REMBRANDT (1606-1669) OU LA LIBERTÉ DE CRÉER

 

REMBRANDT (1606-1669) 

OU LA LIBERTÉ DE CRÉER



QU'EST CE QUE LA CULTURE ?

La culture est un concept complexe et multidimensionnel qui englobe un large éventail de manifestations humaines, y compris les croyances, les valeurs, les normes, les comportements, les traditions, les coutumes, les arts, les langues et bien plus encore. 

Dans les Arts et Expressions Culturelles, la culture englobe également les arts, y compris la littérature, la musique, la danse, le théâtre, la peinture, la sculpture et d'autres formes d'expression créative. Les arts reflètent les valeurs, les croyances et les expériences d'une société donnée.



La culture contribue à façonner l'identité individuelle et collective des membres d'une société. Elle crée un sentiment d'appartenance et un processus d'éducation et de socialisation, façonnant les attitudes, les comportements et les aspirations des individus dès leur plus jeune âge.

Elle est dynamique et évolutive, façonnée par les interactions entre les individus, les groupes et les contextes historiques, et elle joue un rôle central dans la façon dont les gens comprennent le monde et se définissent eux-mêmes.



L'ŒUVRE DE REMBRANDT 

OU LE TRIOMPHE DE LA BEAUTÉ

L'œuvre de Rembrandt peut être considérée comme un triomphe de la beauté dans le sens où il a su capturer la profondeur et la complexité de l'expérience humaine à travers ses œuvres. Bien que ses peintures ne se conforment pas toujours aux idéaux traditionnels de beauté, elles possèdent une beauté intrinsèque qui réside dans leur capacité à exprimer les émotions humaines, les caractéristiques individuelles et les nuances de la vie.

Rembrandt était un maître de la lumière et de l'ombre, capable de créer des compositions visuellement saisissantes qui évoquent une gamme d'émotions chez le spectateur. Ses portraits, en particulier, sont célèbres pour leur capacité à révéler la personnalité et l'humanité de ses sujets, en montrant des visages marqués par le temps, la réflexion et l'émotion.



En outre, l'œuvre de Rembrandt transcende les simples notions de beauté physique pour explorer des thèmes plus profonds et universels, tels que la compassion, la spiritualité, et la condition humaine. Ses peintures bibliques, ses scènes de la vie quotidienne et ses autoportraits révèlent une profonde compréhension de la nature humaine et une capacité à capturer la beauté dans sa forme la plus authentique et la plus sincère.

Ainsi, bien que l'œuvre de Rembrandt puisse ne pas correspondre aux idéaux de beauté conventionnels, elle représente néanmoins un triomphe artistique dans sa capacité à capturer la richesse et la diversité de l'expérience humaine avec une profondeur et une intensité qui continuent de fasciner et d'inspirer les générations futures.



QU'EST CE QUE LA "CANCEL CULTURE" ?

La "cancel culture", parfois également appelée "culture de l'annulation", fait référence à un phénomène contemporain où les individus ou les groupes sont boycottés, ostracisés ou rejetés en raison de comportements ou de propos considérés comme offensants, inappropriés, ou contraires aux normes sociales ou aux valeurs en vigueur dans une communauté donnée. Ce phénomène se manifeste souvent sur les réseaux sociaux et dans les médias, où les individus ou les entreprises peuvent être publiquement critiqués, accusés, ou même boycottés pour des actes passés ou des opinions controversées.

La "cancel culture" implique souvent une exposition publique des comportements ou des propos considérés comme offensants. Les médias sociaux et les plateformes en ligne sont souvent utilisés pour signaler, critiquer ou dénoncer publiquement les individus ou les entreprises.



Les personnes ou les organisations ciblées par la "cancel culture" peuvent être confrontées à des appels au boycott de leurs produits, services ou contenus. Elles peuvent également être ostracisées ou exclues de certains cercles sociaux ou professionnels.

La "cancel culture" est souvent associée à une pression sociale intense exercée sur les individus ou les entreprises visés. Cette pression peut prendre la forme de campagnes de hashtags, de pétitions en ligne, de critiques virales, ou de manifestations publiques.

