L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE VLAHO BUKOVAC (1855-1922)

 

L'EXPOSITION UNIVERSELLE 

DE VLAHO BUKOVAC (1855-1922)



Une des caractéristiques les plus notables de l'ouvrage réside dans la réprobation universelle que subissent les artilleurs dans leur projet : celui-ci, en effet, par suite de l'aplatissement de la Terre aux pôles, est susceptible de provoquer un abaissement ou une élévation du niveau des eaux, pouvant atteindre 8 415 mètres. Le projet tel qu'il est conçu risque donc d'assécher complètement l'Atlantique Nord et la mer Méditerranée, d'élever l'archipel des Açores ou celui des Bermudes à l'altitude de l'Himalaya, de noyer complètement le Sud de l'Afrique comme de l'Amérique latine, ainsi que tout l'Extrême-Orient de la Sibérie à Java, d'élever de plusieurs milliers de mètres l'Australie et ses parages, etc.

Jules Verne réussit toutefois à dédramatiser cette catastrophe en faisant faire au principal calculateur une grossière erreur de départ, erreur qui, multipliée, aboutira à l'échec total du projet. Par ailleurs, au nom du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, l'auteur ironise sur le fait que les populations locales n'aient pas été consultées.



SANS DESSUS DESSOUS, 

UN ROMAN DE JULES VERNE (1889)

Sans dessus dessous est un roman d'anticipation de Jules Verne, paru en 18891, dans lequel certains personnages de De la Terre à la Lune réapparaissent.

Comme dans plusieurs romans publiés à la fin de sa vie (notamment Face au drapeau, Les Cinq Cents Millions de la Bégum ou La Chasse au météore), Jules Verne, tout en conservant le ton scientifique dont il use ordinairement dans ses Voyages extraordinaires, dénonce les excès d'une vision scientiste et rationnelle du monde, en usant d'un ton fortement teinté d'ironie envers ses héros.



Les protagonistes de Sans dessus dessous, qui sont les artilleurs du Gun-Club de Baltimore, ayant projeté d'envoyer un projectile se poser sur la Lune, tentent ici de mettre en application une des revendications exprimées lors du meeting de Tampa-Town (De la Terre à la Lune) : redresser l'axe de rotation de la Terre pour le rendre perpendiculaire au plan de l'écliptique ! L'opération projetée est censée se faire au moyen d'un prodigieux coup de canon, tiré d'un emplacement tenu secret pendant presque toute la durée du livre. Et le prétexte donné est l'exploitation du charbon des zones arctiques (mais les protagonistes avouent eux-mêmes être bien plus intéressés par la démonstration de puissance en elle-même qu'est le redressement planétaire).

Pour répondre aux critiques d'amateurisme scientifique reçues au sujet de livres précédents, Jules Verne fait rédiger par son ami Albert Badoureau un « Chapitre supplémentaire » explicatif présent en fin d'ouvrage.



BIOGRAPHIE DE VLAHO BUKOVAC 

Vlaho Bukovac, né Biagio Faggioni le 5 juillet 1855 à Cavtat et mort le 23 avril 1922 à Prague, est un artiste peintre croate (Dérivé de Ragusa « Dubrovnik » anciennement « Raguse »).

Vlaho Bukovac est formé à l'école des Beaux-Arts de Paris avec Alexandre Cabanel, il expose au Salon des artistes français.

Médaille de bronze de l'Exposition universelle de Paris de 1889. il retourne dans son pays en 1893, et enseigne à l'Académie des beaux-arts de Prague, il a pour élève le peintre, sculpteur et graveur France Kralj (sl) (1895-1960), les peintres Milan Konjović, Kosta Hakman, Emil Filla...




LE SALON DES ARTISTES FRANÇAIS 

ET LA PEINTURE DE VLAHO BUKOVAC 

Le Salon des artistes français est une exposition d'art qui se tient chaque année, début février, à Paris dans le cadre d'Art Capital.

Il présente des peintures, de la photographie, etc.

Se tenant depuis 18801, il a succédé au Salon de l'Académie des beaux-arts, héritière de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Le Salon annuel est organisé par la Société des artistes français seulement depuis 1881. La Société des artistes français est reconnue d'utilité publique par un décret du 11 mai 1883.




Le 1er mai 1880 s'ouvre au palais des Champs-Élysées le « Salon des artistes français », premier du nom, remplaçant le salon de peinture et de sculpture.

Le 27 décembre 1880, Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts demande aux artistes ayant été admis à ce salon en mai de se constituer en « Société des artistes français », laquelle est désormais destinée à gérer cet événement, à savoir « l'exposition annuelle des Beaux Arts en lieu et place de l'État ». La fin du monopole public est entérinée en 1881 et d'autres salons vont pouvoir naître au fil des années suivantes à Paris.

