LE RÉALISME SUÉDOIS D'ANDERS ZORN (1860-1920)
LE RÉALISME SUÉDOIS
D'ANDERS ZORN (1860-1920)
La dissolution de la Suède-Norvège (en norvégien : Unionsoppløsningen ; en suédois : Unionsupplösningen) est une série d'événements qui couvre l'année 1905 et aboutit à la séparation des royaumes de Suède et de Norvège, gouvernés en union personnelle par la monarchie suédoise depuis 1814.
Le refus d'Oscar II d'accepter une représentation norvégienne à l'étranger en est l'élément déclencheur alors que les relations entre les deux royaumes étaient froides.
Le Storting, le parlement norvégien proclame la dissolution de l'union le 7 juin. Le 13 août, un référendum recueille 99,95 % de voix en faveur de la dissolution. Après plusieurs semaines de négociations, la Suède reconnaît l'indépendance de la Norvège le 26 octobre. La couronne du nouveau pays est offerte au prince Charles de Danemark, qui l'accepte et prend comme nom de règne Haakon VII.
La littérature scandinave et nordique fait aujourd’hui le bonheur des amoureux de romans policiers et noirs.
Avec un foisonnement rare et une diversité impressionnante, les livres scandinaves ont le vent en poupe. Des ouvrages passé à la postérité comme Millenium ont contribué à faire naître cette hype des romans nordiques, sans compter les nombreuses adaptations au cinéma.
Difficile donc de faire une sélection des meilleurs livres et romans scandinaves et nordiques, tant le choix est immense et la tâche ardue.
QUELQUES SUR L'ARTISTE PEINTRE, ANDERS ZORN
Anders Leonard Zorn, né à Mora (Suède) le 18 février 1860 et mort à Stockholm le 22 août 1920, est un peintre, graveur, sculpteur et photographe suédois.
Son originalité se manifeste dans une œuvre marquée par la vie et les atmosphères. Il est connu pour ses peintures liées de la campagne suédoise, par ses portraits et par ses nus ainsi que par ses représentations de l'eau. Il est avec Carl Larsson le peintre le plus populaire de Suède.
Un musée, abritant la Collection Zorn, lui est consacré à Mora en Suède.
UN LIVRE SUÉDOIS, L'HISTOIRE D'UN PAYS
Le résumé de la saga des émigrés de Vhilhelm Moberg
Voici l’histoire des premiers pionniers suédois partis conquérir l’Amérique et leur folle idée de s’expatrier outre-Atlantique. Les paysans du Småland, province du sud-est de la Suède, vivaient paisiblement de leurs terres. A partir du XIXe siècle, cet ordre immuable commença à trembler sur ses bases. Les terres sans cesse divisées par les héritages vinrent à manquer. Et les échos venus de par-delà l’Océan donnèrent des envies de liberté. Au pays est le premier volume de l’épopée de ces gens ordinaires animés par le souffle de l’aventure et du formidable espoir de recommencer leur vie.
Ce premier tome de la saga des émigrants aborde le commencement de cette conquête, avant que les Suédois n’arrivent en Amérique. Ce livre classique suédois se concentre sur la période pré-émigration et sur les raisons de cette prise de décision. La saga des émigrants retracent la vie d’autrefois en Suède et retranscrit le combat perpétuel pour faire face aux éléments de la nature. L’ouvrage tente d’éclairer les raisons de cette émigration, pour certains volontaire, pour d’autres forcée par le besoin de survie.
CRITIQUE LITTÉRAIRE
Ce roman est un roman frontière entre l’histoire et la fiction. La sage des émigrés est un mélange imbibé d’une force religieuse, d’une croyance qui rythme la vie de ces Suédois qui les amènent à prendre cette décision irrévocable d’émigrer. Un roman important pour comprendre l’Histoire de la Suède où différents thèmes se mêlent (religion, maternité, maladie, classes sociales…) à découvrir si vous souhaitez en savoir davantage sur le royaume scandinave.
A propos de l’auteur, Vhilhelm Moberg :
Né à la fin du XIXe siècle, Vilhelm Moberg est avant tout connu pour ses œuvres et drames sociaux. Sa bibliographie reste marquée par les diverses transformations sociétales qu’il dépeint dans tous ses ouvrages. Chaque personnage entreprend une destinée quasi-réelle en veillant à replacer ses histoires dans leur contexte social et historique. Son œuvre complète pourrait presque être interpréter comme une œuvre documentaire, avec toujours un fil conducteur à travers ses livres : la soif de liberté. Élu meilleur roman suédois du XXe siècle, La saga des émigrants entremêle peinture sociale et chaleureuse épopée humaine.
