LE BATEAU IVRE DE JOAQUIN SOROLLA (1863-1923)

 

LE BATEAU IVRE 

DE JOAQUIN SOROLLA 

(1863-1923)




"Comme je descendais des Fleuves impassibles,

Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :

Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,

Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.


J’étais insoucieux de tous les équipages,

Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.

Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,

Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.


Dans les clapotements furieux des marées,

Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants,

Je courus ! Et les Péninsules démarrées

N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants..."


Le bateau ivre

Arthur Rimbaud


Arthur Rimbaud a écrit ce poème sous forme de métaphore du point de vue d'un bateau pour décrire le voyage difficile de la vie. Le bateau selon lui prend beaucoup d’eau, ce qui le fait devenir 'ivre' et se perdre. En coulant, le bateau voit de nombreux sites merveilleux, laids et vivants, comme une baleine en décomposition, des plantes phosphorescentes qui semblent se réveiller et chanter. Lorsqu'il avait écrit ce texte, Rimbaud avait 16 ans. 

Son idéalisme juvénile sur la valeur de la poésie était à son apogée et semble si évident dans ce poème. Il se voyait comme un visionnaire et décrivait le bateau comme une personne qui voit et comprend le monde dans toute sa laideur, sa beauté et sa transcendance. 


"...Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.

Toute lune est atroce et tout soleil amer :

L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.

Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !


Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache

Noire et froide où vers le crépuscule embaumé

Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche

Un bateau frêle comme un papillon de mai.


Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,

Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,

Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,

Ni nager sous les yeux horribles des pontons."


Le bateau ivre

Arthur Rimbaud


Cependant, le poème se termine amèrement par le bateau qui souhaite et espère la mort. Aucun autre poème n'a été discutté, analysé et commenté plus que le Bateau Ivre durant ce dernier siècle tellement il est apparent qu'il n'ya aucune limite au Symbolisme utilisé dans ce texte et toutes n'ont pas encore divulgué tous ses secrets.




Le poème a été écrit en 1871 et a été envoyé par lettre à Paul Verlaine en septembre 1871. Ce dernier le publiera dans la revue Lutèce en 1883. Il a été écrit à la première personne du point de vue d'un bateau à la dérive après le massacre de tous ses passagers. La description de la trajectoire erratique du navire, son assaut de tempêtes et les immenses déchets de l’océan reflètent le tourment de l’âme du poète. Le poème a été écrit en partie en défit et réponse au poème de Charles Baudelaire 'Le Voyage' dans lequel ce dernier faisait la distinction entre art et réalité.




Le Bateau Ivre décrit le voyage fantastique du poète depuis les frontières de la subjectivité conventionnelle et du sens commun à travers une séquence de décors de plus en plus surréalistes, se terminant dans un océan d'extase où toutes les références fixes ont disparu, les catégories de toutes les expériences sensorielles sont floues, et la poésie et le poète sont mêlés dans une métamorphose sans fin. 

Il décrit aussi le voyage du voyant qu'il était dans un bateau ivre libéré de toutes contraintes et plongé dans un monde de mer et de ciel qui vibre aux rythmes érotiques d'une force dynamique universelle. Le voyant lui-même est à la recherche extatique d'un idéal non identifié qu'il semble entrevoir à travers le tumulte aquatique. Mais les monstres menacent, le rêve se brise dans le cataclysme universel, la lassitude et la pitié de soi prennent le dessus, et le bateau et le voyant capitulent. 


"... Presque île, ballottant sur mes bords les querelles

Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.

Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles

Des noyés descendaient dormir, à reculons !


Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,

Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,

Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses

N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;


Libre, fumant, monté de brumes violettes,

Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur

Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,

Des lichens de soleil et des morves d'azur ..."


Le bateau ivre

Arthur Rimbaud


Ici, Rimbaud a réussi à faire correspondre la forme à la vision. Un rythme martelant fait avancer le poème par enjambement à travers les vers avec des rimes internes et des répétitions enthousiastes qui montent en allitération comme avec la houle de la mer imaginée. Des images d’une vivacité saisissante jaillissent et se fondent de manière inattendue dans la furtive clarté des hallucinations et l’évocation poétique des couleurs, du mouvement et de la sensation des eaux entraînent directement les sens du lecteur.

Le poème est composé de 100 vers d'une série de 25 quatrains. Il est considéré comme révolutionnaire dans son utilisation demesurée de l'imaginaire et du symbolisme. Il est l'un des plus longs et peut-être l'un des meilleurs poèmes d'Arthur de Rimbaud.




