ALBERT ANDRÉ (1869-1954) LA PEINTURE FAUVE À LA FRANÇAISE


ALBERT ANDRÉ (1869-1954) 

LA PEINTURE FAUVE À LA FRANÇAISE





L'HORLOGER D'EVERTON 

roman de Georges Simenon

L'Horloger d'Everton est un roman de Simenon publié en 1954.

Il a été écrit la même année à Shadow Rock Farm, une grande maison de Lakeville au Connecticut où Simenon vivait à l'époque.

Le roman se déroule à Everton (État de New-York), à Indianapolis et à Liberty (New-York), dans les années 1950 (date de rédaction). Il a été adapté en 1974 sous le titre L'Horloger de Saint-Paul par Bertrand Tavernier.

Le sentiment paternel nourrit ce roman fondé sur le thème de l’incommunicabilité entre un père et un fils. Le récit, fait du point de vue du père, détaille ses tentatives pour obtenir un signe d’affection ou de connivence qu’il finit soudain par ne plus espérer que dans un autre avenir, à peine entrevu.





RÉSUMÉ DU ROMAN 

Alors qu’il travaillait dans une manufacture de montres à Waterbury (Connecticut), Dave Galloway a épousé Ruth, une femme volage qui l’a quitté en lui laissant un bébé de six mois.

À partir de ce moment, Dave a sacrifié sa vie d’homme pour se consacrer à un idéal de père exclusivement tourné vers le bonheur de son fils. C’est pour être sans cesse auprès du jeune Ben qu’il est allé ouvrir un petit commerce d’horlogerie dans un village paisible de l’État de New York ; et il croit avoir gagné l’affection de ce garçon qui devient adolescent sans poser apparemment de problèmes.

Un samedi soir, Ben ne rentre pas chez son père. Celui-ci ne tarde pas à apprendre qu’il s’est enfui avec une adolescente, Lillian Hawkins, dans l’intention de gagner un autre État où la législation permettra au couple de se marier. Mais, en chemin pour se procurer argent et voiture, les jeunes gens ont commis un meurtre et, le dimanche soir, dans l’Indiana, ils sont arrêtés après une fusillade (car Ben est armé) au cours de laquelle un membre de la police est blessé. Atterré, Dave trouve auprès de son ami et voisin, le menuisier Frank Musak, un peu de réconfort, puis il décide de se rendre en avion à Indianapolis où son fils est incarcéré.




Mais Ben, qui ne s’intéresse qu’à sa petite amie, refuse de voir son père. Il garde la même attitude lorsque ce dernier l’accompagne durant le transfert en avion pour Liberty où doit avoir lieu le jugement et, au moment du procès, les quelques mots échangés, dans le bureau de l’Attorney, entre le père anxieux et le fils décontracté ne feront que confirmer chez Ben une sécheresse de cœur inexplicable. Condamné à la prison à vie, le jeune homme accueillera les visites de son père avec l’indifférence quasi muette d’un étranger.

Cherchant à comprendre, Dave se dit que les Galloway sont de l'espèce de ceux qui courbent la tête, mais avec une pointe de révolte. Son père, en prenant un jour une liberté qu’on lui reprocha durement, lui-même en épousant Ruth pour défier les camarades, son fils en tuant un homme, ne se retrouvent-ils pas solidaires ? Et qu’en sera-t-il de l’enfant, conçu dans l’union éphémère de Ben et de Lillian, à qui Dave se prépare déjà à parler ?





UNE BRÈVE HISTOIRE 

DE LA VILLE DE LYON AU XIXe SIÈCLE

Au XIXe siècle, Lyon était une ville en pleine expansion industrielle, spécialisée dans le textile, la soie et la métallurgie. Cette période a vu l'essor du quartier de la Croix-Rousse, dont les pentes raides ont été aménagées en terrasses pour accueillir les ateliers de tissage et les logements des ouvriers.

