ÉDOUARD VUILLARD (1868-1940) ENTRE THÉÂTRE ET PEINTURE

 

ÉDOUARD VUILLARD (1868-1940) 

ENTRE THÉÂTRE ET PEINTURE



Le 25 février 1830 se déroule à Paris la plus fameuse bataille qu'aient jamais livrée des hommes de plume et des artistes. Elle reste connue sous le nom de « bataille d'Hernani », du nom d'une pièce de Victor Hugo que l'on jouait ce soir-là pour la première fois à la Comédie-Française.


UN JEUNE CHEF DE FILE

Victor Hugo, alors âgé de 27 ans, est déjà un écrivain à succès. Il anime le Cénacle romantique, l'un des salons littéraires confidentiels dans lesquels se réunissent les jeunes romantiques en quête de gloire et de reconnaissance dans les années 1820.

Le Cénacle tient ses réunions chez Hugo lui-même, à Paris, rue Notre-Dame-des-Champs. On y rencontre Balzac, Nerval, Vigny, Musset, Dumas, Sainte-Beuve, le peintre Delacroix, les frères Devéria, peintres, le sculpteur Pierre-Jean David d'Angers etc.

Le jeune Hugo lit lors de ces réunions ses oeuvres poétiques. Il fait figure de chef de file et sa puissance créatrice suscite l'admiration de ses invités. La réunion du 30 septembre 1829 est consacrée à la lecture d'Hernani. Elle annonce la prochaine bataille.



On s'enthousiasme pour cette pièce qui brise les canons du théâtre classique et notamment les trois unités de temps, de lieu et d'action énoncées par Boileau sous le règne lointain de... Louis XIV. Elle raconte l'histoire d'amour malheureuse d'un proscrit, Hernani, pour une jeune infante, doña Sol.

Arrive le jour de la première, à la Comédie-Française. Puisque désormais, selon l'auteur, « il n’y a ni règles, ni modèles », les tenants de la tradition s'attendent au pire. Et ils ont raison : la pièce détruit méthodiquement toutes les conventions en matière d'écriture théâtrale : fini, le lieu unique, l'intrigue de 24 heures ! Les décors se succèdent, les personnages vieillissent de quelques mois en un entracte.




LE SPECTACLE EST DANS LA SALLE

Remontés à bloc, échauffés par de longues discussions préliminaires, les « Jeune-France » et  « chevelus » romantiques du parterre, parmi lesquels se signalent Gérard de Nerval et Théophile Gautier, revêtu de son gilet rouge flamboyant, insultent copieusement les « perruques » et les « philistins » des tribunes qui restent fidèles aux règles classiques. Très vite, on en vient aux mains. On se bat et l'on joue du poing au milieu des fauteuils d'orchestre.

La révolution romantique ne se limite pas au théâtre. L'année d'Hernani (1830) est aussi celle de la Symphonie fantastique de Berlioz et du Rouge et le Noir de Stendhal... Et c'est aussi celle des « Trois Glorieuses », une drôle de révolution, sentimentale, violente... et réactionnaire, à l'image de nos poètes.




BIOGRAPHIE D'ÉDOUARD VUILLARD (1868-1940)

Jean Édouard Vuillard est un peintre français.

Membre fondateur du mouvement nabi, il était peintre de figures, portraits, intérieurs, natures mortes, peintre à la gouache, dessinateur, graveur, illustrateur, peintre de compositions murales et de décors de théâtre. Elevé à Paris dans une modeste famille. Il côtoie au lycée Condorcet le peintre Maurice Denis. En 1885, il quitte le lycée et rejoint Ker-Xavier Roussel, son plus proche ami, au studio du peintre Diogène Maillart. Ils y reçoivent les rudiments de l’enseignement artistique. Vuillard commence alors à fréquenter le Louvre et se décide à suivre une carrière artistique.

Au mois de mars 1886, il entre à l’Académie Julian et en juin 1887, à sa troisième tentative, il est admis à l’École des beaux-arts de Paris.

En 1889, Maurice Denis le convainc de se joindre à un petit groupe dissident de l’Académie Julian, qui réalise des œuvres empreintes de symbolisme et de spiritualité, et qui s’auto-proclame « confrérie des Nabis ». Vuillard, d’abord réticent à l’idée que le peintre ne cherche pas à reproduire de façon réaliste ce qu’il voit, finit, vers 1890, par s’essayer à ses premières œuvres synthétistes.

Il est élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1938. Début juin 1940, il tombe malade. Ses amis Lucy et Jos Hessel, qui avaient décidé de quitter la capitale devant l’avancée des troupes allemandes, ne veulent pas le laisser seul à Paris et le transportent à La Baule où il meurt quelques semaines plus tard au Castel Marie-Louise. 




