HENRY LYMAN SAŸEN (1875-1918) ARTISTE ABSTRAIT AMÉRICAIN

 

HENRY LYMAN SAŸEN

(1875-1918)

ARTISTE ABSTRAIT AMÉRICAIN 

ET SCIENTIFIQUE DISTINGUÉ





L'art abstrait est un art qui tente de donner une contraction du réel ou encore d'en souligner les «  déchirures  » au lieu d'essayer de représenter « les apparences visibles du monde extérieur ». 

L'art abstrait peut se passer de modèle et s'affranchit de la fidélité à la réalité visuelle et ainsi des créations plastiques mimétiques.

Il ne représente pas des sujets ou des objets du monde naturel, réel ou imaginaire, mais seulement des formes et des couleurs pour elles-mêmes.

C'est l'une des principales tendances qui se sont affirmées dans la peinture et la sculpture du XXe siècle.

Selon l'historien et critique d'art Michel Ragon, l'abstrait ne se définit que par son histoire. Si Kandinsky s'est présenté comme le fondateur de la peinture abstraite (1910-1913), on peut citer d'autres précurseurs et notamment l'artiste suédoise Hilma af Klint qui s'est engagée dans la voie de l'abstraction dès 1906 ou le Lituanien d'origine russe Čiurlionis, qui a aussi contribué au mouvement abstrait vers 1906-19077 puis, à partir de 1910, Vladimir Baranov-Rossiné8, František Kupka ou Otto Freundlich. Natalia Gontcharova, dont Guillaume Apollinaire montrait en 1914 les œuvres peintes de 1909 à 19119, les qualifiant de « rayonnisme »10, introduit des formes abstraites dans la figuration.


Michel Seuphor donne une définition de l'art abstrait assez prudente (en l'opposant à l'art figuratif), citée dans l'introduction du chapitre « Origines du développement de l'art abstrait » de Michel Ragon :

« J'appelle art abstrait tout art qui ne contient aucun rappel, aucune évocation de la réalité observée, que cette réalité soit, ou ne soit pas le point de départ de l'artiste. »

    



BIOGRAPHIE DE HENRY LYMAN SAŸEN (1875-1918) 

LES PREMIÈRES ANNÉES

Saÿen est né à Philadelphie le 25 avril 1875 d'Edward M. Saÿen et d'Annie T. Saÿen (née Thomas). Peu de temps après avoir obtenu son diplôme de la Central Manual Training School en 1891, il est allé travailler pour James W. Queen & Company , un grand fabricant d'équipements scientifiques. 

Il s'est distingué à l'âge de 18 ans en concevant une grande bobine d'induction qui a été citée à l' Exposition universelle colombienne de 1893. En 1897, il a reçu un brevet pour un tube à rayons X autorégulateur. Ce tube a été le premier du genre à résoudre le problème d'une sortie instable causée par une chute de pression du gaz dans le tube. Au début de la guerre hispano-américaine, il s'est porté volontaire pour le service militaire et a été affecté à Fort McPherson, Géorgie où il a été nommé responsable du laboratoire de radiologie médicale. 

Après avoir contracté la fièvre typhoïde, il fut renvoyé de l'armée en 1898 et retourna à Philadelphie où il reprit son travail avec James W. Queen & Company . L'année suivante, il s'inscrit à la Pennsylvania Academy of Fine Arts où il étudie avec Thomas Anshutz . En 1903, il épousa Jeannette Hope, également étudiante à l' Académie des beaux-arts de Pennsylvanie . 

En 1903, il reçut une commission pour la conception de quatre lunettes à accrocher au Capitole des États-Unis. Ces lunettes, intitulées Rule of Tyranny , Rule of Justice ,L'agriculture primitive et le bon gouvernement ont été installés dans la salle H-143 entre 1904 et 1905.



À PARIS 

En 1906, Saÿen et sa femme s'installent à Paris. Elle avait été embauchée pour faire des reportages sur la mode française pour The North American, un journal appartenant à Thomas Wanamaker ; Saÿen devait contribuer à l'impression de catalogues et d'affiches pour les grands magasins Wanamaker appartenant à Rodman Wanamaker.

