DE LA JALOUSIE AVEC KEES VAN DONGEN (1877-1968)
DE LA JALOUSIE AVEC
KEES VAN DONGEN
(1877-1968)
DE LA JALOUSIE CHEZ MOLIÈRE ?
Molière, le célèbre dramaturge français, a exploré le thème de la jalousie en amour dans plusieurs de ses œuvres. L'une des plus célèbres est la comédie "Le Tartuffe", où le personnage d'Orgon est aveuglé par la jalousie envers Tartuffe, au point de menacer son propre bonheur familial. Dans "Le Misanthrope", le personnage d'Alceste est jaloux des flatteries et de la frivolité de la société, ce qui crée des conflits amoureux. Molière a souvent utilisé la jalousie pour critiquer les comportements hypocrites et excessifs, tout en montrant comment elle peut perturber les relations amoureuses.
Dans la comédie "Le Tartuffe",
la jalousie du personnage d'Orgon ?
Dans la comédie "Le Tartuffe" de Molière, le personnage d'Orgon n'éprouve pas de jalousie, mais plutôt une admiration excessive envers Tartuffe, un hypocrite manipulateur. Orgon est aveuglé par sa confiance en Tartuffe et néglige sa propre famille, notamment sa femme Elmire. La pièce explore principalement la crédulité d'Orgon et sa soumission à Tartuffe, plutôt que la jalousie.
En quoi dans "Le Misanthrope", le personnage d'Alceste est jaloux des flatteries et de la frivolité de la société ?
Dans "Le Misanthrope" de Molière, le personnage d'Alceste n'est pas jaloux au sens traditionnel, mais il est profondément exaspéré par l'hypocrisie, la flatterie et la frivolité de la société dans laquelle il évolue. Alceste rejette le conformisme social et est très critique envers ceux qui disent une chose en face et une autre dans son dos. Son insatisfaction découle de sa conviction que la plupart des gens sont hypocrites, et il aspire à un idéal de sincérité et d'honnêteté. Bien qu'il ne ressente pas de jalousie envers les autres, il est dégoûté par leur comportement hypocrite, ce qui le pousse à s'isoler et à critiquer la société.
QU'EST CE DONC QUE LA JALOUSIE
AU SENS LITTERAL DU TERME ?
La jalousie est une émotion secondaire qui représente des pensées et sentiments d'insécurité, de peur et d'anxiété concernant la perte anticipée ou pas d'un statut, d'un objet ou d'un lien affectif ayant une importante valeur personnelle. La jalousie est un mélange d'émotions comme la colère, la tristesse, la frustration et le dégoût. Elle ne doit pas être confondue avec l'envie.
La jalousie est familièrement liée aux relations humaines. Certains témoignages exposent qu'elle est perçue dans toutes les cultures.
QUE DIRE DE LA JALOUSIE CHEZ SHAKESPEARE
La jalousie est un thème central dans la tragédie d'Otello de William Shakespeare. Le personnage d'Otello est rongé par la jalousie envers sa femme, Desdémone, en raison des insinuations trompeuses de son officier, Iago. Cette jalousie le pousse à commettre des actes tragiques, y compris le meurtre de Desdémone. L'intrigue tourne autour de la manière dont la jalousie consume Otello, le conduisant à sa perte. La pièce explore les aspects destructeurs de la jalousie et ses conséquences tragiques.
VAN DONGEN ET LES FEMMES
Kees van Dongen était un artiste néerlandais du XXe siècle, surtout connu pour ses portraits de femmes sensuelles et élégantes. Sa carrière a été influencée par le mouvement fauviste, qui privilégiait les couleurs vives et les formes simplifiées.
Dans ses peintures de femmes, Van Dongen cherchait souvent à capturer leur beauté et leur féminité. Il utilisait des couleurs vives et des coups de pinceau expressifs pour rendre leur peau lumineuse et leur donner une présence forte sur la toile.
Les femmes représentées dans les peintures de Van Dongen étaient souvent des figures de la haute société, des danseuses de cabaret ou des courtisanes. Il aimait les représenter dans des tenues luxueuses et provocantes, mettant en valeur leur sensualité et leur érotisme. Ses portraits sont souvent empreints d'une certaine extravagance, avec des femmes aux coiffures audacieuses et aux regards perçants.
