LES ILLUMINATIONS DE FÉLIX VALLOTTON (1865-1925)

 

LES ILLUMINATIONS 

DE FÉLIX VALLOTTON 

(1865-1925)




"J'ai embrassé l'aube d'été.

Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombres ne quittaient pas la route

du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes

se levèrent sans bruit.

La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.

Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.

Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq.

A la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre,

je la chassais.

En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu

son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.

Au réveil il était midi."


Arthur Rimbaud (1854-1891)

Les Illuminations (1886)





Arthur Rimbaud (1854-1891) était un poète français emblématique du mouvement symboliste et l'une des figures les plus influentes de la littérature française. Né à Charleville, en France, Rimbaud a commencé à écrire de la poésie à un jeune âge et a rapidement acquis une réputation pour sa créativité et son style novateur.

Les "Illuminations" sont l'une des œuvres les plus célèbres de Rimbaud. Publié en 1886, après sa retraite précoce de la poésie à l'âge de 19 ans, ce recueil posthume rassemble cinquante textes en prose poétique. Les "Illuminations" se distinguent par leur langage surréaliste, leurs images vives et leur exploration de l'inconscient et de la spiritualité.




Les poèmes des "Illuminations" sont souvent considérés comme des expressions de l'état d'esprit tourmenté et visionnaire de Rimbaud. Ils couvrent une gamme de thèmes, allant des expériences sensorielles et des paysages exotiques à des méditations sur l'amour, la mort et l'existence humaine. L'œuvre a influencé de nombreux écrivains et artistes ultérieurs, et elle est appréciée pour sa puissance évocatrice et sa rupture avec les conventions poétiques traditionnelles.

Malgré sa brève carrière littéraire, Rimbaud a laissé une empreinte durable dans le monde de la poésie. Son travail audacieux et révolutionnaire continue d'inspirer les générations d'artistes et de lecteurs, et il est considéré comme l'un des grands poètes français de tous les temps.




BIOGRAPHIE DE FÉLIX VALLOTTON

Félix Vallotton (1865-1925) était un peintre et graveur suisse-français. Né à Lausanne, en Suisse, Vallotton a étudié l'art à Paris, où il est devenu un membre actif du mouvement des Nabis, un groupe d'artistes influencé par le symbolisme et le postimpressionnisme.

Vallotton était connu pour son approche réaliste et son utilisation de couleurs vives et contrastées. Il était particulièrement renommé pour ses gravures sur bois, qui présentaient des compositions audacieuses et des jeux de lumière saisissants. Ses sujets variaient, allant de paysages et natures mortes à des scènes de la vie quotidienne, en passant par des portraits et des nus.




Au cours de sa carrière, Vallotton a également été actif en tant que critique d'art, écrivant pour des revues et participant à des expositions. Son travail a été largement reconnu et a influencé de nombreux artistes de son époque. Il a également été associé au mouvement du réalisme magique.

Félix Vallotton est décédé en 1925 à l'âge de 60 ans, mais son héritage artistique continue d'être apprécié et étudié aujourd'hui. Ses œuvres se trouvent dans des collections de renom à travers le monde, notamment au Musée d'Orsay à Paris et au Metropolitan Museum of Art à New York.




QU'EST-CE QUE LE MOUVEMENT NABIS ?

Le mouvement des Nabis était un groupe d'artistes postimpressionnistes actif en France à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Le terme "Nabi" vient de l'hébreu et signifie "prophète" ou "illuminé". Les artistes du mouvement étaient souvent associés à des idées symbolistes et cherchaient à créer des œuvres d'art empreintes de spiritualité et de mystère.

Les Nabis étaient influencés par des mouvements tels que le symbolisme, l'Art nouveau et le japonisme. Ils expérimentaient de nouvelles formes d'expression artistique, cherchant à combiner les aspects décoratifs, symboliques et expressifs dans leurs œuvres. Ils utilisaient souvent des couleurs vives, des contours simplifiés et des compositions audacieuses.




Les sujets abordés par les Nabis étaient variés, allant des scènes de la vie quotidienne aux paysages, en passant par les natures mortes et les portraits. Parmi les artistes les plus connus associés au mouvement des Nabis, on peut citer Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Maurice Denis, Paul Sérusier et bien sûr, Félix Vallotton.

Bien que le mouvement des Nabis ait été relativement court, il a eu une influence significative sur l'art moderne et a contribué à l'émergence de mouvements ultérieurs tels que le fauvisme et le cubisme. Les œuvres des Nabis sont appréciées pour leur esthétique originale et leur exploration de nouvelles possibilités artistiques.