 Peu de temps après son arrivée à Paris, le couple rencontre Leo Stein au Café Le Dôme, un restaurant connu à l'époque comme un lieu de rassemblement pour les intellectuels anglo-américains.

Ils vivaient boulevard Raspail, en face du studio photo d'Edward Steichen. Ils ont rapidement développé des amitiés avec de nombreuses personnalités importantes du monde de l'art, dont Henri Matisse et Pablo Picasso. 

Le couple est également devenu des membres fréquents du salon du samedi soir de Gertrude Stein. En fait, Saÿen est nommé trois fois dans L'Autobiographie d'Alice B. Toklas. 

Un exemple qui reconnaît sa compétence technique : 

"... le gaz venait d'être mis en place et un ingénieux peintre américain du nom de Sayen, pour détourner son esprit de la naissance de son premier enfant, arrangeait un artifice mécanique qui éclairerait par lui-même les hauts luminaires." 

Leur unique enfant, Ann, est née en 1912. Avec le début de la Première Guerre mondiale, la jeune famille est forcée de retourner à Philadelphie en août 1914.




À PHILADELPHIA 

Après son retour aux États-Unis, Saÿen a mis fin à sa part du contrat avec Wanamaker's pour se concentrer sur son art tandis que sa femme, Jeannette, a été accueillie à The North American en tant que journaliste de mode. 

Saÿen s'est fortement impliqué dans le mouvement émergent de l'art moderne américain tout en restant engagé dans les problèmes techniques. 

Il a organisé des expositions individuelles au Philadelphia Sketch Club en 1914 et à nouveau en 1916. Il est décédé chez lui en 1918 à l'âge très précoce de 43 ans. 



LE 22 DÉCEMBRE 1895 

RÖNTGEN INVENTE LES RAYONS X

Les rayons X furent découverts en 1888 par Wilhelm Röntgen, professeur de physique à l'université de Würzburg. En étudiant les rayons cathodiques, 

Le 22 décembre 1895, le physicien allemand Wilhelm Konrad Röntgen effectue une radiographie sur la main de sa femme ! Ce sont les premiers rayons X. 




LES PROGRÈS RÉVOLUTIONNAIRES 

DE LA SCIENCE PHYSIQUE

Au cœur de la « Belle Époque », la physique a été en dix ans totalement bouleversée. Les certitudes du XIXe siècle volent en éclats à la suite d’une succession de découvertes fondamentales qui mettent en effervescence les laboratoires de toute l'Europe occidentale. Elles amènent pour la première fois sur le devant de la scène de grandes figures de savants : Perrin, Thomson, Röntgen, Becquerel, Pierre et Marie Curie, Rutherford, Planck, Einstein etc.

Les scientifiques doivent alors renoncer à des dogmes bien ancrés : non seulement ils découvrent que l’atome n'est pas indestructible mais ils doivent aussi admettre l’existence de rayonnements naturels qui donneront naissance à la radiographie et à l'industrie nucléaire.

Ces découvertes vont jouer un rôle clé au XXe siècle et changer en profondeur l’économie, la vie quotidienne et l'art militaire (ce dont il ne faut pas forcément se réjouir).



LA SCIENCE PHYSIQUE SANS DESSUS DESSOUS

À la fin du XIXe siècle, les machines à vapeur commencent à remplacer les animaux et les trains éclipsent peu à peu les diligences… Le monde change mais pas les certitudes des physiciens. Au contraire même : ils ont le sentiment d’être parvenus au terme de leur quête. Ils ont dissipé les mystères entourant les phénomènes naturels et découvert les mécanismes cachés au coeur de la matière.

Cinq ans à peine avant 1900, il était encore admis que la masse des corps était invariable, que l’intensité lumineuse variait de façon continue, que le temps était le même en tout point de l’espace et que l’atome était (pour ceux qui croyaient à son existence) la plus petite particule envisageable.