L'ÉMERGENCE D'UN NOUVEAU 

MOUVEMENT ARTISTIQUE

Au cours de l’été 1888, quelques artistes de l’académie Julian partageant les mêmes préoccupations plastiques se regroupent sous le nom de Nabis, ce qui signifie prophète en hébreu. Parmi eux, on compte d’abord Paul Sérusier, Pierre Bonnard, Maurice Denis, Ranson et Henri-Gabriel Ibels, puis Edouard Jean Vuillard et Ker Xavier Roussel, et enfin Aristide Maillol et Félix Vallotton. 

Férus de littérature symbolique et de textes ésotériques, ils se rassemblent tous les mois autour de dîners pendant lesquels ils échangent et définissent une nouvelle peinture.Très vite, Paul Sérusier devient une figure emblématique du groupe qui reconnaît dans son tableau, Le Talisman (1888, musée d’Orsay), le manifeste de l’esthétique qu’ils entendent développer. Peint sur les conseils de Paul Gauguin lors de son séjour à Pont-Aven (« Comment voyez-vous ces arbres […] ? Ils sont jaunes. Eh bien, mettez du jaune ; cette ombre plutôt bleue, peignez-la avec de l’outremer pur […] »), ce paysage du Bois d’amour présente en effet toutes les caractéristiques majeures de la peinture des Nabis : formes synthétiques cernées d’un contour bleu de Prusse ou noir ; planéité de la surface ; intensité des couleurs.



LA DOUBLE ORIENTATION DES NABIS

On distingue, au sein des Nabis, deux orientations distinctes. 


L’une, profondément sacrée, est emmenée par Denis et sa volonté de renouveler l’art religieux. Elle doit beaucoup à la simplification primitive des formes annoncée par Paul Gauguin. 

L’autre, profane, plus influencée par Edgar Degas à travers le choix de sujets issus de la vie moderne (portraits d’élégantes, scènes d’intérieurs bourgeois, femmes au bain, etc.…) joue très fréquemment de la juxtaposition de motifs décoratifs (papiers peints, tissus imprimés) et de cadrages atypiques.



UN LANGAGE PLASTIQUE D'AVANT GARDE

D’abord qualifiée de synthétisme, la peinture des Nabis est bientôt rebaptisée « néo-traditionnisme » par Maurice Denis qui publie dans la revue Art et Critique des 23 et 30 août 1890 « La définition du néo-traditionnisme ».

L’article premier restera célèbre tant il définit bien la modernité de l’approche : « Se rappeler qu’un tableau – avant d’être un cheval de bataille, une femme nue, ou une quelconque anecdote – est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ». 

De fait, l’art des Nabis, avec sa juxtaposition de plans colorés aux valeurs très contrastées, n’aura de cesse que d’affirmer sa planéité. Qu’il s’agisse de la tendance mystique (Denis, Sérusier, Ranson), marquée par les primitifs toscans et l’art byzantin, ou de la tendance moderne (Bonnard, Vallotton, Vuillard), inspirée par les estampes japonaises et la photographie, tous contribuent à réinventer un langage plastique qui marquera durablement les esprits et contribuera à l’émergence des avant-gardes du début du XXe siècle, le fauvisme notamment.




OUVRES
 ET PROJETS DÉCORATIFS

Tout en peignant des peintures de format intimiste, Vuillard a créé de nombreux ensembles décoratifs de commande pour orner les appartements, les hôtels particuliers et les villas, surtout pour ses patrons-amis, les frères Natanson, créateurs de La Revue blanche. Cette création s’inscrit dans l’esprit nabi, basé sur l’esthétique d'Albert Aurier ou le mouvement de Arts & Crafts, qui a pour but d'abolir les frontières entre les arts majeurs et mineurs et de faire pénétrer l’art dans le cadre de la vie quotidienne. 




PANNEAUX DÉCORATIFS

Dans ses souvenirs, Jan Verkade, artiste nabi et futur moine-peintre, témoigne de l'enthousiasme partagé par des jeunes artistes vers le début de 1890 pour la peinture murale ou le panneau décoratif : « Plus de tableaux de chevalet ! À bas les meubles inutiles ! La peinture ne doit pas usurper une liberté qui l'isole des autres arts. Le travail de peintre commence quand l'architecte considère le sien comme terminé1. » Intéressés plus par l'intégration de la peinture dans l'architecture que par le tableau de chevalet isolé, Vuillard et d'autres artistes nabis pratiquent de nombreuses décorations intérieures, dont le panneau décoratif.




