans lequel il fait de Delacroix le père et l'inventeur des techniques par divisionnisme de la couleur propre à l'Impressionnisme. De nombreux peintres vont se réclamer de Delacroix, parmi les plus importants Paul Cézanne, qui va copier Bouquets de Fleurs et Médée. Il peindra même une Apothéose de Delacroix (1890-94) où des peintres paysagistes prient le maître au ciel. 




Il déclare à Gasquet devant les femmes d'Alger dans leur appartement : « Nous y sommes tous dans ce Delacroix ». Degas qui déclare vouloir combiner Ingres et Delacroix, copie entre autres les Bouquets de fleurs de Delacroix en sa possession. Degas possédait 250 tableaux et dessins de Delacroix. Claude Monet, qui s'inspire des Vues sur la Manche depuis Dieppe pour sa peinture, possédait Falaises près de Dieppe.

Maurice Denis et les Nabis vouaient une grande admiration à Delacroix, autant à son œuvre qu'à son attitude dans la vie que donne à lire son journal. Maurice Denis participe de manière décisive au sauvetage de l'Atelier du peintre. Picasso réalise dans les années 1950 une série de peintures et dessins à partir Des femmes d'Alger dans leur appartement.




Cette influence sur les générations suivantes en fait un des pères de l'art moderne et des recherches contemporaines alors que Robert Motherwell traduit le journal en anglais.

Delacroix occupe le premier plan du tableau George Sand dans l'atelier de Delacroix avec Musset, Balzac et Chopin réalisé par le peintre péruvien Herman Braun-Vega à la demande des Musées de Châteauroux, en 2004, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de George Sand. Au delà de l'hommage à George Sand, ce tableau est pour Braun-Vega, l'occasion de souligner la filiation artistique entre Goya et Delacroix. Le tableau est exposé pour la première fois en 2004-2005 au Couvent des Cordeliers de Châteauroux.




LA PLACE DE L'ÉCOLOGIE AU XIXe 

L'écologie en tant que science est généralement considérée comme récente, étant seulement devenue prééminente dans la seconde moitié du xxe siècle. Le terme « écologie » vient du grec oikos (« maison », « habitat ») et logos (« science », « connaissance ») : c'est la science de la maison, de l'habitat. Historiquement, il fut inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel, bien que l'essayiste et poète américain Henry David Thoreau l'ait peut-être employé dès 1852. Il semble avoir été utilisé pour la première fois en français vers 1874. 




La botanique géographique et Alexander von Humboldt

Les inventaires effectués au cours des voyages d'exploration ont progressé rapidement : au début du xviiie siècle, environ 20 000 espèces végétales étaient connues, 40 000 au début du xixe siècle et presque 400 000 aujourd'hui.

Selon Ariane Debourdeau dans son ouvrage Les grands textes de l'écologie, le naturaliste Carl von Linné serait le premier à avoir ouvert la voie à une pensée écologiste par l'évocation d'un "système de la nature". 


La notion de biocénose : Charles Darwin et Alfred Wallace

Vers 1850, une rupture a lieu avec la parution de l'ouvrage de Charles Darwin intitulé De l'origine des espèces : on passe des représentations statiques des espèces à des représentations évolutives. Le concept d'écologie apparaît en 1859 dans le préambule de ce livre, sous le nom d'« économie de la nature ». Il y décrit les relations entre les prairies de trèfles, pollinisés par les bourdons, et les chats qui mangent les mulots qui eux-mêmes délogent les bourdons de leurs terriers. 


Alfred Russel Wallace, son contemporain, aboutit aux mêmes théories par l'étude de la « géographie » des espèces animales. L'idée s'impose à plusieurs auteurs que les espèces ne sont pas indépendantes les unes des autres, et leur regroupement s'organisent en communautés d'êtres vivants ou biocénoses. Ce terme sera inventé en 1877, par Karl Möbius.




LES FAUVES DANS LES CIRQUES EN EUROPE 

En France, le gouvernement a annoncé à l’automne dernier la fin progressive de l’utilisation des animaux sauvages dans les cirques. Une proposition de loi inscrivant cette interdiction a été adoptée par l’Assemblée nationale à la fin du mois de janvier 2021 mais le texte doit maintenant être examiné par le Sénat. Aucune mesure réglementaire n’ayant encore été adoptée, cette annonce n’est pour l’instant pas effective et les cirques français comme étrangers peuvent continuer à présenter des animaux sauvages sur le territoire français.

Ainsi, les cirques avec animaux sauvages, bien souvent itinérants, peuvent donc se déplacer dans les pays où leurs spectacles sont toujours autorisés. Le transport et les conditions de vie que cela implique causent des souffrances physiques et psychiques aux animaux.

L’interdiction à l’échelle européenne harmoniserait donc la réglementation entre tous les pays de l’Union et réglerait une bonne fois pour toute la problématique de la présence d’animaux sauvages dans les cirques. Cette pratique source de souffrances fait partie d’un autre temps et n’est pas compatible avec les engagements récents de la Commission européenne en faveur de la biodiversité et du bien-être animal.




UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

FREDERIC CHOPIN (1810-1849) CONCERTO N°2 POUR PIANO 

https://youtu.be/SZXdodWkYGM?feature=shared




Après sa formation à la Haute École de musique de Varsovie et un début de carrière en Pologne et à Vienne, il quitte la Pologne et, à l'âge de 21 ans, il s'installe en France : son père était d'une famille lorraine. En France il développe son inspiration dans l'effervescence du monde pianistique parisien et dans le souvenir de sa patrie meurtrie. Il y rencontre George Sand, qui sera sa compagne pendant neuf ans.

Reconnu comme l'un des plus grands compositeurs de la période romantique, Frédéric Chopin est aussi l'un des plus célèbres pianistes du xixe siècle. Sa musique est encore aujourd'hui l'une des plus jouées et demeure un passage indispensable à la compréhension du répertoire pianistique universel. Avec Franz Liszt, il est le père de la technique moderne de son instrument et influence toute une lignée de compositeurs modernes, dont Claude Debussy, Alexandre Scriabine, et Sergueï Rachmaninov.



VOUS AVEZ BON GOÛT !​ 

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

(​L'Histoire de l'Art​ en Musique)

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LES LUMIÈRES DE VERSAILLES

​(Histoire Moderne en Musique)​

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SING SANG SUNG  

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