LA DOUCE FOLIE DE BRUEGHEL L'ANCIEN


LA DOUCE FOLIE  

DE BRUEGHEL L'ANCIEN 



Pieter Brueghel l'Ancien. La Tour de Babel (1563). Huile sur bois, 114 × 155 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne. Ancien Testament. Après le Déluge, les hommes entreprennent la construction d'une immense tour dans le pays de Shinar. Son sommet doit toucher le ciel. Dieu les en empêche en brouillant leur langage (ils ne se comprennent plus) et en les dispersant sur toute la terre. Brueghel semble s'être inspiré du Colisée qu'il avait vu lors de son séjour à Rome. En bas à gauche, on aperçoit le roi Nemrod, le premier roi après le Déluge, selon la légende biblique.


BIOGRAPHIE DE PIETER BRUEGEL L’ANCIEN

Considéré comme le peintre nordique le plus important du milieu du XVIe siècle, Bruegel est l’auteur d’une peinture inclassable et novatrice. Probablement né à Breda dans le Brabant septentrional, l’artiste est d’abord apprenti chez Pieter Coeck Van Aelst à Anvers. Dès 1550, il participe à la réalisation d’un triptyque commandé par la Guilde des gantiers de Malines. Deux ans plus tard, il est reçu comme maître à la Guilde des peintres d’Anvers avant de voyager en Italie, à Lyon et dans les Alpes suisses. Collaborateur du miniaturiste Ginlio Clovio à Rome, il dessine ensuite des planches pour l'atelier de gravure de Hieronymus Cock. C’est en 1557 qu’il réalise la série de sept gravures intitulée ‘Sept péchés capitaux’, puis ‘La Chute des anges rebelles’ et ‘Le Suicide de Saül’. Erudite et sociale, sa peinture dépasse alors l'art des primitifs flamands et s’émancipe de celui des Italiens au travers de tableaux de la vie populaire comme de scènes bibliques. L’artiste séjourne ensuite à Amsterdam avant de s'établir à Bruxelles où il épouse Mayken Coeck, la fille de son ancien maître. Enseveli à Notre-Dame-de-la-Chapelle à Bruxelles, Bruegel l’Ancien laisse à la postérité un oeuvre colossal, véritable passerelle entre le Moyen Age et la Renaissance.



Pieter Brueghel l'Ancien. Paysage avec la parabole du semeur (1557). Huile sur bois, 70 × 102 cm, Galerie d'art Timken, San Diego, Etats-Unis. Le semeur jette des graines au hasard mais seules celles qui tombent dans la bonne terre germe et sont productives (Évangile selon saint Matthieu). Pour les chrétiens, cela signifie que Dieu s'adresse à tous et qu'il appartient à tous de recevoir ou non son message. Le titre est un prétexte religieux. Le tableau est en fait un beau paysage imaginaire comme en créait Joachim Patinir dès le début du siècle. Jan Brueghel de Velours poursuivra dans ce genre.

Pieter Brueghel l'Ancien se lie avec Hans Franckert, un marchand originaire de Nuremberg, qui est aussi son commanditaire. Van Mander rapporte les équipées des deux compères :

« Un marchand, du nom de Hans Franckert, lui commanda de nombreux tableaux. C'était un excellent homme qui était fort attaché au peintre. A eux deux, Franckert et Brueghel prenaient plaisir à aller aux kermesses et noces villageoises, déguisés en paysans, offrant des cadeaux comme les autres convives et se disant de la famille de l'un des conjoints. Le bonheur de Brueghel était d'étudier ces mœurs rustiques, ces ripailles, ces danses, ces amours champêtres qu'il excellait à traduire par son pinceau, tantôt à l'huile, tantôt à la détrempe, car l'un et l'autre genre lui étaient familiers. C'était merveille de voir comme il s'entendait à accoutrer les paysans à la mode campinoise ou autrement, à rendre leur attitude, leur démarche, leur façon de danser. Il était d'une précision extraordinaire dans ses compositions et se servait de la plume avec beaucoup d'adresse pour tracer de petites vues d'après nature. » 




Pieter Brueghel l'Ancien. Paysage avec la chute d'Icare (v. 1558). Huile sur toile marouflée sur bois, 73,5 × 112 cm, Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles. Mythologie grecque. Dédale et son fils Icare fuient la vengeance de Minos, roi légendaire de Crête et fils de Zeus. Dédale pense qu'il serait possible de voler comme les oiseaux. Il décide de fabriquer des ailes avec de la cire et des plumes. Mais son fils Icare, grisé par cette expérience, s'approche trop du soleil. La cire fond et Icare meurt en tombant dans la mer. Sans le titre du tableau, peu nous importeraient les jambes d'Icare qui dépassent ridiculement de la mer en contrebas. L'artiste se moque. Les gens sérieux (le laboureur, le pâtre) ne s'intéressent pas à Icare. Drôle mais un peu court. Ce sont les rêveurs qui changent le monde. Beau paysage imaginaire en tout cas. 

