CHARLES HAIGH-WOOD (1856-1929) PEINTRE POPULAIRE VICTORIEN
CHARLES HAIGH-WOOD
(1856-1929)
PEINTRE POPULAIRE VICTORIEN
LITTÉRATURE ET SOCIÉTÉ À L'ÉPOQUE VICTORIENNE
La littérature victorienne, conditionnée par le climat de l'époque, reçoit son empreinte profonde des forces intellectuelles nouvelles. La prose domine, propice à l'exposé des problèmes religieux et des controverses que pose la pensée scientifique face à l'idéalisme.
Mill (1806-1873) représente, en l'assouplissant, l'utilitarisme ; Darwin (1809-1882) l'évolutionnisme dont l'influence est la plus féconde du siècle. La géologie nie que la création du monde date de quatre mille ans.
Herbert Spencer (1820-1903) édifie une histoire génétique de l'univers, ambitieuse mais moins efficace que l'œuvre de cet admirable décanteur d'idées qu'est Thomas Henry Huxley (1825-1895), biologiste, théologien, pédagogue.
L'histoire garde des liens avec le romantisme de Walter Scott, mais s'oriente vers l'interprétation sociale et économique avec Thomas Babington Macaulay (1800-1859) et philosophique aussi avec Henry Thomas Buckle (1821-1862), disciple de Comte.
La critique, appliquée à la société, la pensée religieuse, la littérature trouvent en Matthew Arnold (1822-1888) un esprit nourri de classicisme et élargi par le cosmopolitisme, l'influence de Goethe et de Sainte-Beuve.
Thomas Carlyle (1795-1881), correspondant de Goethe, se fait le propagateur d'un germanisme qui imprègne sa doctrine du héros et son style, riche de fulgurations prophétiques et d'effets à la Rembrandt.
En contraste complet, Newman (1801-1890) représente, par les voies de la logique et d'une intuition toute bergsonienne, une dialectique subtile, personnelle dans son admirable autobiographie Apologia pro vita sua (1869), générale dans son Essay on the Development of Christian Doctrine : 1845, date de sa conversion au catholicisme, donc de la victoire du mouvement d'Oxford.
Ruskin (1819-1900) prépare le triomphe de l'esthétisme par sa défense de Turner et des préraphaélites et son propre style somptueux, mais sa philosophie de l'art est plus gênée qu'enrichie par son généreux prophétisme social moralisant.
QUI EST HENRY JAMES (1843-1916) ?
Américain de naissance, ayant choisi l'Angleterre comme patrie d'adoption, Henry James est un des écrivains qui a le mieux saisi la complexité de l'être ; complexité en partie explicable, ainsi que ses écartèlements, par l'héritage puritain et son manichéisme, par la croyance en un mal caché mais présent, imprécis mais diabolique, insidieusement contagieux. À ce fond maléfique se juxtaposa l'absence de racines uniques, la double appartenance à l'Amérique et à l'Europe.
Mais la croyance de James en une personnalité compartimentée n'est pas seulement causée par l'influence puritaine ou l'exil. Elle propose une conception de l'être où la fragmentation est moins division que multiplication. Il en résulte une œuvre consacrée à la richesse insaisissable de la personne, à la peinture d'une personnalité mouvante, ouverte, qui se construit sans cesse devant le lecteur, avec le lecteur. Ce sont les interactions entre les êtres, les courants qui les lient ou les opposent qui sont les véritables protagonistes de cette magistrale analyse des consciences par laquelle James se montre un des plus grands romanciers de tous les temps.
« On ne sait le tout de rien », écrivait-il, si bien que son univers est régi par le non-dit, la suggestion, le suspens, et que l'incertitude demeure quant au sort des personnages et à la vision qu'en donne l'auteur. Voir, capter, deviner, épier, ne pas conclure, ne pas choisir entre la multiplicité des points de vue, telles sont les démarches décrites dans cet univers romanesque où le regard tient lieu de la possession.
LE PORTRAIT D'UNE FEMME (1881)
D'HENRY JAMES (1843-1916)
Publié en 1881 par Henry James, Portrait de Femme retrace la vie d´Isabel Archer, une jeune Américaine qui débarque en Angleterre grâce à sa tante Lydia Archer.
