BRUCE VARDLEY PEINTRE BRITANNIQUE CONTEMPORAIN

 BRUCE VARDLEY 

- PEINTRE BRITANNIQUE CONTEMPORAIN -



Au début des années 1960, le Swinging London se teinte de ska jamaïcain et les clubs parisiens vibrent aux sons de musiciens nés à Alger, Tunis ou Rabat. La jeunesse s’affirme alors comme un nouveau groupe social avec ses codes, ses lieux de rendez-vous et sa musique. Parmi ces jeunes, de plus en plus d’immigrés arrivent des colonies des empires britannique et français. 

Entre 1955 et 1960, 200 000 ressortissants des pays du Commonwealth s’installent au Royaume-Uni (principalement des Antilles : Jamaïque, Trinidad et Barbade, et d’Asie : Inde et Pakistan) ; entre 1954 et 1962, près de 150 000 Algériens viennent en France, portant leur nombre à 350 000.



L’immigration des colonies de l’Empire britannique est facilitée grâce à la loi de 1948 sur la nationalité britannique, créant le statut de Citoyen du Royaume-Uni et des Colonies (Citizens of United Kingdom and the Colonies) et accordant des droits politiques aux coloniaux, ainsi que la possibilité de circuler librement. 

En France, la constitution de 1946 déclare l’égalité entre tous les peuples d’outre-mer et leur garantit la liberté de circulation. Après 1962, ces mouvements migratoires se poursuivent, à ceci près que ce sont désormais des citoyens de pays indépendants qui immigrent dans le cadre d’accords négociés.



De nombreux artistes de cette époque appartiennent à cette immigration, même si rares sont ceux qui le mentionnent ; certains vont même jusqu’à changer leur nom. Pour les baby-boomers nés entre 1945 et 1960, la mode est au rock’n’roll, à la culture afro-américaine et à une certaine contestation de l’ordre établi.



BIOGRAPHIE DE BRUCE VARDLEY 

Bruce Yardley, né en 1962, est peintre professionnel à temps plein depuis vingt-cinq ans, avec plus de quarante expositions personnelles à son actif, principalement dans des galeries britanniques, mais aussi dans des galeries aux États-Unis, au Canada et en Nouvelle-Zélande. 

Il est le fils du célèbre aquarelliste John Yardley, qui était un exposant populaire ici à la Wykeham Gallery dans les années 1980 et 1990, bien que contrairement à son père, Bruce peint exclusivement à l'huile.

Les peintures de Bruce Yardley s'inscrivent fermement dans la tradition anglaise de l'impressionnisme tonalement sensible. 

Sa principale préoccupation, comme celle des impressionnistes français d'origine, est la lumière, et au fil des ans, il a développé un style expressif et pictural pour capturer les effets merveilleusement variés de la lumière sous toutes ses formes, un style qui évite la main mortelle de la description. détail. 

L'influence de Monet, Sickert et Whistler est évidente, et Bruce discute de ces hommes et d'autres inspirations dans son livre récemment publié, Peinture comme les impressionnistes. 

Le sujet de Bruce couvre un vaste théâtre : des paysages urbains d'Europe et de New York sous le soleil et la pluie, des intérieurs et des natures mortes. 

Sans surprise pour un disciple de Monet, Sickert et Whistler, Bruce a un penchant particulier pour Venise, où «l'enveloppe de lumière» (l'expression est celle de Monet) est si distinctive.




La scène Rock à Londres

Mouvements de foule, salles prises d’assaut, hurlements allant jusqu’à rendre la musique inaudible, crises de larmes et évanouissements… Les images – et les sons – de la beatlemania sont diffusés à travers le monde, chaque apparition des Beatles fait l’objet d’une couverture médiatique sans précédent. 

Les unes des journaux, les émissions spéciales à la radio et les shows télévisés se multiplient dès 1963. La beatlemania et dans son sillage la déferlante de la pop music britannique sont largement amplifiées par des émissions de télévision emblématiques comme Six-Five Special, Ready, Steady, Go puis Top of the Pops. 