Dès 1890, en effet, des jeunes peintres comme Lucien Simon, conduits par des maîtres tels qu'Auguste Rodin et Pierre Puvis de Chavannes, lassés de l'autoritarisme académique du Salon des artistes français, créent un nouveau salon et rejoignent la Société nationale des beaux-arts, plus ouverte aux idées nouvelles.



En 1893, Raymond Poincaré précisait d'ailleurs face aux sociétaires la vision du ministre Ferry et la mission publique : « Jules Ferry avait voulu messieurs que vous fussiez libres et que le gouvernement n'étendît pas sur vous l'apparence même de son autorité. Mais pas plus que vous, il n'avait admis que la neutralité de l'Etat pût dégénérer en indifférence. Il n'entendait pas que l'administration s'avisât de vous régenter, de vous surveiller ou de vous contrôler; il considérait, en revanche, qu'elle ne devait rien épargner pour vous aider et pour contribuer, d'accord avec vous, au développement de l'art français. Tels sont les sentiments dans lesquels ont persévéré tous ses successeurs et dont est également pénétré, messieurs, le ministre actuel. »

En 1895, le même Poincaré rappelait que « […] L'État, messieurs, est impartial et éclectique. Il ne donne pas de conseils, il ne propage pas de théories. […] La tâche de l'État n'est donc pas de favoriser des genres, de donner des directions, d'immobiliser la vie dans le cadre des leçons artificielles.[…] »



La Société des artistes français est composée d'un bureau élu par le comité. Les sociétaires élisent les membres du comité et un jury pour chaque section. Le jury est élu pour trois ans parmi les sociétaires médaillés d'or.

La photographie a été introduite dans les statuts de la société en 2014. Les sections peinture, sculpture, architecture, gravure étaient constituées dès l'origine.




Depuis 1901, la Société des artistes français expose sous la nef du Grand Palais à Paris.

Elle tenait Salon auparavant au Palais de l'Industrie démoli pour l'Exposition universelle de 1900 et remplacé par le Grand Palais. Un concours d'architecture est lancé en 1894. Il est destiné à concevoir un Palais des Arts. Ce concours est remporté par des architectes sociétaires des artistes français : Albert-Félix-Théophile Thomas, Charles Girault, Henri Deglane et Albert Louvet. Le chantier commence en 1898, la construction dure deux ans et le bâtiment est inauguré pour l'Exposition universelle de Paris de 1900. Ce monument est maintenant classé monument historique.

Parmi les sociétaires des artistes français, beaucoup ont participé à la construction du Grand Palais6.



L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS DE 1889 

ET VLAHO BUKOVAC 

L'Exposition universelle de Paris de 1889 est la dixième Exposition universelle organisée. Elle se tient du 5 mai au 31 octobre 1889. Son thème est la Révolution française, dans le cadre du centenaire de cet événement. C'est à l'occasion de cette Exposition commémorative que la tour Eiffel est construite.

L'Exposition universelle de 1889 est répartie sur 96 hectares dans Paris : le Champ-de-Mars et le Palais du Trocadéro accueillent l'art et l'industrie, tandis que l'esplanade des Invalides est dédiée aux expositions des colonies françaises et du ministère de la Guerre, faisant de cette manifestation la première véritable Exposition coloniale de l'histoire de France. Par exemple, pour figurer le Cambodge, une pagode d'Angkor est créée à partir de moulages et de pièces exposées au Palais du Trocadéro.



Un proche collaborateur du baron Haussmann, Adolphe Alphand, ingénieur à la ville de Paris, chargé du service des promenades et plantations, organise l'Exposition. On peut y voir :La galerie des Machines. Considérée comme le plus beau des pavillons, elle est l'œuvre de l'architecte Ferdinand Dutert. Sa nef principale de 110 mètres de large par 420 mètres de long, est la plus importante structure métallique d'Europe, jusqu'à sa démolition en 1909. L'écrivain Huysmans, ravi par sa beauté, la compare à une cathédrale du xixe siècle. Les pavillons de l'art et de l'industrie mettent également en évidence l'émergence de l'École de Nancy et l'arrivée de l'Art nouveau en France. C’est l'illustration même de la révolution industrielle en marche.



Le palais des Beaux-Arts et des Arts libéraux. Également situé sur le Champ-de-Mars, il est l'œuvre de l'architecte Jean Camille Formigé.

Le palais des Industries est aménagé par Joseph Bouvard. En son centre, le Grand Dôme Central est, durant l'Exposition, le premier bâtiment à utiliser l'électricité à grande échelle ; la fontaine située devant lui, œuvre de Jules Coutan, a un jeu de lumières électriques qui changent de couleur au son de la musique jouée par une fanfare militaire. De plus, les visiteurs ont la possibilité d'écouter, par théâtrophone, des morceaux d'opéra transmis depuis le Palais Garnier. Cette prouesse technique est l’œuvre de M. Vigreux.