Isabel est belle, intelligente, vive d´esprit et aspire aux voyages et à la découverte. Elle rêve d´aller en Europe et d´en découvrir chaque recoin. Sa tante lui permettra de s´accomplir dans ce sens.
Isabel a soif de liberté et ne souhaite pas se marier, du moins pas avant d´avoir parcouru le monde entier. Pourtant elle va rencontrer de nombreux hommes qui vont lui faire la cour.
Mais Isabel est libre, elle mène sa vie comme elle l´entend. Cependant, dès les premiers chapitres du roman, on sent que sa vie va être tragique et faite de coups de théâtre.
Finalement, Portrait de Femme, c´est l´histoire d´une jeune fille qui cherche le bonheur, qui vit sa vie selon ses envies. Mais ses choix vont parfois lui porter préjudice.
On y rencontre des personnages intéressant, pluriels, avec des traits de caractère particulièrement travaillés dans une Angleterre et une Italie de la fin du 19è siècle.
Henry James nous dépeint les paysages, les maisons, les petits salons avec tant de détails que l´on sent l´odeur des arbres fruitiers dans les jardins florentins et le parfum de l´herbe après la pluie à Gardencourt.
Portrait de Femme, c´est aussi Portraits de Femmes. Des femmes intelligentes. Des femmes raffinées. Des femmes idiotes. Des vieilles. Des jeunes. Des belles et des moins belles. Des innocentes comme la neige et d´autres avec de lourds secrets. Plein de vies qui se croisent et qui s´entremêlent.
Un roman magnifique et vrai, qui touche et fait réfléchir aux conséquences que peuvent avoir parfois nos actes et nos décisions.
BIOGRAPHIE DE CHARLES HAIGH-WOOD (1856-1929)
Charles Haigh-Wood est né en 1856 dans une maison au-dessus d'un atelier à Bury, en Angleterre, où son père Charles Wood, un maître artisan, fabriquait des cadres. Dans les années 1870, lorsque les affaires de Charles Sr. prospéraient, il se diversifia dans le commerce d'images et emménagea dans une nouvelle maison substantielle.
Pendant ses études dans les écoles, Haigh-Wood a attiré beaucoup d'attention et, à 21 ans, il exposait à l'Académie et a ensuite été élu membre. Après son élection, il voyage et étudie les maîtres de la Renaissance en Italie, avant de revenir s'installer en Angleterre.
Son talent pour peindre des portraits lui a valu de nombreuses commandes, mais Haigh-Wood était surtout connu pour peindre des "pièces de conversation" de salon ou des scènes de contes de la société polie, ce qui a fait de lui un peintre de genre populaire à la fin du XIXe siècle.
Son travail a été incroyablement populaire de son vivant. Un certain nombre de ses tableaux ont été achetés par des fabricants de cartes de vœux pour être reproduits, ce qui a assuré à la fois sa sécurité financière et sa réputation.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Ralph Vaughan Williams: Symphonie n°2
("A London Symphony")
https://youtu.be/0Uv4lJsu0Jw
Ralph Vaughan Williams, né le 12 octobre 1872 à Down Ampney (en) et mort le 26 août 1958 à Londres, est un compositeur britannique qui s’est exprimé aussi bien dans la symphonie que dans la musique de chambre, l’opéra, la musique chorale et la musique de film.
Né à une époque où l’on considérait rarement les compositeurs britanniques parmi les plus grands compositeurs d’Europe, Ralph Vaughan Williams jouit aujourd’hui d'une popularité et d'un prestige largement inégalés par ses contemporains. Il est aujourd'hui reconnu comme l’un des plus grands compositeurs du Royaume-Uni. Voici 10 petites choses que vous ne saviez peut-être pas sur Ralph Vaughan Williams (prononcé « Rayf Vaun Williams »).
Une musique typiquement British
Ralph Vaughan Williams a mis du temps à trouver sa propre voix musicale. C'est peu surprenant lorsque l'on considère la scène musicale britannique de l'époque. Au XIXe siècle, la musique outre-Manche est encore largement sous l’influence du style allemand et de ses modèles que sont Mendelssohn et Brahms notamment. Vaughan Williams sera l'un des premiers musiciens à se mettre en contre-courant de cette influence européenne.