POURQUOI UNE MUSIQUE EST D'UN BONHEUR CONTAGIEUX ?

La musique a le pouvoir d'évoquer des émotions profondes et de créer une connexion entre les individus. Lorsqu'il s'agit de la musique d'un bonheur contagieux, plusieurs facteurs entrent en jeu :

Rythme entraînant : Les rythmes énergiques, les mélodies accrocheuses et les motifs répétitifs dans la musique peuvent stimuler notre système nerveux et inciter notre corps à bouger et à se sentir vivant. Cela crée une sensation de plaisir et de bonheur.

Harmonie et sonorités positives : Les accords et les harmonies majeures sont souvent associés à des émotions joyeuses et positives. Les notes et les sonorités agréables peuvent déclencher une réponse émotionnelle positive et propager un sentiment de bonheur à ceux qui l'écoutent.




Paroles optimistes : Les paroles d'une chanson peuvent véhiculer des messages positifs, des histoires inspirantes ou des récits de bonheur et de célébration. Lorsque les paroles sont porteuses d'espoir et d'optimisme, elles peuvent élever l'humeur et susciter des émotions positives chez les auditeurs.

Association personnelle : La musique est souvent liée à des souvenirs, des expériences ou des moments particuliers de la vie d'une personne. Lorsqu'une chanson évoque des souvenirs heureux et positifs, elle peut raviver ces émotions et créer une atmosphère de bonheur contagieux.

Il est important de noter que l'expérience de la musique et l'émotion qu'elle suscite peuvent varier d'une personne à l'autre en fonction de ses goûts musicaux, de son contexte culturel et de ses expériences individuelles. Ce qui procure un bonheur contagieux pour une personne peut être différent pour une autre.




SUR UN AIR DE FRANCIS POULENC (1899-1963)

Litanies à la Vierge noire de Poulenc 

- Orchestre philharmonique de RF dirigé - Mikko Franck

https://youtu.be/kJR5-8ZhNrQ




Francis Poulenc est un compositeur français de la première moitié du XXème siècle.

Auteur de près de 200 mélodies, il s’illustre aussi dans d’autres genres (opéra, musique d e chambre, œuvres pour piano, un opus important de musique sacrée ), et laisse des écrits qui témoignent de l’attachement qu’il porte à la langue.

Poulenc découvre le piano grâce à sa mère, qui lui parle des classiques, et grâce au pianiste Ricardo Viñes, son mentor spirituel, qui l’initie à la musique de son temps (Claude Debussy, Eric Satie, Manuel de Falla …). Viñes lui permet de s’introduire dans les cercles artistiques du moment, où il fréquente par exemple Jean Cocteau et Max Jacob. C’est notamment la découverte d’Igor Stravinski qui sera déterminante pour sa carrière de compositeur.

Au tout début de sa carrière, Poulenc prend part à la création du Groupe des Six (en référence au Groupe des Cinq russes), composé d’Arthur Honegger, Darius Milhaud, Georges Auric, Louis Durey et Germaine Tailleferre : ces compositeurs s’assemblent pour réagir contre le romantisme, le wagnérisme, et dans une moindre mesure, l’impressionnisme. Même s’il reste autodidacte en grande partie, Poulenc étudie la composition avec Charles Koechlin dans les années 1920, et découvre le style de Gabriel Fauré dont Koechlin était l’élève. Entre commandes et inspirations plus personnelles, Poulenc crée aléatoirement ballets, parfois non dénués d’humour (Les Animaux modèles, 1942), œuvres religieuses (Messe en sol majeur, 1937) ou œuvres instrumentales (Concert champêtre pour la claveciniste Wanda Landowska (1928), Sinfonietta, 1947). Il reste très attaché à la voix qu’il met en avant dans ses nombreuses mélodies mais aussi dans des opéras, comme Les Dialogues des Carmélites (1957) ou La Voix humaine (1958).

Poulenc fait alterner dans ses pièces un grand sérieux, qui semble aller de pair avec sa foi profonde, et un sens prononcé de l’amusement et de la fantaisie. La diversité de ses créations souligne un style assuré et inspiré, qui rend compte de l’éclectisme esthétique dans le traitement de l’orchestre et de la voix, tout en restant bien ancré dans la tonalité/modalité_._




Les deux Poulenc

Il y a deux Francis Poulenc. Celui de ses jeunes années, Poupoule comme le surnomment ses amis, amateur de guinguettes et de music-hall, compositeur du ballet érotique Les Biches (1923) et des Chansons Gaillardes (1926).