Dix ans plus tard : la masse peut se transformer en énergie. Planck et Einstein ont quantifié la lumière, Einstein a muni les planètes d’horloges différentes selon leur vitesse et une particule plus de mille fois plus légère que l’atome le plus léger a été découverte : l’électron...

Désormais, il est possible de quantifier la charge électrique (découverte de l’électron), la matière (les atomes), et l’énergie (physique quantique) ! Une nouvelle échelle des distances est adoptée - celle de l’atome – qui révèle un monde aux comportements si contre-intuitifs que tout est à inventer. La physique quantique mettra d’ailleurs plus d'un demi-siècle à constituer un corpus cohérent.

Cette décennie prodigieuse va chambouler de fond en comble les certitudes scientifiques. Elle débute avec la découverte d’un rayonnement étrange : les rayons X ou rayons de Röntgen. Ils émanent d’un autre rayonnement, les rayons cathodiques, dont on commence à comprendre la nature.




LA DÉCOUVERTE DE L'ÉLECTION

Jean Perrin et Joseph John Thomson découvrent l’électron

Encore au début du XXIe siècle, nos téléviseurs et nos écrans d’ordinateur utilisaient des « tubes cathodiques » qui émettent des électrons qu’on dirige vers les divers points de l’écran grâce à un champ magnétique ou électrique.

On connaissait depuis le milieu du XIXe siècle la possibilité de faire passer un courant électrique dans un tube où l’on a fait le vide sous l’effet d’une haute tension électrique. Mais, faute de connaître l'existence de l'électron, on en ignorait la raison. On savait seulement que la cathode émettait des rayons appelés cathodiques car on pouvait les détecter avec une plaque photographique ou un écran fluorescent.

En 1895, le jeune Jean Perrin qui, à 25 ans, vient de sortir de l’École Normale Supérieure, présente une communication à l’Académie des sciences (note) : « On a imaginé deux hypothèses pour expliquer les propriétés des rayons cathodiques », dit-il. « Les uns (…) pensent que (…) c’est une lumière, à courte longueur d’onde (…) D’autres (…) pensent que ces rayons sont formés par de la matière chargée négativement. » 

Jean-Baptiste Perrin en 1908, Prix Nobel de physique 1926 (30 septembre 1870, Lille ; 17 avril 1942, New York)Pour démontrer que la deuxième hypothèse est la bonne, Perrin fait entrer les rayons dans une boîte métallique reliée à un électroscope, qui se charge en effet d’électricité négative.





Au cours des années suivantes, le Britannique Joseph John Thomson précise encore la nature des rayons cathodiques. Ils sont formés de « corpuscules » qu’il décrit dans la conférence qu’il fait à Stockholm en 1906 quand le prix Nobel lui est décerné : les corpuscules sont à peu près 1700 fois moins lourds que l’atome d’hydrogène.

De nos jours, ces corpuscules sont appelés électrons et nous savons que leur masse est 1836 fois plus faible que celle du proton. Ainsi, la première particule élémentaire a été identifiée aux environs de 1900 ! Une découverte qui induit aussitôt que les atomes, eux, sont des particules complexes, contenant des électrons.

En 1903, Thomson propose le modèle plum-pudding de l’atome qu'il présente comme une sphère de charges positives avec les électrons dispersés entre elles, à l'instar des prunes dispersées dans un pudding.

Puis, en 1904, le Japonais Hantaro Nagaoka avance un modèle alternatif dans lequel la charge positive est concentrée dans un noyau entouré d’électrons qui forment un anneau analogue à celui de Saturne.

Ce modèle est amélioré par Rutherford, mais aussi par Niels Bohr en 1913 qui y introduit des éléments de physique quantique. Après les travaux de Thomson, la nature des rayons cathodiques est désormais bien comprise. Mais ces rayons ont engendré d’autres rayons mystérieux...




FOCUS SUR LA DÉCOUVERTE DE RÖNTGEN 

DÉCOUVRE LES RAYONS X

Wilhelm Röntgen, après ses études de physique au Polytechnicum de Zürich (où étudiera plus tard aussi Albert Einstein), devient professeur à l’université de Würzburg en 1894, et un an plus tard, le voilà recteur. Cette fonction lui laisse du temps libre qu’il met à profit pour faire des expériences. Ainsi découvre-t-il les rayons X.