La jeunesse britannique attend frénétiquement ces rendez-vous cathodiques pour découvrir de nouveaux groupes comme The Rolling Stones, The Animals, The Who, The Kinks, The Hollies, The Merseybeats, Davy Jones and the King Bees (plus tard connu sous le nom de David Bowie). Autant d’artistes qui ont puisé leur inspiration à la source des musiques noires américaines (blues, rythm & blues, soul).




Le temps des Yéyé

Le rock en France est né dans la rue, ignoré à ses débuts par l’establishment musical. "La vague a pénétré dans les faubourgs et les banlieues, régnant dans les juke-boxes des cafés fréquentés par les jeunes", note Edgar Morin, dans son fameux article du Monde en 1963 sur ce mouvement qu’il baptise "yéyé". 

Ces jeunes partagent une même volonté de se distinguer des adultes, par leurs choix musicaux, vestimentaires, leurs coiffures – bananes, choucroutes, nattes –, mais surtout par leur capacité à la communion extatique "depuis la surprise-partie jusqu'au spectacle de music-hall, et peut-être, dans l’avenir, des rassemblements géants sur le modèle de celui de la Nation", prophétise le sociologue. 

À Paris, cette ferveur musicale a son temple : le Golf Drouot situé dans le IXe arrondissement. Si les grands groupes rock britanniques s’y illustrent, comme les Pretty Things, les Animals, les Yardbirds, la salle est surtout connue pour avoir révélé de nombreux talents français comme Eddy Mitchell (période Chaussettes Noires), le Dick Rivers des Chats sauvages, Françoise Hardy, Jacques Dutronc et Vigon.




L’immigration à Londres : une immigration du Commonwealth

Londres est le principal pôle d’immigration au Royaume-Uni. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’essentiel du flux d’immigrés venus de l’Empire s’y concentre. Les premiers sont les Antillais. 

On les appelle la "génération Windrush" du nom du navire qui relia Kingston, en Jamaïque, au port de Tilbury, au Royaume Uni, le 21 juin 1948. En 1965, sur les 450 000 recensés dans tout le pays, ils sont 150 000 à s’installer à Londres, principalement dans les quartiers d’Islington, North Kensington, Paddington et Brixton. Ils sont suivis par des migrations venues d’Inde et du Pakistan qui s’intensifient, à partir de 1960. 

En 1965, on compte 180 000 Indiens et 120 000 Pakistanais en Grande Bretagne. Ils sont en grande partie installés dans le Grand Londres, et dépassent en proportion les Antillais dans les quartiers comme Southall ou Stepney. Facilitée, au départ, par le statut de Citoyen du Royaume-Uni et des colonies qui donne la liberté de circulation depuis 1948, l’immigration des anciennes colonies devenues indépendantes est soumise à l’octroi d’un permis de travail, à partir de 1962.




Les scènes musicales étrangères à Londres

Quand le Ghana acquiert son indépendance en 1957, le highlife (croisement entre jazz et musiques traditionnelles africaines) devient l’hymne de la liberté. Le même phénomène se produit à l’indépendance de la Jamaïque en 1962 : l’apport de la musique américaine dans le mento local (musique populaire Jamaïcaine) donne naissance au ska puis au reggae via le rocksteady. Importées à Londres, ces musiques se mêlent aux scènes de la ville faisant émerger un condensé pop et moderne de tous ces nouveaux styles. 

Dès 1962, le label Blue Beat domine la production ska en Grande-Bretagne à tel point que l’appellation "blue beat" est alors communément employée pour désigner la musique ska. Premier hit du genre, My Boy Lollipop, est enregistré en 1963 par la chanteuse Millie Small. 

Plus confidentielles, les musiques africaines existent à l’occasion de tournées d’artistes principalement du Ghana et du Nigéria, comme E.T Mensah, et grâce à des clubs qui accueillent quelques artistes tels que Ebo Taylor et le jeune Fela Kuti. Une véritable scène émerge à la fin des années 60 et au cours de la décennie suivante avec, notamment, Osibisa, groupe fondé par des musiciens d’origine ghanéenne et caribéenne.