MICHEL FOUCAULT

Histoire de la folie à l'âge classique

Première parution en 1972


Édition du premier titre

Collection Tel (n° 9), Gallimard

Parution : 23-10-1976

«C'est, en principe, une histoire de la folie qu'on enferme, du Moyen Âge au XIXe siècle ; c'est, plus profondément, à travers l'étude de cette structure qu'est l'internement, une tentative pour établir un dialogue entre folie et déraison ; c'est enfin une esquisse de ce que pourrait être "une histoire des limites – de ces gestes obscurs, nécessairement oubliés dès qu'accomplis, par lesquels une culture rejette quelque chose qui sera pour elle l'Extérieur.» Maurice Blanchot.




Pieter Brueghel l'Ancien. Les proverbes flamands (1559). Huile sur bois, 117 × 163 cm, Staatliche Museen, Berlin. Également titré Le Monde renversé ou La Huque bleue, ce tableau est l'un des premiers où l'artiste laisse libre court à son regard mi ironique, mi-poétique sur le monde qui l'entoure en représentant une profusion de petits personnages agités sur fond de paysage plus ou moins imaginaire. Il s'agit de l'illustration de proverbes courants à l'époque et connus de tous (de 85 à 118 proverbes sur le tableau !). Par exemple, au premier plan à droite, figure une roue avec un bâton illustrant l'expression encore en usage aujourd'hui : « mettre des bâtons dans les roues ».



Foucault a écrit en 1954 un premier ouvrage sur une thématique proche, Maladie mentale et psychologie. Histoire de la folie. Elle a été rédigée essentiellement à Uppsala en Suède, ville où Michel Foucault avait un poste d'enseignant de français depuis 1955. Il avait accès à la bibliothèque Carolina Rediviva où il a puisé l'essentiel de sa documentation. Le directeur pressenti était Sten Lindroth (sv), professeur d'histoire des idées et des sciences de l'université de la même ville, mais celui-ci rejeta le travail présenté. L'ouvrage est achevé à Cracovie et ce sont finalement Georges Canguilhem et Daniel Lagache qui acceptent d'en être les rapporteurs. La lecture de l'Andromaque que fait Foucault dans sa thèse est vue comme un écho à Maurice Blanchot (sans oublier l'aspect déterminant du concept d'« absence d’œuvre » chez Blanchot). Par ailleurs, le rapport entre la création et l'égarement dans la relation entre la folie et l’œuvre (dont Antonin Artaud, Friedrich Hölderlin, Gérard de Nerval, Friedrich Nietzsche sont les témoins selon Foucault) rappelle l'évocation par Blanchot de l'expérience du désœuvrement comme condition de la production littéraire (dans L'Espace littéraire, en 1955).

L'ouvrage est publié chez Plon en 1961 dans la collection de Philippe Ariès. La première édition est dédiée à Eric M. Nillson, futur réalisateur de télévision.




Pieter Brueghel l'Ancien. Les jeux d'enfants (1560). Huile sur bois, 116 × 161 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne. Le tableau comporte environ 250 enfants pratiquant 84 jeux dans les rues d'une bourgade flamande avec une ouverture vers la campagne à gauche permettant de donner de la profondeur à la composition.




Pieter Brueghel l'Ancien. La Chute des anges rebelles (1562). Huile sur bois, 117 × 162 cm, Musées royaux des Beaux-arts de Belgique, Bruxelles. Ce tableau fait partie de la série des œuvres couvertes de multiples personnages, mais l'inspiration est clairement du côté de Jérôme Bosch : thème religieux, obsession du mal. Le mythe judéo-chrétien de la chute des anges rebelles comporte des variantes mais il s'agit d'anges (le bien) s'étant détournés de leur créateur pour rallier le démon (le mal). Évidemment, cette trahison entraîne leur chute, provoquée par Dieu. Ici, saint Michel en armure, aidé d'anges loyaux (en blanc), chasse une infinité de créatures déchues figurées comme plus ou moins monstrueuses. 


Une exclusion en remplace une autre

Foucault commence par une analyse au Moyen Âge, notant notamment comment les lépreux furent parqués hors de la société des vivants. Il y eut peut-être jusqu'à 19 000 léproseries à travers la chrétienté, cette précision étant fondée sur Matthieu Paris. Cette question amène à se demander que deviendront les léproseries, une fois la lèpre disparue : « (…) ces structures resteront. Dans les mêmes lieux souvent les jeux de l'exclusion se retrouveront, étrangement semblables deux ou trois siècles plus tard ».