Néanmoins, des réserves apparaissent devant ce rayonnement qui traverse le corps ! Les rayons X sont alors jugés indécents puisqu’on peut voir au travers des vêtements. Ces appareils sont même interdits dans certaines salles de bal ! Ils font toutefois florès sur les foires et chez les marchands de chaussures.

Du fait des applications médicales, le premier prix Nobel de physique de l’histoire est décerné en 1901 à W. C. Röntgen. 

En France, en 1896, un savant s’intéresse beaucoup à la découverte de Röntgen : c’est Henri Poincaré, éminent mathématicien et professeur de Physique Mathématique à la Sorbonne. Né à Nancy, c'est le cousin germain du futur président de la République Raymond Poincaré.

Henri Poincaré (29 avril 1854, Nancy ; 17 juillet 1912, Paris)Le 20 janvier, il fait un exposé à l’Académie des sciences sur les rayons X devant un auditeur attentif qui s’appelle Henri Becquerel.

Nous ne connaissons pas son discours, mais la même année paraît dans la Revue générale des sciences, un article de Poincaré qui peut en donner une idée : « Ainsi c'est le verre qui émet les rayons Röntgen et il les émet en devenant fluorescent. Ne peut-on alors se demander si tous les corps dont la fluorescence est suffisamment intense n'émettent pas, outre les rayons lumineux, des rayons X de Röntgen, quelle que soit la cause de leur fluorescence ? » La suggestion, qui résulte d’une idée fausse (car les rayons X sont émis par l’anode et non par le verre), aboutit par un heureux hasard à une découverte majeure.




HENRI BECQUEREL DÉCOUVRE LA RADIOACTIVITÉ

En 1896, Henri Becquerel a 44 ans et siège 

à l’Académie des sciences depuis 1889.

Il s’intéresse en particulier à la phosphorescence. Un corps phosphorescent est un corps qui, quand on l’éclaire, absorbe de l’énergie et restitue la lumière avec une autre couleur au bout d’un temps plus ou moins long.

Après l’exposé de Poincaré, Becquerel décide d’étudier un matériau phosphorescent particulier : le sulfate double d’uranium et de potassium. Et il s’aperçoit que la phosphorescence de ce matériau a des propriétés surprenantes. 

Après plusieurs mois, il constate qu’il ne s’agit pas de phosphorescence, mais d’une propriété nouvelle due à l’uranium. Trois ans plus tard, ce phénomène sera connu sous le néologisme de radioactivité.

Toutefois, les « rayons uraniques » proviennent-ils seulement de l’uranium ? Une jeune femme de 30 ans, Maria Skłodowska, devenue en 1895 Marie Curie, en doute. En deux ans, elle va faire une extraordinaire série de découvertes : elle montre d’abord que le thorium est tout aussi radioactif que l’uranium, ce qui incite Pierre, son mari, à abandonner le magnétisme et à consacrer son expérience et ses instruments à la science nouvelle.




Ensemble ils découvrent deux éléments nouveaux, très radioactifs. L’un d’eux est le radium. L’autre est baptisé polonium : un manifeste politique, car la Pologne officiellement n’existe plus et Varsovie, la ville natale de Marie, fait partie de l’empire russe.

En 1903, le prix Nobel est décerné à Henri Becquerel, Pierre Curie et Marie Curie, laquelle devient la première femme récompensée par ce prix. Entre-temps, la radioactivité a cessé d’être une spécialité française et permet à un jeune physicien britannique nommé Ernest Rutherford (1871-1937) de faire de brillants débuts. Il montre que le rayonnement uranique, devenu rayonnement de Becquerel, comporte au moins deux sortes de rayons qu’il baptise α et β.

Des résultats expérimentaux venus des quatre coins du monde (Paris, Vienne, Montréal…) permettent, en quelques années, de découvrir une troisième sorte de rayons qu’on appellera γ, et de caractériser les propriétés des différents rayonnements : les rayons α et β sont déviés de manière opposée par un champ électrique ou magnétique alors que les rayons γ ne sont pas déviés...