BIOGRAPHIE
Anders Zorn est le fils de Grund Anna Andersdotter et Leonhard Zorn. Sa mère a connu son père, brasseur allemand, durant un passage de ce dernier à Uppsala et a vécu une brève liaison. Anders Zorn passe son enfance avec sa mère et ses grands-parents maternels dans une ferme aux environs de Mora. Cette enfance dans un milieu modeste le marque et cela se traduit par de nombreuses œuvres décrivant la vie campagnarde en Suède. Zorn exprime aussi sa profonde gratitude à sa grand-mère et à sa mère, à travers des sculptures et surtout des tableaux qui les représentent. Il n'a jamais connu son père.
En 1872, à la mort de son père, il hérite d'un pécule qui lui permet d'entrer à l'Académie royale des arts de Suède en 1875, initialement pour y être sculpteur sur bois. Mais l'aquarelle devient rapidement son mode d'expression favori, et il est très vite considéré comme un prodige dans son environnement académique. Son aquarelle En deuil (1880, Stockholm, Nationalmuseum) est sélectionnée pour la présentation annuelle de l'Académie.
En rupture avec le conservatisme de l'Académie des beaux-arts, il la quitte pour des voyages en Espagne, à Paris et Londres où il séjourne pour l'essentiel jusqu'en 1885. Il y peint de nombreux portraits où il exprime avec maîtrise et précision sa technique de l'aquarelle.
Il retourne en Suède en 1885 pour y épouser Emma Lamm, à qui il s'était lié en 1881. Le couple entreprend un voyage à Constantinople puis à Alger, ce qui est la source d'inspiration de certaines de ses peintures, en particulier avec des représentations de l'eau des mers locales. Le couple passe ensuite ses étés en Suède, à Stockholm et en Dalécarlie, où il s'est fait construire à Mora une maison devenue un musée (mobilier et installations d'époque), à côté du musée consacré à son œuvre.
Lorsque Anders Zorn retourne à Paris pour la préparation de l'Exposition universelle de 1889 (il vit rue Daubigny puis 71 boulevard de Clichy), l'impressionnisme y est définitivement reconnu comme une expression majeure de la peinture. Dans ce contexte, son œuvre a un grand impact et lui permet d'être décoré de la Légion d'honneur et de remporter une médaille d'or à l'exposition universelle. Il revient régulièrement à Paris par la suite ; en 1906 notamment, il y expose 166 tableaux qui connaissent un accueil enthousiaste de la presse.
Durant les vingt dernières années de sa vie, il revient à la sculpture, la passion de sa jeunesse, ainsi qu'à la photographie et la gravure. Il meurt le 22 août 1920 et reçoit les honneurs nationaux de la Suède. Zorn n'eut pas d'enfant avec son épouse, mais il laisse des enfants naturels qu'il a reconnus et soutenus.
QU'EST CE QUE LE RÉALISME EN PEINTURE ?
Réagissant contre le Néo-classicisme académique d’un David ou d’un Ingres, et contre l’effusion sentimentale prônée par le Romantisme, le Réalisme se fait le défenseur de l’art instructif et moralisateur. Abandonnant les sujets mythologiques, religieux ou historiques, ce courant artistique reproduit la vie moderne et sociale, particulièrement celle des paysans et des ouvriers. C’est ainsi que Jean-François Millet exalte le labeur des champs dans L’Angélus et Des Glaneuses, qu’Honoré Daumier se penche sur la misère du petit peuple des villes avec La Blanchisseuse et que Gustave Courbet, dans sa peinture à thèses, montre aux bourgeois la misère dans sa toile Les Casseurs de Pierre. Il inaugure ainsi une manière de peindre faite d’empâtements successifs, accumulés au couteau à palette.
Si dans le réalisme, l’on retient en premier lieu Gustave Courbet, c’est sans doute dû à son caractère provocateur et à L’Atelier du peintre, 1855, qui fait oeuvre de Manifeste du réalisme. Lui et son successeur, Edouard Manet, refusent d’idéaliser leur modèle et se proposent de montrer le monde tel qu’ils le voient.
L’influence du réalisme français fut considérable, particulièrement en Allemagne, où elle ouvrit aux peintres une nouvelle voie, différente de l’idéalisme des Nazaréens. Adolph Von Menzel s’inspire de Daumier avec Le Théâtre du Gymnase, et Wilhelm Leibl (disciple allemand de Courbet), peint des humbles et des paysans bavarois. Parmi les « Allemands de Rome », Anselm Feuerbach cherche à atteindre le beau idéal dans l’œuvre Iphigénie, Hans Von Marées imagine de grandes compositions représentant des nus dans des paysages de rêve et Arnold Bocklin, proche parent de la confrérie Préraphaélite, ressuscite les dieux de l’Antiquité dans ses paysages classiques.
UN PAYS À LA MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Pourquoi les Suédois sont-ils si forts en pop music ?
