HANS THOMA (1839-1924) LE RÉALISME ALLEMAND
HANS THOMA
(1839-1924)
LE RÉALISME ALLEMAND
D'abord réaliste, son style évolua à partir des années 1880 vers une forme de symbolisme magique et fantastique, puisant dans la renaissance allemande.
Après avoir commencé sa carrière en tant que décorateur d'horloges, Hans Thoma entre en 1859 à l'Académie de Karlsruhe, nouvellement construite, où il a notamment pour professeur Ludwig des Coudres.
UNE FORMATION ARTISTIQUE PARTICULIÈRE
L'Académie des beaux-arts de Karlsruhe (en allemand : Staatliche Akademie der Bildenden Künste Karlsruhe) est, avec environ trois cents élèves, l'une des écoles supérieures d'art les plus petites d'Allemagne. Elle se trouve à Karlsruhe et dépend du ministère des Sciences, de la Recherche et des Arts de l'État du Bade-Wurtemberg.
L'académie a été fondée en 1854 par le prince-régent, futur grand-duc de Bade, Frédéric Ier de Bade (1826-1907), sous le nom d'Académie des beaux-arts grand-ducale de Bade (Großherzoglich Badische Kunstschule Karlsruhe). Son premier directeur fut Johann Wilhelm Schirmer, appuyé des conseils de Ludwig des Coudres.
Hans Thoma travaille ensuite, dans les années 1860 à Düsseldorf.
UNE AMITIÉ PARISIENNE
À l'occasion d'un long séjour à Paris, Hans Thoma rencontre Gustave Courbet, qui eut une influence profonde sur son œuvre.
Gustave Courbet, né le 10 juin 1819 à Ornans (Doubs, France) et mort le 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz (Vaud, Suisse), est un peintre et sculpteur français, chef de file du courant réaliste.
Auteur d'un important corpus de peintures — plus d'un millier d'œuvres —, Courbet est l'un des artistes les plus puissants et les plus complexes du xixe siècle. Dès 1848-1849, ses toiles s'opposent aux critères de l'académisme, à l'idéalisme, aux outrances romantiques ; transgressant la hiérarchie des genres, il provoque le scandale chez ses contemporains, et l'attrait de quelques collectionneurs privés, perturbant les frontières de l'art.
Soutenu par quelques critiques, comme Charles Baudelaire et Jules-Antoine Castagnary, son œuvre, qui ne peut être réduite à l'épisode du réalisme pictural, contient en germe la plupart des courants modernistes de la fin de son siècle.
Individualiste, revendiquant son autodidactisme et son terroir, Courbet était un amoureux des forces de la nature et des femmes. S'il a mené quelques combats, notamment contre la religiosité, la mauvaise foi et le mépris des paysans et des travailleurs manuels, la fin de sa vie le montre tout entier face aux éléments du paysage. Rarement un peintre avait, de son vivant, essuyé autant d'insultes.
Élu républicain, acteur de la Commune de Paris de 1871, il est accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme, et condamné à la faire relever à ses propres frais. Exilé en Suisse, il entretient des contacts épistolaires suivis avec sa famille, ses amis parisiens, et continue d'exposer et vendre ses œuvres. Malade, il meurt épuisé, trois ans avant l'amnistie générale, âgé de 58 ans.
Reconsidérée depuis les années 1970, notamment par la critique anglo-saxonne qui lui donne ses premiers véritables biographes, son œuvre vigoureuse et sans compromis, éclairée par l'exploration de ses écrits privés qui révèle un être lucide, subtil et sensible, ne cesse d'entretenir avec notre modernité des rapports intimes, souvent surprenants.
Le musée départemental Gustave Courbet (Doubs, Ornans) est consacré à son œuvre. .
UNE AMITIÉ ALLEMAGNE
Hans Thoma partage sa carrière entre Munich et Francfort-sur-le-Main. Il fait partie, avec Wilhelm Trübner (1851-1917), du groupe de peintres de l'éphémère Cercle de Leibl formé après la guerre. Ils peignent ensemble des scènes de la vie rurale.
Heinrich Wilhelm Trübner, né le 3 février 1851 à Heidelberg et mort le 21 décembre 1917 à Carlsruhe, est un peintre allemand de l'école tardive de Munich qui faisait partie du Cercle de Leibl, autour de Wilhelm Leibl. Son style est empreint de naturalisme, de réalisme et est influencé à la fin par l'impressionnisme.
Trübner commence son apprentissage d'orfèvre auprès de son père, mais sa rencontre en 1867 avec Anselm Feuerbach déclenche sa vocation de peintre. Il suit donc l'enseignement de Feodor Dietz à l'académie des beaux-arts de Carlsruhe en 1867 et 1868, puis il entre à l'académie des beaux-arts de Munich dans la classe d'Alexander Wagner. Il est impressionné à la première exposition internationale d'art de Munich par les toiles de Gustave Courbet, ainsi que par celles de Wilhelm Leibl.
Hans Thoma se rend ensuite à Stuttgart pour étudier auprès de Hans Canon et rentre à Munich en 1870 pour suivre les leçons de Wilhelm von Diez. Il fait alors la connaissance d'Albert Lang et de Carl Schuch, avec qui il peint en plein air les environs, notamment le lac de Starnberg et la campagne alentour. C'est à cette époque qu'il fait personnellement la connaissance de Leibl. Il partage un atelier avec Lang et Hans Thoma et le trio forme le noyau du cercle de Leibl.
LE SYMBOLISME EN ART
Le symbolisme est un mouvement artistique (littérature, peinture, sculpture, musique) européen de la fin du xixe siècle (1886-1900).