À partir de là, Foucault trace une histoire de l'idée de maladie mentale au xve siècle, et de l'intérêt accru pour l'emprisonnement au xviie siècle en France. Un repère est donné : c'est la fondation par un décret, en 1656, d'un « hôpital général », qui servira de lieu d'internement pour des fous, mais aussi des pauvres, des criminels. Le lieu sera à la fois vecteur de répression et de charité. Toutes ces « confusions » posent donc question.




Pieter Brueghel l'Ancien. Le triomphe de la mort (v. 1562). Huile sur bois, 117 × 162 cm, musée du Prado, Madrid. Vaste paysage apocalyptique constituant une allégorie de la mort, représentée sous différentes formes : combat, exécution, suicide, crime, etc. L'influence de Jérôme Bosch est évidente. Comme pour La chute des anges rebelles, ci-dessus, outre les qualités esthétiques, l'intérêt principal aujourd'hui se situe dans la représentation du mental des hommes de l'époque. Imprégnés de religiosité, ils sont hantés par le mal et la douleur qui d'ailleurs sont omniprésents dans leur environnement (maladies, guerres, etc.).




Pieter Brueghel l'Ancien. Paysage avec la fuite en Egypte (1563). Huile sur bois, 37,1 × 55,6 cm, Institut Courtauld, Londres. Très beau paysage imaginaire allant vers l'infini, à la Patinir. On pourra comparer avec le chef-d'œuvre de Patinir de 1520 : Le repos pendant la fuite en Egypte.




Pieter Brueghel l'Ancien. Le Portement de Croix (1564). Huile sur bois, 124 × 170 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne. Ou La montée au calvaire. Le Christ porte sa croix au milieu d'une nuée de personnages divers, dont Marie, assise au premier plan. Le paysage est imaginaire avec un improbable moulin hérissé au sommet d'un piton rocheux. Le calvaire apparaît en haut à droite au milieu d'un cercle de petits personnages.


L'internement des fous, hérétiques, criminels et libertins

Bientôt cependant (Première partie, chapitre III) des précisions sont données. Il y eut bien des lieux réservés aux seuls fous : l'Hôtel-Dieu accueillera seulement des aliénés, Bethlem à Londres n'accueillera que des « lunatiques », bien que par ailleurs les « fous », les « furieux » soient mélangés, confondus avec d'autres internés, jusqu'en prison.

Il s'agit alors de questionner la différence entre ces deux lieux. Quand seuls des fous sont internés, il s'agit bien d'une volonté médicale, ce qui n'est pas le cas ailleurs. De plus, Foucault suggère que la confusion que nous percevons dans l'internement est une vision qui n'est pas « juste », puisqu'elle porte sur l'âge classique un regard actuel, et qu'il s'agit donc bien plus de comprendre, non une erreur de l'âge classique, mais bien une « expérience homogène » de l'exclusion, des « signes positifs », une « conscience positive ».

Allant plus loin, Foucault remarque que les asiles réservés aux fous ne sont pas nouveaux à l'âge classique. La nouveauté qu'apporte cette période, ce sont bien les lieux qui mélangent fous et autres, charité et répression. En effet, Foucault précise l'existence d'hôpitaux réservés aux fous : à Fez au viie siècle, à Bagdad au xiie siècle, puis au Caire au siècle suivant…




Pieter Brueghel l'Ancien. Chasseurs dans la neige (1565). Huile sur bois, 117 × 162 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne. Cette composition est un des quatre tableaux consacrés au cycle des saisons. Il s'agit du premier paysage enneigé peint par Brueghel, peut-être inspiré de la page février des Très Riches Heures du duc de Berry (1410-1416). Mais le paysage est ici l'élément principal alors qu'il n'était qu'accessoire chez les frères Limbourg. Au cours des années suivantes Brueghel reprendra le thème de la neige dans quatre autres tableaux.




Pieter Brueghel l'Ancien. La danse de la mariée en plein air (v. 1566). Huile sur bois, 119,4 × 157,5 cm, Detroit Institute of Arts, Detroit. Représentation pleine de mouvement et aux couleurs vives d'une noce paysanne. Brueghel connaissait bien le sujet pour avoir participé à de telles festivités avec son ami Hans Franckert.


Maladie de l'âme

Enfin, la folie aurait été reconnue comme une maladie de l'âme, puis avec Freud, comme une maladie mentale.

Foucault accorde une grande attention à la façon dont le statut de fou passa de celui d'un être occupant une place acceptée, sinon reconnue, dans l'ordre social, à celui d'un exclu, enfermé et confiné entre quatre murs.