LES DERNIERS JOURS DE RIMBAUD

Ses lettres adressées à ses amis, à sa famille, ses récits de voyages publiés dans les journaux à la fin des années 1880 témoignent de cette incroyable modernité et de l'émotion qu'elles produisent toujours sur les lecteurs aujourd'hui. Nous sommes le 30 avril 1891, installé à Harrar en Abyssinie (aujourd'hui le Yémen) Rimbaud vient de tomber malade, après un voyage éprouvant, il arrive à l'hôpital d'Aden.



«Depuis déjà une vingtaine de jours, j'étais couché à Harrar et dans l'impossibilité de faire un seul mouvement, souffrant de douleurs atroces et ne dormant jamais. Je louai seize nègres porteurs, à raison de 15 thalaris l'un, du Harrar à Zeilah; je fis fabriquer une civière recouverte d'une toile, et c'est là-dedans que je viens de faire en quinze jours, les 300 kilomètres de désert qui séparent les monts du Harrar du port de Zeilah. Inutile de vous dire quelles souffrances j'ai subies en route. Je n'ai jamais pu faire un pas hors de ma civière; mon genou gonflait à vue d'oeil, et la douleur augmentait continuellement […] Enfin au point où je suis arrivé, il ne faut espérer que je guérisse avant au moins trois mois, sous les circonstances les plus favorables. Et je suis étendu, la jambe bandée, liée, reliée, enchaînée, de façon à ne pouvoir la mouvoir. Je suis devenu un squelette, je fais peur.»




Rapatrié en France, et après un séjour chez sa mère à la Roche dans les Ardennes, il repart pour l'Afrique avec sa sœur Isabelle. Mais son état empire, et il doit s'arrêter à Marseille pour être soigné à l'hôpital de la Conception à Marseille. Amputé d'une jambe, Rimbaud s'adresse à sa sœur le 23 juin 1891: «Pour moi, je ne fais que pleurer jour et nuit, je suis un homme estropié pour toute ma vie…Et je ne sais pas du tout quoi faire. Tous ses souvenirs me rendent fou: je ne dors jamais une minute. Enfin, notre vie est une misère, une misère sans nom. Pourquoi donc existons-nous?»

Il meurt cinq mois après à l'hôpital de la Conception à Marseille. Il avait trente-sept ans.




LE GÉNIE D'ARTHUR RIMBAUD

Arthur est d’abord et avant tout un précoce. A l’école, dans ses lectures, dans son écriture comme dans l’apprentissage des langues mortes ou rares Rimbaud apprend tout avant tout le monde.

“Rien de banal ne germe dans cette tête, écrivait le principal du collège de Charleville, ce sera le génie du Mal ou le génie du Bien”.

La montée en puissance de sa verve poétique commence dans les années 1860 pour se conclure vers 1874, il a alors 20 ans. Et voilà que, grâce à Verlaine, son œuvre féconde. Contre son gré, contre la société, contre la poésie même. 

C’est l’histoire incroyable d’un destin littéraire consacré, récupéré, perpétué et qui, malgré sa brièveté continue aujourd’hui encore, d’être interrogée. Ou comment la poésie a-t-elle pu cristalliser à ce point l’imaginaire prolifique d’un adolescent et consacrer sa postérité à partir d’une vie et d’une œuvre aussi courtes, si denses soient-elles.




QUI EST JOAQUIN SOROLLA (1863-1923) ?

Naissance et formation à Valence

Né à Valencia (Valence), grande ville de la côte méditerranéenne espagnole, le 27 février 1863, Joaquín Sorolla y Bastida est le fils aîné d’un petit commerçant. En 1865, une épidémie de choléra se déclare dans la région et les deux parents du futur peintre décèdent. Joaquín et sa sœur Eugenia sont recueillis par leur tante maternelle Isabel et son mari, qui exerce la profession de serrurier. Son oncle essaiera en vain de lui apprendre son métier. Il apparaît rapidement que le jeune garçon a un don pour le dessin et la peinture. A l’âge de onze ans, il commence à suivre des cours de dessin puis, à partir de seize ans, les cours de l’Académie royale des Beaux-arts de San Carlos, toujours dans sa ville natale. Il s’intègre peu à peu au milieu artistique de Valence. C’est ainsi qu’il partagera un atelier avec trois peintres, dont Jose Vilar y Tores (1828-1904).