Van Dongen a également été influencé par les mouvements artistiques de son époque, tels que l'impressionnisme et l'art japonais, ce qui se reflète dans ses choix de couleurs et de compositions. Son utilisation de couleurs vives et contrastées était souvent associée à des émotions fortes et à un plaisir de vivre.
Les femmes représentées dans les peintures de Van Dongen étaient souvent des muses pour l'artiste. Il était fasciné par leur beauté et leur pouvoir de séduction, et cela transparaît dans son travail. Ses portraits de femmes sont souvent désinhibés et audacieux, reflétant l'esprit de liberté et de plaisir qui caractérise son époque.
En résumé, Van Dongen a consacré une grande partie de sa carrière à peindre des femmes. Il était intéressé par leur beauté et leur sensualité, et utilisait des couleurs vives et des coups de pinceau expressifs pour les représenter. Les femmes dans ses peintures étaient souvent des figures de la haute société ou des danseuses de cabaret, et étaient souvent représentées de manière provocante et extravagante.
BRIGITTE BARDOT ET VAN DONGEN
Kees van Dongen était un artiste peintre néerlandais, connu pour ses portraits de femmes, influencé par le mouvement Fauviste. Il est surtout célèbre pour ses peintures vives et colorées.
Brigitte Bardot, quant à elle, est une actrice, chanteuse et militante française, connue pour sa beauté et son sex-appeal dans les années 1950 et 1960. Elle fut l'une des premières icônes du cinéma français, et avait un style audacieux et provocateur.
BIOGRAPHIE de Kees VAN DONGEN
Kees van Dongen de son nom de naissance Cornelis Theodorus Maria van Dongen, est un peintre néerlandais, naturalisé français le 31 janvier 1929, né le 26 janvier 1877 à Delfshaven (Rotterdam) et mort le 28 mai 1968 à Monaco.
Kees van Dongen naît à Delfshaven en 1877, alors une commune de la banlieue de Rotterdam qui en devient un arrondissement en 1886, dans une famille appartenant à la classe moyenne. Il est le deuxième d'une fratrie de quatre enfants. En 1892, à l'âge de 16 ans, Kees van Dongen commence ses études à l'Académie royale des beaux-arts de Rotterdam, où il travaille avec J. Striening et J. G. Heyberg. Durant cette période (1892-1897), Van Dongen fréquente le Quartier rouge du port, où il dessine des scènes de marins et de prostituées.
Il fait également la connaissance d'Augusta Preitinger (« Guus »), comme lui étudiante en peinture à l'Académie.
D'inspiration anarchiste, il illustre en 1895 avec Jan Krulder l’édition hollandaise de l'ouvrage de Pierre Kropotkine intitulé L’Anarchie.
En 1897, il demeure à Paris pour plusieurs mois, vivotant dans le quartier des Halles.
Il y retourne en décembre 1899 pour rejoindre Guus, avec qui il habite impasse Girardon. Ils se marient le 11 juillet 1901 en l'église Saint-Pierre de Montmartre.
À Paris, il rencontre aussi Félix Fénéon, par lequel il se voit confier en 1901 un numéro de L'Assiette au beurre, Petite histoire pour petits et grands nenfants.
En 1904, il expose au Salon des indépendants et se lie avec Maurice de Vlaminck et Henri Matisse. Bientôt, il commence à exposer ses œuvres à Paris, notamment l’exposition controversée de 1905 du Salon d'automne, où exposait également, entre autres, Henri Matisse. Les couleurs vives de leurs œuvres seront à l’origine du nom de ce groupe de peintres : les fauves. Il enseigne également à l'Académie Vitti. En 1911, il expose à la galerie Bernheim, rue Richepanse.
Il présente une autre peinture, le Châle espagnol, au Salon d’automne 1913 ; elle représente Guus, vêtue seulement d’un châle jaune parsemé de fleurs, et de bas de la même couleur. La nudité représentée est jugée outrageante, et le tableau est retiré dès le lendemain de l'ouverture.