VUILLARD ET LE THÉÂTRE

Grâce à son amitié avec Lugné-Poe, qui fut l’un des grands réformateurs du monde théâtral de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, Vuillard s'est engagé dans la mise en scène du théâtre idéaliste, notamment dans les années 1890. Vuillard a partagé un atelier, situé au 28, rue Pigalle dans le 9e arrondissement de Paris, avec Lugné-Poe, Pierre Bonnard et Maurice Denis, dès le début des années 1890.

Il a accompagné Lugné-Poe aux répétitions du Conservatoire de Paris que ce dernier avait fréquenté, et à la Comédie-Française, où Lugné-Poe a essayé de trouver des protecteurs pour les jeunes amis peintres en montrant leurs œuvres aux acteurs. Vuillard a laissé quelques dessins et aquarelles qui représentent les acteurs (par exemple, Coquelin-Cadet) dans leurs rôles.

En 1890, Vuillard commence à collaborer avec les théâtres expérimentaux. Tout d’abord, il a dessiné un programme lithographié, en couleurs, de Monsieur Bute, pièce de Maurice Biollay (26 novembre 1890), pour le Théâtre-Libre d’André Antoine, auquel Lugné-Poe a participé comme acteur. Il a aussi fait des projets de programmes pour ce théâtre naturaliste, mais ils n’ont pas abouti à des programmes lithographiés.



Ensuite, il a participé au théâtre d’Art fondé en 1890 par un poète, Paul Fort. Alors que sa collaboration avec le Théâtre-Libre est restée assez limitée, Vuillard, ainsi que d’autres nabis, ont établi une plus profonde complicité entre ce théâtre idéaliste, soutenu par les intellectuels symbolistes, et les habitués du Café Voltaire, tels Édouard Dujardin, André Fontainas, Jean Moréas ou Alfred Valette, directeur du Mercure de France et époux de Rachilde (Marguerite Eymery). 

Vuillard a été sollicité, comme d’autres nabis, non seulement pour l’illustration de programmes, telle Le Concile féerique, pièce de Jules Laforgue, montée le 11 décembre 1891, et pour la création des décors et des costumes. Quelques dessins de sa main sont publiés dans la revue Livre d’Art dont Paul Fort est directeur et Remy de Gourmont rédacteur, qui paraît en mai 1892. 

Il réalise le décor de La Farce du pâté et de la tarte, dont Maurice Denis façonne les marionnettes et dessine les costumes que réalisent Marie Vuillard, sœur d'Édouard, et France Ranson, la femme de Paul Ranson qui, lui, illustre le programme.




L’originale et riche, mais courte expérience du théâtre d’Art, a été confiée au théâtre de l’Œuvre, dont les fondateurs sont Lugné-Poe, Camille Mauclair et Vuillard. Celui-ci a donné le nom « Œuvre » qu’il avait trouvé par hasard en tournant les pages d’un dictionnaire, et il est un des plus assidus collaborateurs de ce théâtre, notamment dans les premières saisons.

Vuillard a brossé le décor et a dessiné le programme pour Rosmersholm de Henrik Ibsen que Lugné-Poe appréciait : « Édouard Vuillard fut prestigieux d’invention économique, d’ingéniosité pour créer la décoration scénique et l’atmosphère ? 

Le décor du deuxième acte imprima à notre jeu de la distinction et de l’intimité. Pour la première fois, on jouait vraiment de l’Ibsen à Paris. Le drame fut présenté avec une très belle litho[graphie] de Vuillard, la première de la série des lithos-programmes dont “l’œuvre” eut à s’enorgueillir ». Mais les conditions dans lesquelles ont souvent été réalisés ces décors étaient précaires.

Parmi les autres dessinateurs de programmes de l’Œuvre, Vuillard en a créé le plus grand nombre, y compris ceux pour Un ennemi du peuple (1893), Solness le constructeur (1894) et Les Soutiens de la société (1896) d'Ibsen, Âmes solitaires (1893) de Gerhart Hauptmann, Au-dessus des forces humaines (1894 et 1897) de Björnstjerne Björnson, L'Image (1894) et La Vie muette (1894) de Maurice Beaubourg, La Gardienne (1894) de Henri de Régnier. 




LE PLUS ILLUSTRE THÉATRE FRANÇAIS 

Installée entre le Louvre et le Palais-Royal, la Comédie-Française est l'une des institutions culturelles françaises les plus anciennes et les plus prestigieuses. Elle a été fondée en 1680 par lettre de cachet en fusionnant les troupes de Molière (décédé en 1673) et du Théâtre du Marais avec celle de la troupe de l'hôtel de Bourgogne. Pour rivaliser avec la comédie italienne, les noms de "Comédie Française" ou de "Théâtre Français" s'imposent peu à peu.