Ce Francis libertin doit bientôt cohabiter avec un double plus sérieux et, surtout, très croyant. Car suite à un pèlerinage qu’il effectue sur les terres de Rocamadour, en 1936, Poulenc retrouve la foi catholique inculquée par son père. Dès lors, de nouveaux sujets s’ajoutent à sa liste d’inspirations : la religion, d’une part, mais aussi l’angoisse, la mélancolie et, plus tardivement, la mort.




Un premier succès exotique

Kati moko, mosi bolou - Ratakou sira, polama ! Ce ne sont ni des insultes ni de vieilles incantations, mais les paroles du premier succès de Poulenc, la Rhapsodie Nègre. Pour cette oeuvre, Poulenc a ironiquement choisi Honoloulou, le poème d’un soi-disant écrivain africain répondant au nom peu commun de Makoko Kangourou.

Si la partition de la Rhaposdie Nègre n’a pas du tout plu au directeur du Conservatoire de Paris, elle est en revanche très applaudie au Théâtre du Vieux-Colombier, où l’oeuvre est créée en 1917. Parmi les spectateurs siègent d’ailleurs Maurice Ravel et Igor Stravinsky. A tout juste 18 ans, Poulenc fait désormais partie des Nouveaux jeunes musiciens en vogue.




L’esprit guinguette

Les grands-parents maternels de Poulenc possèdent une ‘maison de campagne’ à Nogent-sur-Marne, 10 kilomètres à l’ouest de la capitale. Adolescent puis jeune homme, Francis se plaît à y séjourner pendant l’été, et apprécie tout particulièrement l’atmosphère des guinguettes et bals musettes des bords de Marne.

Ces joyeux souvenirs de jeunesse se retrouvent à travers plusieurs de ses œuvres, notamment ses mélodies (dans le choix des poèmes qu’il met en musique comme dans leur esthétique musicale). « Je range Cocardes [ndlr : l’un de ses premiers recueils] dans mes “œuvres Nogent” avec odeur de frites, d’accordéon, de parfum Piver. En un mot : tout ce que j’ai aimé à cet âge et que j’aime encore » (Poulenc, dans son Journal de mes mélodies)




Acte de résistance à l’Opéra de Paris

Lorsque Serge Lifar, chorégraphe à l’Opéra de Paris, passe commande d’une oeuvre auprès de Francis Poulenc en 1942, la France est alors sous le joug de l’armée allemande, et les officiers nazis assistent régulièrement aux spectacles du Palais Garnier. Ce que Lifar et ces officiers ne savent pas, c’est que Poulenc fait partie du Front national des musiciens, une organisation proche de la Résistance…

Créé en 1941, ce Front encourage (entre autres) la représentation d’œuvres interdites ou l’incorporation discrète d’airs patriotiques pendant les concerts. C’est ce que va faire Poulenc dans son ballet Les animaux modèles, créé en août 1942 au Palais Garnier. Face à un parterre d’officiers nazis, il fait jouer quelques notes de Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine. Un air de revanche et de patriotisme que (fort heureusement) nul ne reconnaît alors…




Amoureux de peinture

Parmi les fréquentations mondaines et artistiques de Francis Poulenc, on trouve autant de musiciens que de poètes ou d’artistes-peintres. Le compositeur est d’ailleurs passionné par l’art de la peinture et dit posséder un esprit concret, une imagination visuelle.

Il faut dire qu’il est le témoin d’importantes révolutions picturales : le fauvisme de Matisse, le cubisme de Picasso, les œuvres inclassables de Klee ou Chagall… En 1956, il publie Le Travail du peintre, un recueil de sept mélodies composées sur des textes de Paul Eluard qui rendent hommage aux grands artistes-peintres de son temps.




Parisien jusqu’aux os

Francis Poulenc est né dans le très chic 8ème arrondissement de Paris, à quelques pas de l’église de la Madeleine. Et la capitale lui colle à la peau… « Lorsque je reste des semaines à travailler loin de Paris, c’est vraiment avec un cœur d’amoureux que je retrouve ma ville », écrit-il ainsi dans son Journal de mes mélodies (1993).