Les individus ou les entreprises ciblés par la "cancel culture" peuvent subir des conséquences professionnelles, telles que la perte d'emplois, de contrats, ou de partenariats commerciaux. Cela peut également nuire à leur réputation et à leur image de marque.



La "cancel culture" soulève des questions importantes sur la liberté d'expression, la tolérance et la diversité d'opinions. Certains voient ce phénomène comme une forme de justice sociale visant à responsabiliser les individus pour leurs actions, tandis que d'autres craignent qu'il n'entrave la liberté d'expression et encourage la censure.

En résumé, la "cancel culture" est un phénomène contemporain caractérisé par le boycott, l'ostracisme, et la critique publique des individus ou des entreprises en raison de comportements ou de propos jugés offensants ou inappropriés. Ce phénomène suscite des débats intenses sur la liberté d'expression, la justice sociale et les normes culturelles en évolution.




LES LIVRES MIS À L'INDEX PAR L'ÉGLISE CATHOLIQUE 

Pendant quatre siècles l'Église catholique a tenu une liste des œuvres interdites, le fameux Index librorum prohibitorum. Parmi elles, des romans de Balzac ou Zola ont été "mises à l'index". Pourquoi et comment des œuvres ont été ainsi censurées par le Vatican ? 

Pourquoi interdire la lecture de "Madame Bovary" à la "République des chrétiens" ? Pourquoi condamner les œuvres de Lamartine, Hugo, Balzac, Zola et de la presque totalité de la littérature française du XIXe siècle ? Pendant quatre siècles, l'Église catholique a tenu une liste des œuvres et des auteurs interdits, le fameux Index librorum prohibitorum. En 1998, Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, a permis aux chercheurs d'accéder aux archives et de comprendre pourquoi et comment les œuvres étaient mises à l'index. Jean-Baptiste Amadieu, auteur du livre "Le censeur critique littéraire" (éd. Hermann) les a consultées. 

 


 

Qu'est-ce que l'Index librorum prohibitorum ?

L'Index est un catalogue, c'est une liste des auteurs et des œuvres à ne pas lire. Elle apparaît au XVIe siècle, un peu avant le concile de Trente  (de 1545 à 1563) et perdure jusqu'en 1966, au lendemain de Vatican II. "Pendant quatre siècles, l'index a servi de guide, si on peut dire, bibliographique pour les lectures." 

L'Index désigne aussi une congrégation romaine, un dicastère, c'est-à-dire une association de cardinaux qui décide des œuvres interdites ou non. "Le poste clé de cette congrégation est celui du secrétaire, qui est toujours un dominicain."

 


 

Censurer la fiction

Quand l'ouvrage est un essai, par exemple de théologie, le rôle des censeurs est de relever les phrases qui s'écartent de la doctrine de la foi ou des règles des mœurs et de leur attribuer une "note de censure", selon le degré d'écart avec la doctrine. "La difficulté vient avec la fiction, explique Jean-Baptiste Amadieu, où on n'énonce pas de proposition, on raconte une histoire : tout de suite ça devient plus compliqué pour apprécier l'écart ou la dangerosité de l'ouvrage."

Parmi les 4.000 auteurs interdits : Montaigne, Diderot, Descartes, Balzac, Stendhal, Lamartine, Flaubert, Zola... et bien d'autres. Il semble même qu'une bonne partie, voire presque la totalité de la littérature de fiction française du XIXe siècle se trouve dans ce fameux Index. Et surtout, les raisons invoquées pour la censure étaient tenues secrètes, on ne savait pas pourquoi on ne pouvait pas les lire. D'où le caractère exceptionnel de l'ouverture, en 1998, des archives antérieures à 1939. "Une occasion inouïe pour les chercheurs." Qui attendent mars 2020, date à laquelle les archives du pontificat de Pie XII seront accessibles, soit toutes celles antérieures à 1959.

 


Mais que reprochait-on à George Sand ou à Zola ?