La ville a également connu d'importants bouleversements urbanistiques, avec la destruction des remparts et l'aménagement de nouvelles places et avenues, telles que la place Bellecour et la rue de la République.

La population lyonnaise a considérablement augmenté au XIXe siècle, passant de 140 000 habitants en 1801 à plus de 400 000 en 1901. Cette croissance démographique a entraîné des problèmes sociaux tels que la surpopulation, la pauvreté et les maladies.



Malgré cela, Lyon a vu l'émergence d'une nouvelle classe bourgeoise, enrichie par le commerce et l'industrie, qui a développé un certain nombre de traditions culturelles, telles que la gastronomie, la soierie et les arts de la table.

Le XIXe siècle a également été marqué par des événements politiques importants, tels que les révolutions de 1830 et de 1848, qui ont vu la ville de Lyon prendre une part active dans les mouvements pour l'égalité et la liberté.

En fin de compte, Lyon au XIXe siècle était une ville prospère, fière de son patrimoine culturel et industriel, mais confrontée aux défis de la modernité et à la nécessité d'adapter ses structures sociales et urbaines pour répondre aux besoins d'une population en croissance rapide.




L'HORLOGER DE SAINT PAUL

L'Horloger de Saint-Paul est un film français coécrit et réalisé par Bertrand Tavernier, sorti en 1974. 


SYNOPSIS DU FILM 

Michel Descombes (Philippe Noiret), séparé puis veuf, un horloger bon vivant du quartier Saint-Paul, à Lyon, vit seul avec son fils Bernard. Un matin, deux policiers se présentent à sa boutique et le questionnent sur son fils, sans lui dire ce qui lui est arrivé. Il est immédiatement accompagné hors de Lyon sur le lieu où sa camionnette a été retrouvée, vide. Là, le commissaire Guilboud (Jean Rochefort) lui apprend que son fils a tué un homme.

Bernard poursuit sa cavale, avec sa petite amie Liliane. Celui qu'il a tué, c'est Razon, un vigile de l'entreprise où elle travaillait. Très mal vu des salariés, il l'a fait licencier pour un vol de transistor dont il est seul « témoin », et il semble qu'il ait au moins harcelé sexuellement et peut-être violé Liliane, ce qui serait la véritable cause de cette accusation. Les jeunes gens sont muets sur ce fait, Bernard disant seulement qu'il a « tué une ordure ».




Tout au long de l'enquête, Michel se met à douter et à culpabiliser, se disant qu'il ne connaît pas son fils. Bernard et Liliane sont finalement arrêtés sur l'île de Bréhat, Bernard, qui n'explique toujours pas plus clairement son acte, refuse d'abord de voir son père. Tant son avocat que le commissaire Guilboud, qui se révèle un flic humain, conseillent à Michel de convaincre Bernard de mettre l'accent sur l'aspect sexuel de l'affaire, jugeant que plaider le crime passionnel permettrait d'obtenir des circonstances atténuantes. Il les éconduit en leur disant que c'est à son fils de décider de sa défense.

Michel se solidarise de plus en plus avec son fils, ce qu'il proclame lors du procès. Celui-ci est condamné à vingt ans de prison et Michel est atterré. Leurs échanges au parloir de la prison montrent, à la fin du film, qu'une véritable connivence s'est installée entre eux.




BIOGRAPHIE D'ALBERT ANDRÉ (1869-1954)

Il est originaire de Lyon, Albert André se destine d'abord à une carrière d'avocat avant de se tourner vers la peinture. Il étudie à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon et de Paris, où il se lie d'amitié avec Pierre Bonnard et Edouard Vuillard, membres du groupe des Nabis. Influencé par ces derniers, il développe un style post-impressionniste, caractérisé par des couleurs vives et une utilisation des formes simplifiées.

Albert André s'installe à Paris en 1895 et expose régulièrement au Salon des Indépendants et au Salon d'Automne. Il est également lié au mouvement Fauve et participe à l'exposition de la galerie Druet en 1907 qui marque la naissance officielle de ce courant artistique.