En 1917, Van Dongen entame une relation avec une femme mariée, personnalité mondaine, la couturière Léa Jacob, dite Jasmy. Leur relation dure jusqu'en 1927.
Après la Première Guerre mondiale, il s'installe près du bois de Boulogne, notamment à la villa Said, et fréquente les milieux privilégiés. Il a vécu notamment dans le palais Rose du Vésinet, appartenant à la marquise Luisa Casati.
Guus et Kees divorcent en 1921.
Il est décoré chevalier de la Légion d'honneur en 1926 et officier de la Légion d'honneur en 1954. Mais ce n'est qu'en 1929 qu'il obtient la nationalité française.
Il préside le jury de Miss France 1929 et de Miss France 1939.
Il a aussi été brièvement membre du mouvement expressionniste allemand, Die Brücke.
En octobre 1941, en compagnie des peintres et sculpteurs Charles Despiau, Paul Belmondo, Louis-Aimé Lejeune, Derain, Dunoyer de Ségonzac, de Vlaminck, Van Dongen accepta de participer à un « voyage d’études » en Allemagne organisé par Arno Breker. La contrepartie de ce déplacement, vivement « conseillé » par le gouvernement allemand, devait être la libération d'artistes français alors prisonniers de guerre. Ce voyage dans l'Allemagne nazie très largement exploité par la propagande leur fut à tous sévèrement reproché. En juin 1946, le Comité national d'épuration des artistes peintres, dessinateurs, sculpteurs et graveurs institué par les pouvoirs publics le frappe d'une interdiction professionnelle d'exposer, de vendre et de publier pendant un an à compter, rétroactivement, du 1er septembre 1944.
Il a été incinéré au cimetière Saint-Pierre à Marseille, mais ses cendres n'y reposent pas.
Kees van Dongen est le frère du sculpteur Jean van Dongen. Il avait épousé en 1953 Marie Claire Huguen (1915-2017), mère de son fils Jean-Marie.
Domiciles à Paris
Durant son séjour de 1897/1898 à Paris, Van Dongen est hébergé par un compatriote. Lorsqu'il y retourne en 1899 pour rejoindre sa future femme Augusta Preitinger, dite Guus, il s'installe avec elle rue Ordener, à Montmartre, quartier auquel il restera fidèle quelques années, logeant entre ses nombreux voyages tantôt sur la butte, au 10, impasse Girardon (1900) puis au Bateau-Lavoir (1906-1907), tantôt près des boulevards, au 5, rue Saulnier (1909). Puis, à l’instar d'autres artistes, tels que Modigliani et Picasso, il passe la Seine pour habiter à Montparnasse, au 33, rue Denfert-Rochereau (1912-1917, actuelle rue Henri-Barbusse) qu'il quitte pour s’installer avec Jasmy Jacob dans un hôtel particulier au 29, villa Saïd, une impasse privée près du bois de Boulogne. Entre 1920 et 1930, il partagea son temps et son activité entre Cannes, Deauville, Venise et Paris. En 1921, il fit un voyage à Venise. Entre 1922 et 1932, il s'installe dans un magnifique hôtel particulier au 5 rue Juliette-Lamber à Paris 17e (où une plaque a été inaugurée en octobre 2021) avant de transférer son atelier en 1934-1935 à Paris 8e au 75, rue de Courcelles.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Les mots sur la jalousie de Shakespeare
mis en musique par Verdi
https://youtu.be/Uq517L5XdS4?si=kTO_PQsI7kfHwAQd
Otello sonne les doubles retrouvailles de Verdi avec la scène et avec Shakespeare. Loin d’être dépassé par la modernité de ses contemporains, le compositeur signe un nouveau chef-d’oeuvre, admirablement servi par le livret, aussi efficace que poétique, d’Arrigo Boito.