La troupe s'installe d'abord dans un ancien jeu de paume du quartier de Saint-Germain-des-Prés, puis dans la salle des machines du château des Tuileries en attendant la construction d'une nouvelle salle faubourg Saint-Germain, à proximité du palais du Luxembourg. Celle-ci est inaugurée en 1782 et correspond à l'actuel Théâtre de l'Odéon. Mais la période mouvementée de la Révolution entraîne une scission de la troupe entre révolutionnaires, réunis autour du comédien François-Joseph Talma, et monarchistes. Ce n'est qu'en 1799, sous l'impulsion du ministre de l'Intérieur François de Neufchâteau et de Jean-François Mahéraut, que la troupe se reforme.



Celle-ci donne sa première représentation dans la salle du Théâtre de la République, construite par Victor Louis entre 1786 et 1790 et qui devait initialement être consacrée à l'Opéra. Ce théâtre, connu désormais sous le nom de salle Richelieu, accueille encore aujourd'hui la troupe du prestigieux Français, qui se produit également dans les salles du Studio-Théâtre, au sein du Carrousel du Louvre, et du Vieux Colombier dans le 6e arrondissement.

La salle Richelieu est une salle à l'italienne ayant connu de multiples transformations depuis 1790, notamment lors de son agrandissement par Prosper Chabrol entre 1860 et 1864, qui fait construire la façade sud avec le vestibule et le foyer d'honneur. Le bâtiment est ravagé par un incendie en 1900, entraînant sa reconstruction par l'architecte Julien Guadet. Celui-ci connaitra également diverses rénovations au cours du XXe siècle jusqu'à l'importante restauration de Christophe Bottineau en 2012-2013, permettant notamment d'en améliorer l'acoustique. Le plafond de la salle a été décoré par Albert Besnard entre 1905 et 1913, il représente Apollon et les vingt-quatre heures.

La Comédie Française est un théâtre possédant une troupe permanente composée de pensionnaires, sociétaires et sociétaires honoraires, qui perpétue des savoirs et pratiques théâtraux remontant à l'Ancien Régime.



UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Jean-Baptiste Lully, Chaconne de L'Amour médecin

https://youtu.be/WYfXRQ37L6M



"Il n'y a point de pires sourds que ceux qui ne veulent point entendre !" Sganarelle, dans L'Amour médecin, nie l'évidence : si sa fille Lucinde est malade, c'est parce qu'elle désire se marier et qu'il s'y oppose obstinément. Aucun médecin au monde ne pourrait guérir la jeune femme. Sauf un. Heureusement que Lisette, l'habile servante, a plus d'un tour dans son sac pour aider sa maîtresse ! 

Jean-Baptiste Lully Compositeur français d'origine italienne (Florence, 1632 – Paris, 1687) Compositeur, musicien, danseur et chorégraphe, Jean Baptiste Lully a résolument marqué la musique de son temps. Tout son génie repose sur la fusion des traditions musicales italienne et française.

Issu d’une modeste famille de meuniers italiens, Giovanni Battista Lulli  arrive en France en 1646. Remarqué par le jeune Louis XIV  pour ses qualités de violoniste et de danseur, le souverain lui offre le titre de « Compositeur de la Musique instrumentale ».

Lully consacre la première partie de sa carrière à la musique de ballet. Aux formes musicales françaises, il apporte une précision et une clarté de structure et d’écriture plus grande. Il simplifie l’art vocal et retient de la tradition italienne le « recitativo » qu’il adapte, dès ses premières compositions, dans le cadre de l’air à la française. Suite au décès du Cardinal Mazarin, la prise du pouvoir par Louis XIV sera décisive pour la carrière du compositeur. 

S’associant avec Molière, Lully crée avec lui un nouveau genre conciliant la comédie, le chant et la danse : la comédie-ballet. La collaboration prend fin en 1671 et le compositeur s’attache l’année suivante à Philippe Quinault  comme librettiste. C’est avec lui qu’il met en place la tragédie lyrique  ou l’opéra « à la française », genre dans lequel incorpore un récitatif calqué sur les impulsions de la déclamation et singulièrement adapté à la langue.



L’opéra lulliste se caractérise par un style unique : de grandes lignes mélodiques simples et dramatiquement efficaces autour desquelles s’épanouissent des ouvertures et des interludes brillants et de nombreuses pièces chorégraphiques. Cette organisation, que l’on retrouve aussi dans sa musique sacrée, sera l’exemple suivi par ses pairs : Henry Purcell, Jean-Philippe Rameau ou encore Christoph Willibald Gluck.



​VOUS AVEZ BON GOÛT !​

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​

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