Albert André est surtout connu pour ses natures mortes, ses compositions florales et ses paysages, souvent représentant la campagne française, qu'il peint avec une grande sensibilité et une grande attention aux nuances de couleurs. Il est l'un des peintres les plus appréciés de son temps et reçoit de nombreuses commandes de la part de collectionneurs et d'institutions publiques.

Après sa mort en 1954, sa réputation commence à décliner, mais il est aujourd'hui considéré comme l'un des grands artistes du début du XXe siècle et ses œuvres sont conservées dans de nombreux musées français et étrangers.




LE COURANT ET LE STYLE FAUVE EN PEINTURE

Le courant et le style Fauve ont émergé à la fin des années 1890 en France et ont perduré jusqu'au début des années 1900. Les artistes Fauves ont rejeté les conventions traditionnelles de la peinture et ont adopté un style plus expressif et spontané.

Le mouvement était caractérisé par des couleurs vives et éclatantes, souvent appliquées avec des coups de pinceau rapides et visibles. Les sujets étaient souvent des paysages, des portraits et des nus, mais les artistes Fauves ont également exploré des thèmes abstraits et symboliques.

Les artistes Fauves les plus célèbres étaient Henri Matisse, André Derain, Maurice de Vlaminck, Raoul Dufy et Georges Braque. Leur style a influencé d'autres mouvements artistiques tels que l'Expressionnisme allemand et le Cubisme.

Le courant Fauve a été très controversé à l'époque, mais reste aujourd'hui l'un des mouvements les plus influents de la peinture moderne.




UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

"Lobet den Herm" ("Louez le Seigneur") de Schein

https://youtu.be/o9by7h81FL0?si=QLoDv6MihMaDGe7X




Johann Hermann Schein (1586-1630) Compositeur et poète allemand. 

Schein est le premier Allemand à s'inspirer des nouveautés de la musique baroque italienne (style concertant, monodie, basse figurée) et à les utiliser dans un contexte luthérien. On note cependant que, contrairement à Schütz, le musicien est resté toute sa vie en Allemagne. Ses premières références sont probablement l'édition allemande du Cento concerti ecclesiastici de Lodovico Viadana.

Toujours contrairement à Schütz qui n'écrit que de la musique religieuse, Schein se consacre à parts égales à la musique séculière et à la musique d'église, la quasi-totalité restant vocale. Il est l'auteur des textes profanes. Durant sa vie, il alterne ainsi recueils de musique religieuse et de musique profane, parfois de circonstance, pour certaines festivités. L'inspiration madrigaliste italienne et sa profonde dévotion contraste particulièrement avec d'autres pièces, inspirées de chansons à boire. L'expressivité de certaines de ses œuvres rejoint le niveau de celles de Schütz. En exemple, on peut citer les motets de Fontaine d'Israël (1623) où le compositeur déclare tenter d'exprimer toute la puissance de la prosodie du texte allemand dans le style madrigal italien.

Il n'a écrit qu'un seul recueil de musique instrumentale, son Banchetto musicale datant de 1617. Celui-ci contient 20 suites et variations, et constitue l'un des plus anciens témoignages — et des plus réussis — de cette forme musicale. Les suites sont conçues comme de la musique d'accompagnement pour les dîners à la cour de Weissenfels et de Weimar, et devaient être exécutées sur un ensemble de violes. Elles sont constituées d'une série de danses : pavane, gaillarde, courante pour finir par une allemande.



VOUS AVEZ BON GOÛT !​ 

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

(​L'Histoire de l'Art​ en Musique)

https://vincentdelaplageculturejai.blogspot.com/

LES LUMIÈRES DE VERSAILLES

​(Histoire Moderne en Musique)​

https://leslumieresdeversailles.blogspot.com/

SING SANG SUNG  

(Pop anglaise traduite)​

https://singsangsungenglishmusic.blogspot.com/

CINÉ CINÉMA 

 (Netflix)​

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