"La première chose qui vient à l'esprit, c'est tout ce qui concerne la morale conjugale, en particulier la banalisation de l'adultère, mais pas seulement..." Jean-Baptiste Amadieu a pu noter en effet que "les fictions du XIXe siècle sont beaucoup jugées pour leur rapport à la foi". Par exemple celles qui proposent "des religiosités hors dogmes". Ainsi "Spiridion" de George Sand (publié entre 1838 et 1839), "développe des conceptions paraclétistes" et reprend "les théories de Joachim de Flore" (1135-1202) qui "contredisent le dogme d'une révélation complète avec la venue du Christ lui-même".

Autre exemple, le naturalisme : cette doctrine esthétique dont Émile Zola est le principal représentant. "C'est aussi un terme qui a une signification religieuse : le naturalisme c'est la négation du surnaturel, c'est un athéisme pratique et les censeurs de Zola sont persuadés qu'il y a solidarité entre naturalisme esthétique et naturalisme philosophique." Finalement, ce que montre Jean-Baptiste Amadieu dans son ouvrage, c'est que "ce qui est essentiel dans le débat porte sur la question de l'Église qui se conçoit comme l'intermédiaire entre le monde humain et le monde divin, or, ce qu'est le romantisme, c'est précisément une multiplication des voies d'accès immédiates au divin".



LA LIBERTÉ D'EXPRESSION EN FRANCE 

D'HIER À AUJOURD'HUI ?

La liberté d'expression est un droit constitutionnel reconnu à tout citoyen français. Parmi les pays occidentaux, le droit français est l'un des systèmes juridiques qui prévoit davantage d'exceptions à la liberté d'expression.

Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen pose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. » Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen pose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

La loi de 1881 sur la liberté de la presse reconnaît la liberté d'expression dans toutes formes de publications sauf dans quatre cas déjà prévus dans le Code pénal.



Le délit de provocation publique à la haine raciale institué par l'article 1er de la loi Pleven de 1972 a été inséré à l'article 24 alinéa 5 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881.

La Loi Gayssot 1990 contre les opinions révisionnistes criminalise les propos négationnistes concernant l'existence des crimes contre l'humanité commis par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale qui furent définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg.

La Loi contre les contenus haineux sur Internet prévoit la suppression des contenus jugés haineux des réseaux sociaux, plateformes collaboratives et moteurs de recherche sous 24 h sous peine d'amende. Cette loi (dite loi Avia) a été votée par l'Assemblée nationale puis rejetée par le Conseil constitutionnel en raison de violations à la liberté d'expression que cette loi impliquait.




REMBRANDT : LA LEÇON D’ANATOMIE

L’anatomie, une jeune discipline dépeinte par un jeune peintre



Longtemps l’Église fit peser en Europe sur la dissection des êtres humains un interdit qu’elle ne leva qu’en de rares occasions. Il faut en effet attendre la fin du XVe siècle pour que les papes successifs l’autorisent, et 1555 pour que les membres de la guilde des chirurgiens d’Amsterdam puissent la pratiquer et donner des leçons autour de corps exclusivement masculins cependant. Si des gravures en illustrent généralement les résultats sous forme de planches anatomiques aisément diffusables, on songe dès le début du XVIIe siècle à portraiturer ses praticiens, sans doute autant afin d’asseoir le prestige social de ces derniers que pour couper court aux rumeurs qu’alimentent souvent leurs étranges réunions.

Celle du 31 janvier 1632 est menée par le docteur Nicolaes Tulp. Diplômé en médecine de l’université de Leyde en 1614, il obtint rapidement la reconnaissance de ses pairs. S’il s’illustra dans son domaine au point d’obtenir de la ville d’Amsterdam la fonction de praelector, qui l’autorisait à enseigner l’anatomie, sa renommée lui ouvrit par la suite les portes de ladite ville. Il devint en effet bourgmestre d’Amsterdam en 1654.