La décennie 1880-1890 : les voyages et le mariage

En 1881, à l’âge de dix-huit ans, Joaquín Sorolla s’installe à Madrid pour compléter sa formation au contact des grands maîtres exposés au musée du Prado. Il étudie en particulier l’œuvre de Vélasquez. En mai 1881, il présente trois paysages marins de la région de Valence à une exposition madrilène, mais son travail passe inaperçu. En 1884, il obtient une médaille dans une exposition régionale à Valence puis dans une exposition nationale. Ce début de reconnaissance amène le Conseil provincial de Valence à lui attribuer une bourse pour entreprendre le voyage à Rome dont rêvent tous les peintres de cette époque. Le séjour à Rome en 1884, de courte durée, lui permet de prendre contact avec les œuvres des grands maîtres de la Renaissance italienne. Dès le début de l’année 1885, il visite Paris sur invitation de Pedro Gil Moreno de Mora, riche homme d’affaires espagnol. Il découvre l’impressionnisme qui influencera beaucoup son style ultérieur.

En 1888, il épouse à Valence Clotilde Garcia del Castillo (1865-1929). Trois enfants naîtront de cette union : María Clotilde (1886-1956), Joaquín (1892-1948) et Elena (1895-1975). Après le mariage, le couple s’installe pour un an à Assise en Italie. Pour vivre, Sorolla peint de nombreuses scènes de genre, parfois des aquarelles, qui trouvent aisément un public.



L’installation à Madrid et la célébrité

En 1889, le peintre et sa famille s’installent à Madrid. En cinq ans, Sorolla atteint alors la célébrité. 

Le tableau obtint une médaille d’or à Madrid et une médaille d’honneur à Chicago. Le style de l’artiste reste encore à cette époque assez sombre, mais il s’intéresse déjà beaucoup aux effets de lumière. Ce réalisme social est un des aspects de l’œuvre de Sorolla qui correspond à une évolution de la peinture espagnole à la fin du 19e siècle. Ces tableaux de grandes dimensions étaient très appréciés des amateurs d’art.

En 1894, Sorolla se rend à Paris et, sous l’influence de l’impressionnisme, commence à éclaircir considérablement sa palette. Les scènes de plage très lumineuses prennent une place importante dans sa production. On qualifiera de luminisme cette peinture qui est une recherche sur les effets de lumière, parfois en combinaison avec l’eau.




Le succès international le conduit à une grande aisance financière. Il voyage beaucoup en Europe. En 1900, il obtient la médaille d’honneur de l’exposition universelle de Paris et il est nommé chevalier de la Légion d’honneur. Le célèbre marchand d’art Georges Petit (1856-1920) organise en 1906 à Paris une exposition Sorolla qui rencontre un grand succès. L’artiste est fait officier de la Légion d’honneur.

En 1905, il avait acquis un terrain à Madrid sur lequel il fait construire au cours des années suivantes une vaste demeure conçue par l’architecte Enrique María Repullés y Vargas (1845-1922). A la fin de sa vie, le parc entourant sa maison lui offrira de nombreux thèmes picturaux.

En 1920, un accident vasculaire cérébral le laisse hémiplégique. Il ne peut plus peindre pendant les trois dernières années de sa vie. Il meurt le 10 août 1923 à Madrid.

Par testament, son épouse Clotilde crée une fondation Musée Sorolla en 1925. Le musée est inauguré en 1932 et installé dans la maison du peintre à Madrid. Il réunit l’ensemble le plus important d’œuvres de l’artiste.




UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

"Le Bateau ivre" Chanson de Léo Ferré

https://youtu.be/2X6nkTKTsMk



Léo Ferré est né le 24 août 1916 à Monaco et mort le 14 juillet 1993 en Toscane. Son père était directeur du personnel du Casino de Monte-Carlo et sa mère possédait un atelier de couture. Sa soeur, Lucienne est de trois ans son aînée. Dès l’âge de sept ans, il s’intéresse à la musique et intègre la chorale de la cathédrale de Monaco.

Avec son oncle, violoniste, il assiste aux spectacles de l’Opéra de Monte-Carlo, c’est le début de sa grande passion pour la musique classique . A partir de 9 ans et durant 8 ans il pensionnaire dans un collège catholique français en Italie où il supporte mal la discipline. Eprouvant un fort sentiment d’abandon il comble sa solitude en lisant en cachette les poètes français considérés comme subversifs. 

En 1934, il obtient son baccalauréat à Rome mais son père refuse qu’il entre au conservatoire de musique. Un an plus tard il revient en France pour suivre des études de droit, obtient en 1939 son diplôme de Sciences Politiques, puis exerce différents petits métiers à Monte-Carlo. 