Le symbolisme est un mouvement artistique européen qui se développe dans les années 1870 et qui atteint son apogée dans les années 1890. Il apparaît d'abord en poésie avant de gagner la peinture, la musique et le théâtre.
peinture, sculpture, musique, théâtre, et obtient du crédit auprès des critiques et de la presse. Joséphin Péladan, écrivain très en vue dans les milieux symbolistes, met en place une série d'expositions entre 1892 et 1897, les Salons de la Rose+Croix, qui réunissent des artistes complètement représentatifs du mouvement. L'influence de Péladan se fait sentir dans toute l'Europe, et principalement en Belgique, aux Pays-Bas, en Scandinavie et en Finlande.
Le symbolisme s'estompe à partir de 1900. Verlaine meurt en 1896, puis Mallarmé, Gustave Moreau et Puvis de Chavannes en 1898, et la plupart des jeunes poètes délaissent voire rejettent le symbolisme. Néanmoins, des peintres modernes comme Piet Mondrian, Pablo Picasso et František Kupka, ainsi que les surréalistes, sont très influencés par le symbolisme.
LES ULTIMES VOYAGES
Hans Thoma voyage en Italie à Merano et Florence. Il est de ces « romains d'Allemagne » qui trouvent dans l'observation de l'art de la Renaissance les moyens d'une expression contemporaine, qui compta beaucoup dans la genèse du symbolisme européen de la fin du siècle.
Hans Thoma est proche de Louis Eysen dont il défend le travail après sa mort et peint en compagnie d'artistes à Kronberg im Taunus.
QU'EST-CE QUE LE MANIFESTE DES 93 ?
En 1914, il est l'un des signataires du Manifeste des 93.
Le Manifeste des 93 (également intitulé Appel des intellectuels allemands aux nations civilisées) est un document de propagande daté du 4 octobre 1914 qui fut publié en Allemagne sous le titre Aufruf an die Kulturwelt, An die Kulturwelt ! Ein Aufruf (et traduit en français dans La Revue Scientifique du 2e semestre 1914). Il exprime, au début de la Première Guerre mondiale, une réaction des intellectuels allemands aux accusations d'exactions — dommages collatéraux pourtant bien réels — portées contre l'armée allemande à la suite de l'invasion de la Belgique neutre.
Il fut signé par 93 intellectuels allemands (d'où son nom). On retrouve principalement dans cette liste des prix Nobel, des scientifiques, des philosophes, des artistes, des médecins et des enseignants de renommée internationale.
En 1921, The New York Times publia le compte-rendu d'une enquête menée auprès de 73 signataires ayant survécu à cette guerre : 60 exprimèrent diverses formes de regrets et certains affirmèrent avoir signé sans même l'avoir lu.
UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Le Requiem Allemand de Brahms opus 45
https://youtu.be/TFrIKMSCfSw
Ein deutsches Requiem, nach Worten der heiligen Schrift für Soli, Chor und Orchester (Orgel ad lib.), op. 45 – « Un Requiem allemand, sur des textes de l'Écriture sainte, pour solistes, chœur et orchestre (avec orgue ad libitum) » – est une œuvre sacrée (mais pas liturgique) en sept parties (ou mouvements) composée par Johannes Brahms et achevée en 1868. Elle dure de 70 à 80 minutes, ce qui en fait la plus longue composition de Brahms.
Les deux solistes n'interviennent qu'exceptionnellement, le baryton pour faire entendre l'appel angoissé de l'homme face à son destin, la soprano pour annoncer le caractère maternel des consolations futures. L'orchestre reste toujours d'une clarté exemplaire, même lorsqu'il passe au second plan. La conclusion résume la promesse du sermon sur la montagne. Les épisodes centraux du sixième morceau pourraient être considérés comme une version protestante du Dies iræ. L'œuvre, de conception humaniste, que l'auteur aurait désiré rendre œcuménique, lui assura la célébrité.
Johannes Brahms, né le 7 mai 1833 à Hambourg et mort le 3 avril 1897 à Vienne, est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre allemand.
Johannes Brahms est l'un des plus importants musiciens de la période romantique. Beaucoup le considéraient comme le « successeur » de Ludwig van Beethoven.
Brahms a fait la plus grande partie de sa carrière à Vienne, où il était l'une des figures importantes sur la scène musicale. Il a composé pour piano, musique de chambre, orchestre symphonique et pour voix et chours. À la différence d'autres grands compositeurs de musique classique, Johannes Brahms n'a jamais composé d'opéra. Étant également un pianiste virtuose, il a donné la première représentation de beaucoup de ses compositions ; il a aussi travaillé avec les musiciens célèbres de son époque, dont notamment la pianiste Clara Schumann et le violoniste Joseph Joachim. Brahms était un perfectionniste intransigeant, qui a détruit beaucoup de ses travaux et laissé quelques-uns non publiés.
Brahms était à la fois un traditionaliste et un novateur. Sa musique utilise largement les structures et techniques de composition des maîtres baroques et classiques. Il était un maître du contrepoint, une méthode de composition rigoureuse pour laquelle Bach est célèbre, ainsi que du développement thématique, un procédé de composition introduit par Haydn, Mozart et Beethoven. Alors que beaucoup de ses contemporains ont critiqué sa musique, qu'ils ont trouvée trop académique, ses ouvres ont été admirées, par la suite, par des personnalités aussi diverses que le progressiste Arnold Schoenberg et le conservateur Edward Elgar.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
CULTURE JAI
(L'Histoire de l'Art en Musique)
https://vincentdelaplageculturejai.blogspot.com/
LES LUMIÈRES DE VERSAILLES
(Histoire Moderne en Musique)
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SING SANG SUNG
(Pop anglaise traduite)
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CINÉ CINÉMA (Netflix)
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