En 1993, le groupe suédois Ace of base sortait « The Sign », carton pop planétaire, resté six semaines numéro un du Billboard Hot 100. La sortie ouvre la voix à un âge d’or des productions suédoises, qui dure en gros des années 1990 à 2003.
https://youtu.be/iqu132vTl5Y
La Suède, troisième pays exportateur de musique
En 1999 un rapport du ministre des finances suédois établissait que les royalties perçues par la Suède du marché étranger était deux fois plus importants que les revenus américains. Aujourd’hui, d’autres rapports soulignent que la Suède (9.5 millions d’habitants) est le troisième exportateur de musique au monde après les États-Unis et l’Angleterre.
En 2003, les exportations de musique suédoise ont commencé à décliner, mais les talents restent nombreux. En mai 2012, la moitié du top 10 dans le classement des cents meilleurs morceaux étaient écrits et produits en Suède.
D’Abba à Icona Pop, en passant par Roxette, Robyn ou encore Europe, The Atlantic s’interroge : pourquoi les Suédois sont-ils si forts en pop-music ?
L’influence d’Abba. L’argument climatique (qui consiste en gros à penser que la destiné de la pop suédoise se joue dans ses studios d’enregistrement à causes des rigueurs de la météo) fait sourire l’universitaire Ola Johansson. Mais il pose plus surement l’influence cruciale du groupe Abba, fondé en 1970 et devenu la locomotive dans la pop suédoise.
Certains lui opposent le succès tardif de « The Final Countdown » d’Europe en 1986, mais selon Johansson, le développement de l’industrie musicale d’un pays est un long processus, au sein duquel Abba a joué un rôle clef en contribuant à la maturation de la communauté musicale suédoise.
https://youtu.be/9jK-NcRmVcw
En 1993, le groupe suédois Ace of base sortait « The Sign », carton pop planétaire, resté six semaines numéro un du Billboard Hot 100.
La sortie ouvre la voix à un âge d’or des productions suédoises, qui dure en gros des années 1990 à 2003.
La Suède, troisième pays exportateur de musique
En 1999 un rapport du ministre des finances suédois établissait que les royalties perçues par la Suède du marché étranger était deux fois plus importants que les revenus américains. Aujourd’hui, d’autres rapports soulignent que la Suède (9.5 millions d’habitants) est le troisième exportateur de musique au monde après les États-Unis et l’Angleterre.
En 2003, les exportations de musique suédoise ont commencé à décliner, mais les talents restent nombreux. En mai 2012, la moitié du top 10 dans le classement des cents meilleurs morceaux étaient écrits et produits en Suède.
D’Abba à Icona Pop, en passant par Roxette, Robyn ou encore Europe, The Atlantic s’interroge : pourquoi les Suédois sont-ils si forts en pop-music ?
L’influence d’Abba. L’argument climatique (qui consiste en gros à penser que la destiné de la pop suédoise se joue dans ses studios d’enregistrement à causes des rigueurs de la météo) fait sourire l’universitaire Ola Johansson. Mais il pose plus surement l’influence cruciale du groupe Abba, fondé en 1970 et devenu la locomotive dans la pop suédoise.
Certains lui opposent le succès tardif de « The Final Countdown » d’Europe en 1986, mais selon Johansson, le développement de l’industrie musicale d’un pays est un long processus, au sein duquel Abba a joué un rôle clef en contribuant à la maturation de la communauté musicale suédoise.
« The Final Countdown » d’Europe
D’autres études avancent que les rythmiques et les mélodies légères d’Abba - des « feel-good melodies » pour le dire vite -, ont ouvert une nouvelle voie, très appréciée à l’étranger où dominaient plus volontiers des tubes lestés de basse et souvent plus sombres.
87% des Suédois maîtrisent l’anglais. Un rapport européen de 2008 place la Suède en première place des pays européens maîtrisant la langue anglaise (87% de la population). La finesse des textes écrits en anglais et la porosité de la culture populaire suédoise aux influences américaines et anglaises participeraient donc au succès de sa pop.
L’ouverture. Outre la fibre musicale progressiste du pays, l’article souligne également son ouverture aux nouvelles technologies et nouveaux modèles, Spotify en tête.
MTV Europe. L’arrivée de MTV Europe en 1987, dans un environnement télévisuel jusque-là assez balisé a remporté un tel succès en Suède et représenté une telle révolution, que la programmation de la chaine s’est mise peu à peu à exposer des talents nationaux. MTV Europe aurait joué un rôle important dans l’exportation de la pop suédoise.
La concentration de l’industrie à Stockholm. De plus, la concentration des labels et autres acteurs de l’industrie musicale à Stockholm délimite une vraie « géographie musicale » en suède et participe à galvaniser l’industrie.
Les politiques publiques. Enfin, la politique publique menée en Suède contribue à éveiller très tôt les enfants à l’apprentissage de la musique. Une étude de 2004 révèle que 30% des enfants suédois suivent un programme de musique subventionné par l’État, en tant qu’activité extra-scolaire. Un article de Pitchfork de 2010 indique que le conseil des arts suédois a distribué 1.65 millions de dollars de subventions à des spectacles musicaux, 3.3 millions aux salles de concert, et près de 31 millions à des groupes de musique régionaux.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
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