TUBE À RAYONS X AUTORÉGULANT 

Les rayons X sont générés lorsque des électrons de haute énergie sont arrêtés par une cible dure. Dans les premiers tubes, les électrons étaient générés par la collision d'ions positifs avec la cathode. Pour produire les ions, un gaz à basse pression devait être maintenu à l'intérieur du tube. Malheureusement, à mesure que ce type de tube est utilisé, le gaz à basse pression s'épuise progressivement, ce qui fait chuter le courant du tube et donc la puissance de sortie des rayons X. 

L'opérateur pourrait compenser cela en augmentant la tension sur le tube, mais cela produirait des rayons X "plus durs" ou plus pénétrants. Dans de nombreux cas, cela a dégradé la qualité de l'image. Une des premières solutions consistait à réintroduire une petite quantité de gaz dans le tube. Malheureusement, cette procédure était difficile à contrôler et n'apportait qu'une solution temporaire. 



La conception de Saÿen a résolu ce problème par une stratégie intelligente qui a assuré une pression de gaz constante dans le tube. Comme le gaz dans la partie principale du tube de Saÿen (voir photo) s'épuise, la résistance électrique dans le tube augmenterait, ce qui ferait emprunter au courant un chemin de résistance inférieur: une étincelle à travers l'entrefer jusqu'au fil menant à la plus petite ampoule. 

Ce courant chaufferait le matériau dans la petite ampoule et lui ferait restituer du gaz dans le tube principal. Une fois que la pression du gaz a augmenté dans le tube principal, sa résistance électrique retomberait dans la plage de fonctionnement normale. La pression du gaz dans le tube pouvait être ajustée en contrôlant la taille de l'entrefer : un espace plus grand signifiait que le tube fonctionnerait à une tension plus élevée avec des rayons X plus durs (plus d'énergie, plus pénétrants). 



Saÿen utilisé Une fois que la pression du gaz a augmenté dans le tube principal, sa résistance électrique retomberait dans la plage de fonctionnement normale. La pression du gaz dans le tube pouvait être ajustée en contrôlant la taille de l'entrefer : un espace plus grand signifiait que le tube fonctionnerait à une tension plus élevée avec des rayons X plus durs (plus d'énergie, plus pénétrants). Saÿen utilisé Une fois que la pression du gaz a augmenté dans le tube principal, sa résistance électrique retomberait dans la plage de fonctionnement normale. 

La pression du gaz dans le tube pouvait être ajustée en contrôlant la taille de l'entrefer : un espace plus grand signifiait que le tube fonctionnerait à une tension plus élevée avec des rayons X plus durs (plus d'énergie, plus pénétrants). Saÿen utiliséde la potasse (hydroxyde de potassium, KOH) dans l'ampoule latérale, mais d'autres produits chimiques qui dégazaient lorsqu'ils étaient chauffés étaient également utilisés. James W. Queen & Company a fabriqué et vendu le « Queen Self Regulating X-Ray Tube » pendant plusieurs années.





AMBULANCE MOBILE À RAYONS X 

Pendant la guerre hispano-américaine, Saÿen a été affecté à l'hôpital militaire de Ft McPherson, en Géorgie. 

Dans un bref article. publié à la fin de cette guerre, Saÿen a décrit son service militaire, le statut des rayons X médicaux dans l'armée à cette époque, et a également proposé la construction d'un laboratoire de rayons X conduit par des mulets pour une utilisation sur le terrain. 

Cette proposition n'a jamais été mise en œuvre. En 1917, alors que les États-Unis dérivaient à nouveau vers la guerre, Saÿen a mis à jour son concept de 1898 en une "unité de radiographie automobile".



Il a rédigé une proposition détaillée pour cinq ambulances à rayons X entièrement équipées à un coût estimé à 2 000 $ chacune. 

Ils devaient être envoyés en France pour soutenir la force de volontaires organisée sous l'ancien président Théodore Roosevelt. 