Une immigration méditerranéenne et internationale à Paris 

Paris concentre une grande partie des flux migratoires vers la France. En 1962, 8% d’étrangers y résident, contre 4% dans l’ensemble du pays, et cette proportion ne cesse d’augmenter : ils sont presque 16% en 1990, contre 6% pour toute la France. 

Surtout, la capitale comporte une diversité de nationalités inégalée dans le reste du pays. Si les Espagnols, les Italiens, les Portugais, les Algériens, les Marocains et les Tunisiens comptent pour la moitié d’entre eux pendant les trois décennies, l’autre moitié est constituée d’étrangers venus du monde entier. 

De tout statut social, ils se répartissent des beaux quartiers aux arrondissements plus populaires de l’Est parisien, autour de Barbès, Stalingrad ou Belleville. La région Ile-de-France est aussi un lieu d’accueil des immigrés. Dès les années 1960, certains s’installent dans les bidonvilles du Nord-ouest (Nanterre, Gennevilliers) et de l’Est (Champigny), puis seront relogés dans l’habitat social de la grande banlieue parisienne.



Les Scènes musicales étrangères à Paris

Paris, capitale des musiques métissées et pôle d'attraction des intellectuels et des artistes venus du monde entier, devient dès les années 1940 un haut-lieu de la musique maghrébine en France. Si l'immigration d'Afrique noire reste moins importante à l'époque, les Maghrébins sont déjà bien implantés dans la capitale. 

Du plus sordide boui-boui immigré niché au coeur des hôtels meublés aux cabarets orientaux du Quartier latin, la chanson maghrébine et arabe trouve à Paris les scènes pour rencontrer son public. Mais la réalité clinquante des cafés chantants, aux décors en stucs et carton-pâte, couvre celle plus souterraine des scènes musicales que constituent les cafés algériens, nombreux dans la capitale. 

Scènes improvisées qui existent encore aujourd'hui, ces cafés, seuls lieux de convivialité dans la vie de l'ouvrier maghrébin réduite au labeur, servent de bureau d'information et offrent des services variés comme celui de l'écrivain public. Modernes tant par le professionnalisme de ses spectacles, que par le vent de liberté qui souffle sur ces nuits blanches, ces scènes maghrébines ont, à coups sûrs, constitué l'avant-garde des spectacles portés par une communauté étrangère en France.




UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

The Beatles - The Long And Winding Road

https://youtu.be/T2ZSwRKb13E



The Long And Winding Road

(La Longue Et Sinueuse Route)


The long and winding road that leads to your door,

La longue et sinueuse route qui mène à ta porte,

Will never disappear, I've seen that road before.

Ne disparaîtra jamais, j'ai déjà vu cette route.

It always leads me here,

Elle me conduit toujours ici,

Leads me to your door.

Elle me conduit à ta porte.


The wild and windy night the rain washed away,

La sauvage et venteuse nuit que la pluie a emportée,

Has left a pool of tears crying for the day,

A laissé une flaque de larmes pleurant pour le jour,

Why leave me standing here,

Pourquoi me laisser ici,

Let me know the way.

Montre-moi le chemin.


Many times I've been alone and many times I've cried

Plusieurs fois j'ai été seul et plusieurs fois j'ai pleuré

Anyway you'll never know the many ways I've tried,

De toute façon tu ne sauras jamais tous les chemins que j'ai essayés


But still they lead me back to the long and winding road,

Mais ils me ramènent encore à la longue et sinueuse route

You left me standing here a long, long time ago,

Tu m'as laissé ici il y a très, très longtemps,

Don't leave me waiting here, lead me to you door.

Ne me laisse pas attendre ici, conduis-moi à ta porte.

(X2)



Paul McCartney est le bassiste du groupe The Beatles, qui connaît un succès planétaire au cours des années 1960. Après sa participation aux Beatles, McCartney enregistre deux albums solo puis fonde le groupe Wings, rencontrant également le succès au cours des années 1970, avant de continuer de nouveau en solo par la suite. 

