LE CHEF D'ŒUVRE INCONNU, DE HANS HASSENTEUFEL (1887-1943)

 LE CHEF D'ŒUVRE INCONNU, DE 

HANS HASSENTEUFEL (1887-1943) 




QU'EST CE QUE L'ART ?

L’art se définit à la fois comme un savoir faire, une activité technique mais aussi comme le produit d’une activité artistique. On peut approcher une œuvre objectivement par la perfection de sa réalisation technique et subjectivement pour son contenu.

Neuf catégories d’activités artistique, qui démontrent la diversité et l’évolution des expressions artistiques, sont reconnues aujourd’hui : l’architecture, la sculpture, la peinture et le dessin, la musique, la littérature et la poésie, auxquelles se sont ajoutées au XX° siècle, le cinéma et les arts médiatiques, les arts de la scène ainsi que la bande dessinée.

Par le biais de cet exutoire et par leur créativité, les artistes proposent au public leur perception de la réalité. Il appartient à celui-ci de s’en saisir, et, selon sa sensibilité ses goûts et sa culture, de les réinterpréter et de se les approprier. « Ce sont les regardeurs qui font le tableaux » Marcel Duchamp.

Ainsi l’art éveille les sens, engendre des émotions plus ou moins positives, et affûte la perception et l’esprit critique.




SYNOPSIS DE "LA BELLE NOISEUSE" 

Ami du peintre Edouard Frenhofer, Balthazar Porbus, un marchand de tableaux, lui rend visite dans sa propriété du Midi de la France. Porbus est accompagné d'un jeune peintre, Nicolas, fervent admirateur de son aîné, et de la compagne de celui-ci, Marianne. La jeune femme accepte de poser pour Frenhofer...




DÉTAILS SUR LE FILM "LA BELLE NOISEUSE"

Date de sortie : 4 septembre 1991

Réalisateur : Jacques Rivette

Nominations : César de la meilleure actrice dans un second rôle, Plus

Scénario : Jacques Rivette, Pascal Bonitzer, Christine Laurent

Adaptation de : LE CHEF D'ŒUVRE INCONNU D'HONORE DE BALZAC 




LE CHEF D'ŒUVRE INCONNU

Le jeune Nicolas Poussin, encore inconnu, rend visite au peintre Porbus dans son atelier. Il est accompagné du vieux maître Frenhofer, qui émet de savants commentaires sur le grand tableau que Porbus vient de terminer. Il s’agit de Marie l'Égyptienne, dont Frenhofer fait l’éloge, mais qui lui paraît incomplet. En quelques coups de pinceau, le vieux peintre métamorphose le tableau de Porbus au point que Marie l’Égyptienne semble renaître après son intervention. Toutefois, si Frenhofer domine parfaitement la technique, il lui manque, pour son propre ouvrage, La Belle Noiseuse, toile à laquelle il travaille depuis dix ans, le modèle en art idéal, une femme qui lui inspirerait la perfection vers laquelle il tend sans jamais l’atteindre. Ce futur chef-d’œuvre, que personne n’a encore jamais vu, serait le portrait de Catherine Lescault.  

Nicolas Poussin propose au vieux maître de faire poser la femme qu’il aime : la belle Gillette, ce que Frenhofer accepte. La beauté de Gillette l’inspire à tel point qu’il termine La Belle Noiseuse très rapidement. Mais, lorsque Poussin et Porbus sont conviés à l’admirer, ils n’aperçoivent sur la toile qu’une petite partie d’un pied magnifique perdu dans une débauche de couleurs. La déception qui se lit sur leurs visages pousse le maître au désespoir. Le lendemain, Frenhofer brûle toutes ses toiles avant de périr dans l’incendie de son atelier. (RÉSUMÉ du livre d' HONORÉ de BALZAC)




BIOGRAPHIE DE HANS HASSENTEUFEL

Il est né à Hambourg et y a suivi des cours privés de Rudolf Jacob Zeller , suivis d'études dans une école privée de peinture et de dessin à Munich, dirigée par Walter Thor ; puis à l'Académie des Beaux-Arts de Munich, où ses principaux professeurs étaient Peter Halm et Franz von Stuck. 