A Paris, Poulenc connaît du beau monde, et entre les concerts ou expositions de ses nombreux amis, les soirées mondaines ou les défilés de Coco Chanel et Christian Dior, il ne lui reste plus beaucoup de temps pour se consacrer à la composition… Le voilà donc contraint de s’exiler hors de la capitale pour se concentrer et, en 1927, il fait l’acquisition d’une maison en Touraine. Dans cette demeure qu’il baptiste le Grand Coteau, il vient de temps à autre se reposer et achever ses partitions.




Mots(no)maniaque

Francis Poulenc fait partie des grands maîtres français de la prosodie, des compositeurs qui ont su parfaitement accorder leur musique aux mots. Plus encore qu’une qualité, il s’agit pour lui d’une quête. Poulenc veut être « le musicien des poètes », discute longuement avec ses amis littéraires et chanteurs pour tenter d’atteindre la plus juste mise en valeur des textes.

« Je surveille chaque note, fais attention aux bonnes voyelles sur les sons aigus [...] je crois qu’on comprendra tout », écrit-il au baryton Pierre Bernac pendant la composition du Dialogue des Carmélites (1957). Une bonne intention qui se transforme très vite en intransigeance : Poulenc n’est pas tendre avec ceux qui ne lui semblent pas respecter ses intentions.

« Horrible journée !!! Une dame vient de miauler, un quart d’heure durant, à la radio des mélodies qui pourraient être de moi ! [...] On massacre souvent mes pièces de piano mais jamais tant que mes mélodies » (F. Poulenc, Journal de mes mélodies, le 3 nov. 1939)





Très inspiré par Babar

En 1940, l’Histoire de Babar est un best seller. Tous les enfants sont pris de passion pour ce petit éléphant qui, menacé par les chasseurs, s’enfuit de la forêt et découvre le ‘monde des hommes’. Les jeunes cousins et neveux de Poulenc n’échappent pas à la règle, et quand leur oncle Francis séjourne avec eux à Brive-la-Gaillarde, ils le pressent de raconter (en musique) les aventures de l’éléphanteau.

Francis Poulenc s’installe donc au piano, son instrument de prédilection (et de formation), et improvise quelques accords ou mélodies pour chaque péripétie endurée par le courageux Babar : la mort de sa maman, la fuite hors de la forêt, l’arrivée en ville… Plutôt satisfait du résultat (et certainement acclamé par ses petits cousins), il publiera la partition de l’Histoire de Babar en 1949. Cette oeuvre pour piano est aujourd’hui considérée comme l’une de ses plus abouties.




Compositeur en autoformation

On a dit que Francis Poulenc avait deux personnalités, l’une frivole, l’autre pieuse. Dans sa formation, on trouve aussi deux trajectoires. La première est celle, traditionnelle, de l’élève : bien qu’il ne soit pas passé par le conservatoire, Poulenc étudie le piano avec le célèbre Ricardo Viñes, par le biais duquel il rencontre Erik Satie, puis perfectionne sa technique de composition auprès de Charles Koechlin.

Parallèlement à ces indispensables leçons ‘techniques’, Poulenc travaille en autodidacte. Depuis ses études classiques au Lycée Condorcet jusqu’à ses premières années de succès en tant que compositeur, il étudie par lui-même les œuvres de Debussy, Schubert et Stravinsky - ses premiers coups de cœur - et se plonge dans les grands traités de composition.




En quête de postérité

« Égarons nos biographes futurs » écrit-il en 1959 à la chanteuse Suzanne Peignot. Car Poulenc ne perd jamais le nord… Lui qui a dévoré la correspondance de Debussy et publié quelques lettres de Chabrier a bien conscience que les chercheurs et mélomanes passent au crible toute trace laissée par un ‘grand compositeur’.

Et c’est ce à quoi il aspire, être un ‘grand compositeur’ ! Poulenc surveille donc ses écrits, use de ses relations et manie à merveille les nouveaux supports que sont le disque et la radio. Concernant le disque, il fait très tôt enregistrer ses œuvres. Dès 1928. Quant à la radio, il accepte volontiers de s’y confier et produit lui-même une émission, A bâtons rompus, en 1948.

Déjà dans les années 1940, Francis Poulenc se rapproche de certains journalistes et musicologues afin que soit rédigée sa biographie. Celle-ci ne sera publiée qu’en 1964, un an après sa mort, par le critique musical Jean Roy. Mais que le compositeur repose en paix : depuis, un grand nombre d’écrits lui ont été consacrés.





VOUS AVEZ BON GOÛT !​ 

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

(​L'Histoire de l'Art​ en Musique)

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LES LUMIÈRES DE VERSAILLES

​(Histoire Moderne en Musique)​

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