Otello marque le retour de Verdi à la scène
Après Aïda, créé au Caire en 1871, Verdi annonce qu’il se retire de la scène lyrique. Cependant, une rencontre 8 ans plus tard va le faire changer d’avis: Arrigo Boito. Près de 20 ans les sépare, mais Verdi va très vite développer une grande complicité avec lui. D’autant que Boito n’est pas seulement librettiste mais aussi compositeur. Il comprend donc à merveille les besoins de Verdi quant au livret. Après un remaniement de Simon Boccanegra, les deux compères se lancent dans l’adaptation de l’uns des chef-d’œuvres de Shakespeare : Othello.
Ce n’est pas la première fois que Verdi se frotte au dramaturge britannique. En 1847, le théâtre de Florence avait créé son opéra Macbeth, d’après la pièce du même nom. Le Roi Lear l’avait aussi tenté à plusieurs reprises, sans que le projet n’aboutisse. En 1881, Verdi et Boito mettent en chantier Otello, suggéré par l’éditeur Riccordi. Il faudra 6 ans au compositeur pour terminer ce nouvel ouvrage.
Arrigo Boito produit un livret condensé et poétique
Shakespeare avait puisé son sujet dans un roman de l’Italien Cinthio, Le More de Venise, publié en 1565. Otello, général de l’armée vénitienne, est l’époux comblé de Desdémone. Mais son subordonné Iago parvient à lui faire croire qu’elle lui est infidèle, et Otello finit par tuer l’innocente. Pris de remords en découvrant la vérité, il se suicide. Pour Jean-Michel Brèque, la pièce de Shakespeare « était vouée tôt ou tard à la mise en musique, [car ses] caractères sont, paradoxalement, ceux d’un opéra verdien : force des passions, pouvoir de sympathie qui émane des héros, netteté des contrastes, lignes pures de l’action, c’est ce que Verdi a toujours recherché dans ses scénarios et que l’on retrouve dans Rigoletto, La Traviata etc. »
Boito concentre l’action, dans un souci de rigueur dramatique et d’équilibre, qualités non négligeables pour un livret d’opéra efficace. En particulier il introduit une unité de temps et de lieu. Tout se passe sur l’île de Chypre, « terre ouverte sur le large mais néanmoins lieu clos, espace tragique circonscrit où les personnages n’ont de recours qu’en eux-mêmes. » (Jean-Michel Brèque) Boito soigne particulièrement la fin des actes, qui produisent ainsi beaucoup d’effet : le duo d’amour (acte I), le serment (acte II), la crise de nerfs d’Otello (acte III), et enfin son suicide. Il ne se contente d’ailleurs pas de réorganiser le matériau shakespearien, ni de remplacer les mots parfois crus par des tournures plus poétiques. Il ajoute carrément le Credo de Iago et l’Ave Maria de Desdémone. La caractérisation des personnages, l’un dans sa noirceur, l’autre dans son angélisme, n’en est que plus accentuée.
Le personnage de Iago a fait couler beaucoup d’encre. Pour certains, cet homme ne supporte simplement pas d’être dépassé. Il envie à Cassio sa beauté, à Otello son courage et sa noblesse d’âme. Le premier a, de plus, été promu par le second au grade militaire qu’il convoitait. Iago est un mauvais perdant, jaloux de ses compagnons. Pour d’autres, il incarne le Mal et tente de détruire l’humain en tirant les ficelles. C’est une figure de Méphistophélès illustrée par son Credo, profession de foi démoniaque. Si l’égoïsme caractérise Iago, il ne s’en révèle pas moins un très fin psychologue. Il sait que Desdémone, généreuse, prendra la défense de Cassio. Il a décelé la faille d’Otello et insinue en lui le lent poison du doute. Machiavélique, sa seule erreur est d’avoir cru détenir l’obéissance absolue de sa femme Emilia. Elle le trahira finalement, mais trop tard, effrayée par l’ampleur de ses manigances.
Verdi met toujours un soin méticuleux aux répétitions de ses créations. Otello ne fait pas exception et le vieux maître (74 ans) préside aux séances de travail, non sans avoir recommandé de ne laisser entrer personne qui ne soit pas de la production. Même pour la générale, les journalistes envoyés tout exprès par la presse étrangère doivent rester dehors ! L’opéra est finalement créé le 5 février 1887 et remporte un triomphe.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
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