Foucault étudie les différentes manières et tentatives de traitement des fous, et plus particulièrement les travaux de Philippe Pinel et William Tuke. Foucault présente clairement les traitements appliqués par ces deux hommes comme non moins autoritaires que ceux de leurs prédécesseurs. Ainsi l'asile et les méthodes de Tuke n'auraient principalement consisté qu'en la punition des individus reconnus comme fous jusqu'à ce qu'ils apprennent à agir normalement, les forçant effectivement à se comporter à la manière d'êtres parfaitement soumis et conformes aux règles admises. De façon similaire, le traitement des fous par Pinel semble n'avoir été qu'une version étendue de la thérapie par aversion, y incluant des traitements tels que la douche glacée et l'utilisation des camisoles de force. Pour Foucault, ce type de traitements ne revient qu'à brutaliser le patient à répétition jusqu'à ce que celui-ci intègre la structure du jugement et de la punition.



Pieter Brueghel l'Ancien. Les mendiants (1568). Huile sur bois, 18,5 × 21,5 cm, musée du Louvre, Paris. Cinq mendiants, culs-de-jatte et autres estropiés, se traînent péniblement sur leurs béquilles, dans la cour ensoleillée d'un hôpital de briques rouges. Ils semblent sur le point de se séparer pour aller demander l'aumône dans différents endroits, tout comme la femme de l'arrière-plan qui tend une sébile. Au dos du tableau une inscription flamande proclame : "Courage, estropiés, salut, que vos affaires s'améliorent". » (Notice musée de Louvre). Encore une fois, il apparaît que Brueghel a observé attentivement et sans doute dessiné préalablement des mendiants physiquement handicapés car le réalisme des postures et des mimiques est saisissant : « une œuvre très forte malgré son petit format. 


MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Monteverdi - Vespro della Beata Vergine - Gardiner

https://youtu.be/0FXECUmqBxQ




Claudio Monteverdi Compositeur italien (Crémone 1567 – Venise 1643) dont l’œuvre marque la transition entre musique de la Renaissance et musique baroque.

Dans le cadre d’études humanistes, Monteverdi étudie l’orgue, la viole, le chant et le contrepoint, auprès de Marc Antonio Ingegneri. Après avoir publié de petits cantiques sacrés et des madrigaux à 4 voix, il se fait connaître à vingt ans lors de la parution de son premier Livre de madrigaux  à 5 voix ; les deux suivants suivent de peu – il y en aura huit en tout. En 1590, Monteverdi est engagé par le duc Vincenzo de Mantoue, comme instrumentiste puis une décennie après comme maître de chapelle. Il se consacre aux madrigaux et à la musique sacrée (Les Vêpres de la Vierge ), mais également au genre nouveau de l’opéra, d’abord avec L’Orfeo  en 1607. Cette œuvre scénique reprend le même sujet que L’Euridice  de Peri  (1600), le mythe d’Orphée et Eurydice ; c’est un immense succès, qui marque d’après certains la naissance de l’opéra. En 1608, le Lamento issu de l’Arianna, deuxième ouvrage lyrique de Monteverdi, suscite un tel engouement que Monteverdi en réutilise deux fois la musique.

En 1613, Monteverdi devient maître de chapelle de San Marco de Venise, poste qu’il occupe jusqu’à sa mort. Il compose une œuvre abondante, principalement des livres de musique religieuse, mais aussi beaucoup d’œuvres dramatiques dont la majorité sont perdues aujourd’hui. De cette période, il nous reste cependant deux opéras majeurs, Le retour d’Ulysse dans sa patrie  (1640) et Le couronnement de Poppée  (1643).

Le style de Monteverdi symbolise l’évolution de la polyphonie, caractérisée par l’abandon définitif du système modal et l’apparition des effets propres au baroque, comme l’adresse plus directe à la sensibilité des auditeurs grâce à la mise en valeur d’une voix soliste.




Pieter Brueghel l'Ancien. Le repas de noces (1568). Huile sur bois 114 × 164 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne. Ou La noce paysanne. Ce tableau complète le précédent pour fournir une vision réaliste des noces paysannes du 16e siècle. L'abondance alimentaire est de mise et seule la mariée s'abstient. Les qualités de dessinateur du peintre apparaissent dans les mouvements des personnages, visiblement saisis sur le vif, et dans l'effet de perspective suivant la ligne de fuite de la table. Les couleurs chaudes et la lumière tamisée évoquent la convivialité.


VOUS AVEZ BON GOÛT !​ 

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

(​L'Histoire de l'Art​ en Musique)

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​(Histoire Moderne en Musique)​

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