Il est resté à Munich tout au long de sa carrière ultérieure, créant un nombre immense de portraits féminins et de nus, dont beaucoup ont été réalisés dans un style orientaliste. Il peint occasionnellement des paysages et des natures mortes. Plusieurs de ses œuvres ont été publiées sous forme de cartes postales. Hassenteufel est mort à Munich en 1943.




LA PLACE DE L'HOMME DANS L'ART

L’homme au coeur des représentations artistiques à la Renaissance. Les artistes continuent de représenter des thèmes religieux mais traitent aussi de nouveaux sujets : scènes mythologiques (Le Printemps de Botticelli), antiques (David de Michel‑Ange), apparition des paysages. L’homme y occupe une place centrale : l’art du portrait se diffuse dans toute l’Europe (La Joconde de Léonard de Vinci, Les Époux Arnolfini de Jan Van Eyck). 

 Une réflexion sur les sociétés. Ils s’intéressent aussi à la place de l’homme dans la société : certains rêvent d’une société idéale, comme l’Anglais Thomas More (Utopie, 1516), tandis que d’autres cherchent à améliorer le fonctionnement de la vie politique, tel le Florentin Nicolas Machiavel (Le Prince, 1513). Dans un traité, Marie de Gournay réfléchit quant à elle à l’Égalité des Hommes et des Femmes (1622). 

 L’imitation de la réalité. Les oeuvres d’art sont élaborées grâce aux nouvelles connaissances scientifiques et techniques afin de reproduire le plus fidèlement possible la réalité. La perspective, le choix des couleurs et le rendu des ombres (sfumato) permettent de donner de la profondeur et l’illusion d’un modèle vivant. 

 


 

LA PLACE LA FEMME DANS L'ART

Le monde des arts et de la culture français à la suite de l’étude de Raymonde Moulin sur les artistes, de celle d’Alain Quemin sur les femmes commissaires-priseurs, l’étude sur les collectionneurs d’art contemporain réalisée dans le cadre d’un doctorat de sociologie (Mercier, 2011), permet de lever un voile sur la place des femmes collectionneuses d’art contemporain en France et de mieux comprendre les phénomènes de différenciation, si ce n’est de discrimination, que celles-ci subissent.

En effet, le profil « type » du collectionneur d’art contemporain associe un cadre professionnel valorisant socialement et financièrement, un niveau d’études et un bagage intellectuel élevés, ainsi qu’un capital associatif constitué sous la forme d’un réseau relationnel développé. Cette alchimie entre un capital culturel et scolaire, un capital économique, ainsi qu’un capital social forts permet de concevoir cette pratique, la collection d’art contemporain, sous l’aspect particulier des classes sociales les plus aisées.

Cette particularité de la composition sociale du groupe des collectionneurs d’art contemporain explique en partie la place des femmes au sein de ce petit monde de l’art. Si, dans la bourgeoisie et l’aristocratie, les femmes disposaient d’un statut particulier par rapport à l’art, comme l’expliquait Raymonde Moulin dans son étude pionnière de 1967, il peut être possible d’imaginer, qu’au début de ce nouveau millénaire, les femmes subissent encore le poids des traditionss, les empêchant pour partie de prendre leur place dans le monde des collectionneurs d’art contemporain.




LA PLACE DE L'ART DANS NOS VIES

Les neurosciences nous enseignent que l’art stimule des émotions intimes et profondes mais aussi que leur pratique développe les capacités cérébrales des enfants.

Au delà, il satisfait d’abord un besoin esthétique en procurant une satisfaction désintéressée, le contraire des besoins primaires. Le sentiment de beauté est subjectif et lié au plaisir. Il est différent d’une culture à l’autre comme d’une personne à l’autre. 