Dès son plus jeune âge, le jeune Ralph étudie le piano et le violon mais collectionne également des chansons folkloriques traditionnelles. Ces airs seront l’inspiration centrale d'une grande partie de ses œuvres ultérieures. Profondément influencée par les chansons folkloriques ainsi que par la musique Tudor du passé, son langage incarnera la quintessence d’un héritage et d’une fierté musicale britannique.
Pro britannique, oui. Anti germanique, non
Une musique qui s’inspire de l’héritage britannique, oui, mais sans pour autant rejeter l’influence et l’importance de la musique allemande. En effet, Vaughan Williams affirme même ouvertement dans ses écrits son admiration pour les œuvres de Brahms, Schumann et Wagner :
« Après Schumann, il fut à jamais impossible d'appeler "musique" le nouvel art ; l'élément dramatique devait être reconnu comme ayant la même importance que la musique. Pour rendre ce nouvel art complet, une seule étape était nécessaire – l’installer dans son propre foyer, le théâtre – et cela a été fait par Richard Wagner. Wagner n'est donc pas un monstre de la nature se tenant en dehors de la ligne d'évolution, mais il est le résultat logique du mouvement romantique en musique », écrit-il dans une lettre ouverte à la publication The Musician le 13 octobre 1897.
Cette admiration pour l’œuvre de Wagner ne l’empêchera pas de remarquer les habitudes parfois excessives du compositeur allemand : « Wagner lisait en entier les livrets de ses opéras à ses amis ; Je suis content de ne pas avoir été là ! » peut-on lire dans son recueil d'écrits National Music And Other Essays (1987).
Tonton Darwin
Né dans le village de Down Ampney, dans le Gloucestershire, Ralph Vaughan Williams ne fut pas la seule célébrité britannique de sa famille. Son grand-oncle n'était autre que le naturaliste et paléontologue Charles Darwin, frère de la grand-mère paternelle de Ralph Vaughan Williams. La grand-mère de Ralph lui apprit même à lire en utilisant le même abécédaire que celui avec lequel elle avait enseigné à son jeune frère.
La publication en 1859 du nouveau livre de tonton Charles, L’Origine des espèces, ne manqua de créer quelques vagues au sein de la famille croyante de Ralph, ainsi que dans la société anglicane de manière générale. Aux questions de Ralph à sa grand-mère au sujet du livre litigieux, celle-ci lui aurait répondu : « La Bible nous dit que Dieu a créé le monde en six jours. Grand-oncle Charles pense que cela a pris un peu plus de temps » !
Les meilleurs amis font les meilleurs critiques
En 1897, Vaughan Williams profite de son voyage de noces à Berlin afin de rencontrer le célèbre Max Bruch et devenir son élève pour quelques mois. Toujours insatisfait de sa technique, notre compositeur britannique se rend à Paris dans l’espoir d'étudier auprès de Vincent d'Indy. À la place de ce dernier, il rencontre Maurice Ravel, qui accepte de le prendre parmi ses rares étudiants. Les cours dureront près de trois mois au cours de l'hiver 1907-1908, à raison de quatre ou cinq fois par semaine.
Mais c’est avec son ami Gustav Holst que Vaughan Williams perfectionnera au mieux son art. Tous deux étudiants au Royal College of Music en 1895, ils tissent rapidement des liens autour de leur passion commune. Amis proches, ils seront également les critiques musicaux les plus coriaces l'un pour l’autre. En effet, les deux compositeurs sont souvent le premier public des œuvres de l’autre et n’hésitent jamais à partager leurs avis honnêtes, parfois tranchants. Ce lien fort leur permet alors de travailler leurs idées et de faire évoluer leurs voix musicales.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
CULTURE JAI
(L'Histoire de l'Art en Musique)
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LES LUMIÈRES DE VERSAILLES
(Histoire Moderne en Musique)
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SING SANG SUNG
(Pop anglaise traduite)
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CINÉ CINÉMA
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