AVEC JEAN FRANÇOIS GILLES (1733 –1803) UNE MÉTHODE POUR APPRENDRE À DESSINER LES PASSIONS

 AVEC JEAN FRANÇOIS GILLES (1733 –1803) 

UNE MÉTHODE POUR APPRENDRE 

À DESSINER LES PASSIONS



Denis Diderot rédigea pendant vingt-deux ans, de 1759 à 1781, des comptes rendus réguliers des Salons et fit part des questions que se posait alors le critique d’art : Comment l’écrit parle-t-il du visuel ? Que critiquer ? Comment parler des arts figuratifs ? Comment regarder l’œuvre d’art ? 

L’ambition de ses Salons, qui furent publiés dans la Correspondance littéraire de Grimm, consistait à renseigner les cours européennes sur les expositions de l’Académie royale de peinture et de sculpture, à la manière d’un « reportage ». Le philosophe avait à cœur de transmettre ses réflexions sous la forme d’une correspondance envoyée à une quinzaine de personnes. 



La Correspondance littéraire était un journal manuscrit, qui échappait à la censure, puisqu’il contournait ainsi l’obligation du dépôt légal. Son abonnement fort coûteux était réservé à de prestigieux souscripteurs peu nombreux et éloignés de Paris. Diderot disposait ainsi d’une grande marge de liberté dans l’appréciation des œuvres et des artistes. Ses Salons devinrent au fil du temps la rubrique la plus célèbre de la Correspondance littéraire !



La Correspondance littéraire, philosophique et critique est un périodique dirigé par Grimm avec l’appui de Diderot et de Mme d’Epinay de 1753 à 1773 et poursuivi par Jacob-Henri Meister jusqu’en 1813. Aristocratique et sélective, elle était destinée aux princes « éclairés » de l’Europe du Nord : Catherine II était abonnée depuis 1762.

Plus de 3 600 textes importants y parurent, dont 600 environ sont restés inédits.

Diderot, pris par L’Encyclopédie et las des persécutions, ne fait plus rien paraître après 1754. Il fait diffuser plus de la moitié de ses œuvres dans la Correspondance littéraire. C’est là qu’il publie ses fameux articles sur les salons de peinture organisés au Louvre tous les deux ans entre 1759 et 1781.

« Éditée » sous forme manuscrite à une quinzaine d’exemplaires seulement, la Correspondance littéraire était recopiée et diffusée plus largement.




QUELQUES MOTS SUR LA BIOGRAPHIE DE JEAN FRANÇOIS GILLES

Jean-François Gilles, dit Colson (1733 –1803), n’est en réalité dijonnais que de naissance, et n’a jamais travaillé dans la capitale bourguignonne. Son père, né à Verdun, a en effet été un portraitiste itinérant, qui a aussi travaillé à Paris, Avignon, Grenoble, Lyon ou encore Toulouse. Suivant ses parents dans leurs déplacements, Jean-François Colson a été l’élève du peintre religieux Frère Imbert (1666-1749) à Avignon et du portraitiste Donat Nonnotte (1708-1785) à Lyon. 



QU'EST CE QU'UN PEINTRE DES LUMIÈRES ?

Pendant la période des Lumières, l'art en France était caractérisé par un intérêt accru pour la rationalité, la science, la philosophie et la critique sociale. Les artistes ont souvent cherché à représenter des sujets empreints de réalisme et de vérité, tout en adoptant des techniques lumineuses et une palette de couleurs plus claires.



Le « superflu » est devenu « nécessaire », observe Voltaire ! 

Pour les peintres, la mode s’impose aussi comme un précieux élément de langage. Un portrait d’une dame écrivant à ses enfants, plume et mouchoir à la main, par Adélaïde Labille-Guiard (vers 1787), démontre combien le vêtement peut aider l’artiste à exprimer le caractère de la personne représentée. Fille d’un marchand de mode, la peintre rend à merveille la légèreté du pouf brodé de plumetis et du voile transparent, fin comme un souffle, qui couvre la poitrine du modèle, soulignant ainsi sa douceur et sa tendresse… tandis que le choix de la robe-redingote – confortable mais critiquée car inspirée du vestiaire masculin – suggère un esprit libre et indépendant.



DE L'ESTHÉTIQUE DE DIDEROT

Le propos de cette étude est de mettre en évidence, à travers une analyse de la critique d’art de Diderot en technicien et en philosophe (critique liée à une réflexion philosophique appelée « esthétique de l’opération », ou encore « métaphysique des arts »), la mise au point de la critique d’art moderne, rattachée à un concept de travail ou de spécialisation esthétique qui a rapport avec la réunion des beaux-arts — dispersés dans la culture selon des modalités différentes. 



Cette mise au point qui se réalise dans un contexte unitaire, quoique impossible à déterminer sur un plan conceptuel, puisque ses frontières ne peuvent être rigoureusement définies, s’interroge sur ce qui a une valeur, non pas pour tel ou tel domaine de la connaissance ou de l’action, mais pour la vie et la culture, et aussi ce qui en rend possible l’existence. 



Une telle critique, liée à ce que l’on pourrait appeler une culture esthétique et artistique de la réflexion critique, marque une nouveauté par rapport au projet encyclopédique d’une esthétique de l’opération, ou du moins par rapport à l’une de ses idées centrales, à savoir celle de la « formativité » au sens d’un fondement commun à toutes les activités humaines. 



Diderot s’interroge sur la question de l’existence de certains des aspects les plus spécifiques du « bel art », au sens d’une incitation plus forte et exemplaire à réfléchir de manière critique sur la vie, la culture et l’expérience historique et sociale produite, surtout, par les grandes oeuvres d’art.



UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Mozart - Concerto pour flûte, harpe et orchestre 

https://youtu.be/sWHcfqxMMxA




Le Concerto pour flûte et harpe en ut majeur KV 299/297c à Paris sur commande du duc de Guisnes. Mozart écrit ce concerto lors de son dernier séjour à Paris en mai 1778. Le duc de Guisnes lui demande un concerto qu'il pourrait jouer avec sa fille harpiste.

Épris de liberté, d’égalité, de fraternité, convaincu du besoin d’échange réciproque et d’un travail commun pour faire progresser toute l’humanité, pour qu’avancent les arts, les sciences et les idées, en s’engageant enfin dans la voie fraternelle, Mozart croit en l’homme...




VOUS AVEZ BON GOÛT !​ 

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

(​L'Histoire de l'Art​ en Musique)

https://vincentdelaplageculturejai.blogspot.com/

LES LUMIÈRES DE VERSAILLES

​(Histoire Moderne en Musique)​

https://leslumieresdeversailles.blogspot.com/

SING SANG SUNG  

(Pop anglaise traduite)​

https://singsangsungenglishmusic.blogspot.com/

CINÉ CINÉMA  

(Netflix)​

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