Le palais de la Guerre situé aux Invalides a une façade de cent cinquante mètres avec des portiques sous forme d'arc de triomphe. Ce pavillon rassemble une impressionnante collection d'armes dont une série venant du Japon.



L'histoire de l'habitation humaine, un ensemble de 44 maisons édifié par l'architecte Charles Garnier et retraçant l'évolution de l'habitat de la Préhistoire à la Renaissance sur l'ensemble du globe. Il en subsiste la maison scandinave, remontée à Champigny-sur-Marne.

Le pavillon de l'Argentine est construit par l'architecte Albert Ballu.

Une reconstruction de la Bastille et de son voisinage, avec une cour intérieure couverte d'un plafond bleu décoré de fleurs de lys (80 avenue de Suffren).

Un zoo humain, le « village nègre », composé de quatre-cents êtres humains vivant sous occupation coloniale était situé dans une cité exotique édifiée sur le Champ-de-Mars, avec un pavillon célébrant les colonies et protectorats français.

Le spectacle Wild West Show de Buffalo Bill, qui rencontre un succès énorme ; la championne de tir Annie Oakley s'y produit.



Le chemin de fer Decauville, qui est l’une des attractions préférées des visiteurs. Il circule entre le Champ de Mars et les Invalides sur une distance de 3 km, traversant deux tunnels : celui de la tour Eiffel et celui de l'Alma. Cette ligne provisoire transporte 6 342 446 voyageurs payants. Ce chemin de fer est inauguré le 4 mai 1889. Par la suite, le ministère des Transports autorise l'utilisation de chemins de fer à voie étroite pour le transport des personnes sans les dérogations auparavant obligatoires.

Sous la tour Eiffel, une fontaine dessinée par Saint-Vidal.

Deux ballons captifs à hydrogène pur, qui emmènent les touristes admirer l'Exposition de haut : l'un, avenue Kléber, de 5 035 m3 (Gabriel Yon et Louis Godard - 12 passagers), l'autre, boulevard de Grenelle, de 2 600 m3 (Lachambre - 10 passagers). Le rappel au sol est assuré par des treuils à vapeur.

la restauration est présente entre autres via le pavillon Bouillon Duval



UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Dvorak Danse slave N°2 op 46 Duo Fromentin-Plancade

https://youtu.be/k5WF8duTt8U




Antonín Dvořák (1841-1904) est un compositeur tchèque romantique du XIXe siècle. Compositeur prolixe, simple et patriotique, héritier du romantisme musical allemand, Antonín Dvořák introduit dans son langage musical des éléments du folklore de Bohème ou de Moravie, évoquant ainsi la nature et la culture tchèque et slave.

Fils du boucher-aubergiste d’un village, Antonín Dvořák apprend le violon, puis étudie à l’école d’orgue de Prague. Pendant les 10 ans où il occupe le poste d’alto solo à l’orchestre du Théâtre de Prague, il découvre le répertoire lyrique et symphonique européen, sous la baguette de chefs d’orchestre prestigieux tels Richard Wagner, Hans von Bülow, Franz Liszt ou encore Bedřich Smetana.



Grâce à son amitié avec Johannes Brahms , Leoš Janáček et Hans von Bülow**,** ses œuvres sont diffusées en Europe et il s’impose rapidement comme Le compositeur tchèque. Antonín Dvořák voyage beaucoup, en particulier en Angleterre, puis aux Etats-Unis où il dirige le Conservatoire national de New York jusqu'en 1895.

Après les décès de son père et de son ami Piotr Tchaïkovski , la nostalgie de son pays le fait revenir dans sa Bohème natale, où il se consacre dans ses dernières années au poème symphonique et à l’opéra. Il meurt le 1er mai 1904.

L’œuvre de Dvořák, au caractère parfois nostalgique mais finalement optimiste, est considérable dans tous les genres. Il a su donner ses lettres de noblesse à la musique populaire slave en l’introduisant dans les grandes formes classiques (symphonies, concertos, quatuors etc…) sans en détruire l’essence. Antonín Dvořák a su découvrir l’essence d’un art national dont la musique est restée un des meilleurs symboles, et qui permettra à ses héritiers Josef Suk, Leoš Janáček ou Bohuslav Martinů, d’atteindre une originalité profonde.


VOUS AVEZ BON GOÛT !​ 

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

(​L'Histoire de l'Art​ en Musique)

https://vincentdelaplageculturejai.blogspot.com/

LES LUMIÈRES DE VERSAILLES

​(Histoire Moderne en Musique)​

https://leslumieresdeversailles.blogspot.com/

SING SANG SUNG  

(Pop anglaise traduite)​

https://singsangsungenglishmusic.blogspot.com/

CINÉ CINÉMA  

(Netflix)​

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