C’est d’ailleurs Tulp lui-même qui entreprit de commander une peinture immortalisant la leçon inaugurale de l’année 1632 qu’il dispensa le 31 janvier. Probablement sur la recommandation du marchand d’art Hendryck van Uylenburg, dont Rembrandt allait épouser la nièce, Saskia, deux ans plus tard, Tulp fit appel aux talents du tout jeune peintre originaire comme lui de Leyde d’où il venait tout juste d’arriver. Rembrandt, alors âgé de 26 ans, n’avait encore peint que de rares portraits. Seul celui du négociant Nicolaes Ruts (Frick Collection, New York), daté de 1631, peut être identifié avec certitude à son modèle. Le choix était donc audacieux, d’autant qu’il le confrontait d’emblée au grand genre que constituait alors à Amsterdam le portrait de groupe.




Un portrait de groupe savamment composé

La Leçon d’anatomie du docteur Nicolaes Tulp réunit neuf protagonistes sous une lumière douce légèrement nuancée de clair-obscur à l’entour du visage et des jambes du corps près duquel se tiennent le médecin et sept de ses étudiants du moment. Tous portent sur leur habit sombre une fraise blanche en guise de col, à l’exception de Tulp dont le pourpoint est orné d’un rabat plus modeste et qui ne s’est pas découvert. Aucun cependant ne dépare, et leurs habits signent leur appartenance à la caste des savants. Par contraste, le cadavre quant à lui est nu, ses genitalia pudiquement couvertes d’un linge blanc. C’est celui d’un homme qui fut voleur à Leyde (raison pour laquelle il avait été amputé de la main droite que Rembrandt a finalement repeinte) et meurtrier à Amsterdam (cause de son exécution récente par pendaison) surnommé Aris Kind.

Tulp vient de disséquer la main gauche de ce dernier, dont il expose les tendons qu’il tient dans sa pince. Sa propre main gauche semble en expliquer le fonctionnement à l’assistance. Vers elle convergent en effet les regards de quatre spectateurs. L’un d’eux tient un traité d’anatomie entre ses mains, tandis qu’un autre regarde au loin, qu’un deuxième observe le visage de l’enseignant et qu’un troisième s’apprête à se retourner vers le spectateur, qui occupe la place du peintre. À moins qu’il ne jette un œil au gros volume placé dans l’angle inférieur droit de la composition qui forme un repère sans lequel la profondeur de champ resterait sans doute imperceptible tant les éléments architecturés que Rembrandt s’est contenté d’esquisser comme en grisaille, donnent l’impression d’une simple toile de fond.

Cette disproportion manifeste, la diversité des attitudes comme la divergence des regards confèrent à l’ensemble une animation dont les peintres avant Rembrandt s’étaient gardés d’investir leurs propres portraits de groupe.



Leçon d’anatomie ou leçon de peinture ?

Peut-être le peintre n’entendait-il pas en vérité sacrifier tout à fait son art aux exigences de son commanditaire. Certes, il lui importait de ne pas manquer une opportunité comme celle que ce dernier lui offrait. Mais si Tulp l’avait choisi en dépit de son jeune âge, il l’autorisait implicitement à commettre de menus écarts vis-à-vis de la tradition. Celui consistant à donner à l’ensemble l’air d’une peinture faite sur le vif ne pouvait sans doute pas déplaire à l’anatomiste, auquel Rembrandt prit soin de conserver le premier rôle qui lui revenait. Quant à la dimension implicitement christique conférée au cadavre, elle n’était pas directement sacrilège, la science étant alors conçue comme un moyen de révéler la perfection divine à partir de la mécanique des corps.

Le choix de représenter plus spécifiquement celle de la main a fait l’objet de débats, car il n’était pas d’usage de commencer une dissection par elle. Il est probable que Rembrandt l’ait choisie à dessein, non seulement parce que la main donne au mot de chirurgien son radical (cheiro en grec ancien), mais parce que l’habileté de celui-ci passe par elle comme elle concentre la virtuosité du peintre. En se focalisant sur le jeu de mains et de regards, Rembrandt fait en quelque sorte coup-double : il indique le siège de « l’art » – du sien comme de celui du médecin – et en décrit de surcroît le fonctionnement.