Nommé membre de l'ordre de l'Empire britannique en 1964, il est anobli le 31 décembre 1996 par la reine Élisabeth II au sein du même ordre de chevalerie, puis fait compagnon d'honneur en 2017 pour services rendus aux arts. En 2010, il reçoit également les Kennedy Center Honors.

Né dans une famille modeste, fils d'un musicien amateur et d'une infirmière, qui meurt d'un cancer du sein alors qu'il n'est âgé que de 14 ans, il développe à l'adolescence une passion pour la musique et ses compétences instrumentales. Le 6 juillet 1957, il rencontre John Lennon et devient membre de son groupe, The Quarrymen, qui évolue pour former — avec George Harrison et Ringo Starr — The Beatles, dont il est le bassiste et un des chanteurs principaux. 

Au sein du quatuor, à ce jour le groupe le plus populaire et lucratif de l'histoire, il forme avec Lennon le tandem d'auteurs-compositeurs le plus influent et prolifique de l'histoire du rock, à l'origine de plus de 200 chansons publiées en 45 tours ou sur des albums au succès international.

Tout d'abord guitariste, McCartney se charge de prendre la basse à la suite du départ de Stuart Sutcliffe en 1961. Si, dans un premier temps, il utilise la basse de Sutcliffe, la Höfner 500/5, il s'achète rapidement un nouvel instrument : la Höfner 500/1. Cette basse semi-acoustique, au corps de violoncelle, a une forme symétrique, contrairement à la plupart des guitares électriques de l'époque. Elle peut donc être utilisée indifféremment par un droitier ou un gaucher comme lui, en inversant seulement l'ordre des cordes. Elle sera indissociable de son image sur scène durant toute sa carrière.

Après la séparation des Beatles en 1970, McCartney lance deux albums en solo (McCartney et Ram), puis forme le groupe Wings avec sa femme Linda et Denny Laine, un ancien membre des Moody Blues. La formation, à laquelle se grefferont au fil du temps plusieurs autres musiciens, enregistre plusieurs albums bien accueillis par le public. Après avoir connu une notoriété mondiale, le groupe se dissout en 1981.

Paul McCartney poursuit alors sa carrière en solo, ininterrompue depuis. Il effectue des tournées dans le monde entier avec ses propres musiciens, en interprétant ses plus grands succès – dont certains sont écrits ou coécrits depuis plus de cinquante ans. Il contribue également à la bande originale de quelques films, produit des albums de musique expérimentale (sous le nom collectif The Fireman) et compose de la musique classique. Il prend part à plusieurs projets caritatifs. 

Il est l'unique détenteur d'un disque de rhodium décerné en octobre 1979 par le Livre Guinness des records, en récompense de son record mondial pour 200 millions d'exemplaires vendus à l'époque. Récipiendaire du MTV Ultimate Legend Award, avec plus d'une quarantaine d'albums à son actif, Paul McCartney est considéré comme l'un des compositeurs les plus prolifiques et populaires du XXe siècle et l'un des plus grands vendeurs de disques de la seconde moitié du siècle. 

Il est considéré par ses pairs comme l'un des bassistes les plus influents de ces dernières décenniesn. Il est également un des musiciens les plus riches au monde, avec une fortune estimée à 800 millions de livres sterling en 2020.

Depuis le début des années 2000, il enchaîne les tournées mondiales avec ses musiciens, Abe Laboriel, Jr. (batterie et chant), Rusty Anderson (guitare et chant), Brian Ray (guitare, basse et chant) et Paul Wickens (claviers, accordéon et chant), qui constituent le groupe avec lequel il joue le plus longtemps durant ses six décennies de carrière. Ses deux derniers albums, Egypt Station (2018) et McCartney III (2020) ont atteint le sommet du palmarès dès leurs sorties. 


VOUS AVEZ BON GOÛT !​

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​

CULTURE JAI (​L'Histoire de l'Art​ en Musique)
LES LUMIÈRES DE VERSAILLES
​(le meilleur du Château de Versailles)​
SING SANG SUNG  (English music translated)​
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