En octobre 1943 il épouse Odette (ils divorceront en 1950). De retour à Paris en 1946 il se produit dans des cabarets où il rencontre Aznavour, Trenet, puis Gréco et surtout Jean-Roger Caussimon  avec lequel il écrira plusieurs chansons.

En 1950 il signe son premier contrat avec la maison de disques Le Chant du monde. La même année il écrit un opéra, "la Vie d'Artiste", qui révèle un véritable talent de compositeur. En 1952, la chanson "Paris Canaille"  qu’il écrit pour Catherine Sauvage connaît un grand succès et pour Léo Ferré l’occasion de voir venir des interprètes qui l’ignoraient. 



Il s'installe à Paris avec sa nouvelle compagne Madeleine  et sa fille de 6 ans (qu'elle a eu d'un précédent mariage). Véritable muse , elle va donner une impulsion nouvelle à sa carrière. En mars 1955, après le succès de "Paris Canaille", il fait son premier Olympia en tant que vedette en s'accompagnant seul au piano. 

En avril 57, il met en musique les poèmes de Baudelaire  avec "Les Fleurs du Mal chanté par Léo Ferré" et enregistre son oratorio sur**"La Chanson du mal-aimé d’Apollinaire".**  En janvier 58, il donne son premier tour de chant à Bobino. 



Désormais, à l'abri des soucis financiers et fasciné par la mer, il achète un îlot en Bretagne, l'Ile du Guesclin, qui inspirera largement le long poème "La Mémoire et la mer".  

En 1960, il signe chez Barclay qui va produire ses plus grands succès populaires comme "Paname", "Joli Môme", "Merde à Vauban", "Thank you Satan" etc… et surtout l’année suivante l’album "Léo Ferré chante Aragon",  dont les célèbres poèmes "L'Affiche Rouge","Elsa", "Est-ce ainsi que les hommes vivent ?" 

En 1963, il s’installe à Perdrigal (Lot) avec Madeleine, sa fille et une petite guenon prénommée Pépée  qui malheureusement perturbera grandement l’équilibre du couple jusqu’à la rupture en 1968. 



En 66, lors de son passage à Bobino, il rend un vibrant hommage au poète Rimbaud,  accompagné de son seul piano. Les événements de mai 68  en France le marquent profondément. Il se produit d'ailleurs le 10 mai pour le gala des anarchistes à la Mutualité. Chantre de la contestation et de la révolution permanente, il restera en fait toujours distant par rapport à l'action politique. 

Début 69, il sort l’album intitulé Blanc inspiré par cette période d'agitation de mai 68 avec les célèbres titres "L'été 68", "Les Anarchistes ","C'est extra",  devenue depuis un véritable tube. Il décide de s’installer en Toscane avec sa nouvelle compagne Marie-Christine avec qui il aura trois enfants. En 70, il écrit le double album, "Amour Anarchie",  considéré par beaucoup comme le summum de son oeuvre discographique avec les titres "la The Nana", "Paris je ne t'aime plus". 



Toujours en phase avec son époque, il apprécie la pop music et en particulier les Beatles et les Moody Blues. Lassé des récitals en solo, il collabore avec le groupe pop français, Zoo,  ce qui lui permet d’élargir son public renouvelé et plus jeune. En octobre 70, il sort un album dont la chanson titre "Avec le temps",  inspirée de ses propres désillusions, connait encore aujourd’hui un grand succès en France et à l’étranger. 

Trois ans plus tard sortie du disque "Et basta", un texte parlé autobiographique. En 75, il dirige des *orchestres symphoniques  en Suisse, en Belgique, puis à Paris avec au programme des œuvres de Ravel et Beethoven. Il connaît un succès public mais il sera profondément blessé par les critiques déplaisantes des spécialistes de la musique classique.



Dans les dernières années de sa vie, il enchaîne les récitals en France et à l'étranger jusqu’en 1992. Libertaire au plus profond de son être, il a milité toute sa vie pour cette cause et a participé jusqu'à la fin de sa vie à des galas de soutien. 

Il meurt des suites d'une longue maladie le 14 juillet 1993 à l’âge de 77 ans. Léo Ferré détient une place à part dans la chanson et la poésie française avec une quarantaine d’albums originaux couvrant une période d’activité de 46 ans.




VOUS AVEZ BON GOÛT !​ 

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

(​L'Histoire de l'Art​ en Musique)

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LES LUMIÈRES DE VERSAILLES

​(Histoire Moderne en Musique)​

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SING SANG SUNG  

(Pop anglaise traduite)​

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CINÉ CINÉMA  

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