La formation du goût, qui reste propre à chacun, implique une éducation par une ouverture d’esprit qui nécessite d’accepter diverses explorations du monde de l’art et de la création.

Peut-être peut-on vivre sans art mais le beau transporte la pensée dans une autre sphère de l’intellect. La mise en jeu de l’imaginaire permet de s’évader du réel, de découvrir et d’accepter d’autres champs et d’autres concepts, comme la découverte d’une œuvre, sans préjugé, interroge sa propre vision du monde.

L’art est aussi créateur de valeurs dans lesquelles, selon ses goûts et sa culture on se reconnaît et on fait groupe. Il peut s’agir de valeurs esthétiques ou de valeurs de sens que l’on partage et qui créent un vécu commun.




UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Symphonie N°3  pour Orgue de Camille Saint  Saëns

https://youtu.be/4Fm5CeNFWyg




La Symphonie nº 3 en ut mineur op. 78, dite « avec orgue », est l'une des œuvres symphoniques les plus célèbres de Camille Saint-Saëns. Il s'agit, en fait, de la cinquième symphonie du musicien, ce dernier ayant répudié ses œuvres de jeunesse. Son écriture s'étend entre 1885 et 1886 et elle est dédiée à son ami Franz Liszt décédé le 31 juillet 1886.

Il s'agit d'une commande de la Royal Philharmonic Society (Grande-Bretagne) et sa création eut lieu le 19 mai 1886 à Londres sous la direction du compositeur. La première en France a été faite à Paris en janvier 1887 par l'Orchestre de la Société des concerts du Conservatoiresous la direction de Jules Garcin avec le compositeur à la console.



Camille Saint-Saëns compositeur, pianiste et organiste français (Paris 1835 – Alger 1921) Camille Saint-Saëns est un compositeur, pianiste, et organiste français du XIXème siècle. Fondateur de la Société Nationale de Musique en 1871, il se caractérise par un attachement prononcé à la musique française de son époque, avec ses amis César Franck, Edouard Lalo, Gabriel Fauré. L’œuvre de Saint-Saëns est diversifiée et la plupart de ses pièces connaissent un grand succès de son vivant.

Enfant prodige, Saint-Saëns entre à l’âge de 13 ans au Conservatoire, où il a comme professeurs Benoist, Halévy  et Gounod. Il débute dans la musique en tant qu’organiste ; en parallèle, il compose de nombreuses pièces (messes, symphonies, Six duos pour harmonium et piano). Saint-Saëns devient professeur de piano  et compte Fauré ou encore Messager  parmi ses élèves. Bien qu’il ne réussisse pas à obtenir de Prix de Rome, il acquiert vite une renommée significative auprès de grands compositeurs comme Rossini ou Berlioz. 




En 1871, il crée la Société Nationale de Musique, qui a pour dessein de promouvoir les compositeurs français contemporains – geste incarnant un patriotisme renforcé à la suite de la Guerre de 1870 perdue contre la Prusse. Dans les années qui suivent, Saint-Saëns prend position en faveur du poème symphonique, genre nouveau qui est notamment représenté par Franz Liszt et auquel Saint-Saëns contribue en précurseur. Maître de l’orchestration, Saint-Saëns a également laissé un opus considérable en musique de chambre, mélodies et formes chorales. 

En 1877 et 1898, ses opéras Samson et Dalila  et *Déjanire * remportent un succès immense qui souligne la notoriété du compositeur à la fin du XIXème siècle. Saint-Saëns obtient plusieurs récompenses pour l’ensemble de son œuvre, participe à des projets de musique de scène, et écrit la première musique de film (pour L’Assassinat du duc de Guise ).

Si Saint-Saëns s’inscrit en opposition avec le wagnérisme et l’évolution vers la musique moderne, il incarne une période charnière de la musique française et stimule son développement.



VOUS AVEZ BON GOÛT !​
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​

CULTURE JAI (​L'Histoire de l'Art​ en Musique)
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​(le meilleur du Château de Versailles)​
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