Aussi est-ce là délibérément qu’il inscrit hautement sur le placard du fond son prénom (Rembrandt), suivi de la mention traditionnelle « f » (pour « fecit », « l’a fait » en latin) et de la date d’exécution. La Leçon d’anatomie du docteur Nicolaes Tulp constitua bel et bien son billet d’entrée dans le milieu de l’art amstellodamois. En témoigne la commande plus prestigieuse encore qu’il obtint dix ans plus tard avec La Ronde de nuit (Rijksmuseum, Amsterdam). S’emparant de l’aura de la science pour se parer de la gloire de son art, Rembrandt dotait au passage l’anatomie de la dignité artistique d’une science moderne que seul un portrait de groupe pouvait lui conférer socialement. La guilde elle-même ne s’y trompa pas, qui conserva le tableau jusqu’en 1828, date à laquelle le roi Guillaume Ier des Pays-Bas en fit l’acquisition pour son cabinet personnel.



UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Jean-Sébastien Bach : Magnificat en mi bémol majeur | Ton Koopman, Amsterdam Baroque Orchestra

https://youtu.be/s9UYuBxxqS8




Le Magnificat en ré majeur, de Jean-Sébastien Bach (catalogué BWV 243 dans sa production), est l'une de ses œuvres vocales majeures. Il a été écrit pour la fête de la Visitation de la Vierge Marie entre 1728 et 1731. Il nécessite un chœur à cinq voix, 5 solistes vocaux et un orchestre. Il s'agit de l'une des rares pièces musicales du compositeur reposant sur un texte en latin, comme les Messes brèves et la Messe en si mineur qui partage également la caractéristique d'être écrite à cinq voix.

À Leipzig, on chantait le Magnificat dans la version en allemand, traduite par Martin Luther « Meine Seele erhebt den Herrn », aux vêpres du samedi et du dimanche. Il s'agissait d'un choral à quatre voix, dont la voix principale était issue de la psalmodie grégorienne, écrite dans le 9e ton (le ton pérégrin). La source en est l’Enchiridion de Georg Rhau (1551) et le Gesangbuch (Livre de chant) de Joseph Klug (de) (1535).



Le Magnificat en ré majeur de Bach est la réécriture d'un premier Magnificat, qu'il avait écrit en mi bémol majeur (et numéroté postérieurement à Bach BWV 243a). Il était sans interpolations, mais composé vraisemblablement pour le 25 décembre 1723, et comprenait quatre chœurs interpolés, conçus dans l'esprit des laudes (mot d'origine latine pour « louanges »). Ces chœurs étaient chantés en allemand et en latin.

Utilisée dans la cantate BWV 10 Meine Seel erhebt den Herren (Deutsches Magnificat), écrite pour la Fête de la Visitation du 2 juillet 1724, la mélodie est utilisée comme cantus firmus par le hautbois solo, dans le n° 10 Suscepit Israel.

Le Magnificat BWV 243, écrit en ré majeur pour obtenir un meilleur éclat des trompettes, ne comprend que le texte original du Cantique de Marie, auquel s'ajoute, conformément à la tradition, la doxologie « Gloria Patri... / Sicut erat in principio… » (cette deuxième proposition reprend partiellement le motif musical par lequel l’œuvre avait débuté, sans en reprendre le texte, si bien que la musique se retrouve ainsi Sicut erat in principio, “telle qu’elle était au commencement” de l’œuvre –, conformément au texte).




VOUS AVEZ BON GOÛT !​ 

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

(​L'Histoire de l'Art​ en Musique)

https://vincentdelaplageculturejai.blogspot.com/

LES LUMIÈRES DE VERSAILLES

​(Histoire Moderne en Musique)​

https://leslumieresdeversailles.blogspot.com/

SING SANG SUNG  

(Pop anglaise traduite)​

https://singsangsungenglishmusic.blogspot.com/

CINÉ CINÉMA  

(Netflix)​

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