Les véhicules devaient être financés par des fonds privés et Saÿen avait recruté des artistes du Philadelphia Sketch Club pour doter les équipes d'ambulances. 



Un dessin du véhicule par Saÿen est joint (dossier d'accession NMAH 267872). Il ressort clairement de sa proposition que Saÿen était resté à jour avec la technologie des rayons X car il recommandait l'utilisation du nouveau tube à rayons X Coolidge qui avait rendu les premiers tubes, y compris sa propre conception, obsolètes. 

Préférant aligner un corps expéditionnaire d'unités de l'armée régulière, le président Wilson a refusé de déployer l'armée de Roosevelt et celle-ci a ensuite été dissoute. 

Bien que le plan de Saÿen pour les unités militaires mobiles à rayons X n'ait jamais été réalisé, des unités mobiles à rayons X ont été conçues et déployées par l'Angleterre, la France et les États-Unis. 




UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX

Carl Philipp Emanuel Bach (1714 - 1788):

MAGNIFICAT - Wq215 (1749)

- historically informed performance on period instruments


Anna Nesyba - Soprano

Monteverdichor Würzburg

Monteverdi Ensemble

Matthias Beckert (cond.)

26.10.2014, Neubaukirche, Würzburg, Germany


Würzburg est une ville dans le Land allemand de Bavière, capitale du district de Basse-Franconie.C'est également le centre économique, universitaire et culturel de la région de « Franconie du Main » et du vignoble de Franconie. 


Aujourd'hui, la ville compte environ 130 000 habitants. Würzburg est située sur le Main et est le point de départ septentrional de la Route romantique. La résidence des Princes Evêques de Würzburg est classée depuis 1981 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. La ville de Würzburg est jumelée avec la ville de Caen en Normandie.


00:11 Magnificat anima mea Dominum ----- Coro   

03:31 Quia respexit humilitatem ----- Aria (soprano)  

09:32 Quia fecit mihi magna  ----- Aria (tenor)  

14:00 Et misericordia eius ----- Coro

18:37 Fecit potentiam in bracchio suo ----- Aria (bass)   

23:09 Deposuit potentes de sede ----- Duett (alto, tenor)  

30:04 Suscepit Israel puerum suum ----- Aria (alto) 

35:03 Gloria Patri et Filio ----- Coro

37:06 Sicut erat in principio ----- Coro


https://youtu.be/MlKelsO0G80



Carl Philipp Emanuel Bach Compositeur et musicologue allemand (Weimar, 1714 - Hamburg, 1788) Troisième fils du grand Jean Sébastien, surnommé le Bach de Berlin ou de Hambourg, Carl Philipp Emanuel Bach est considéré comme un maître de ce qu'on appelle l'Empfindsamkeit, style galant, qui s'épanouit dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Carl Philipp Emanuel Bach  étudie d'abord la musique à Leipzig avec son père, puis effectue des études de droit avant de revenir à la musique. Devenu claveciniste dans l’orchestre du prince héritier de Prusse, le futur Frédéric le Grand, il se lie à la cour avec les frères Graun  et Johann Joachim Quantz. Il se révèle rapidement maitre de la musique instrumentale, et en particulier du clavier, et son influence sur la forme de Concerto pour piano naissante sera déterminante pour le développement du genre. Son instrument de prédilection est le clavicorde.

 Installé à Hambourg avec la cour de Prousse, il est nommé directeur de la musique de cette ville et occupe toute les fonctions musicales les plus réputées et A Hamburg et il fait entendre *le Messie * de Haendel, le credo de la Messe en si  de son père ou le Stabat Mater  de Haydn, On lui doit de nombreuses œuvres instrumentales (pièces pour clavier, musique de chambre, concertos...), les oratorios Les Israélites dans le désert  et la Résurrection et l'Ascension de Jésus, vingt-deux passions, des cantates, des lieder, etc.

Tout en étant influencé au départ par le style contrapunctique de son père, ses oeuvres adoptent la mode du temps, largement influencé par le style italien, et posent les jalons du style classique. Sa musique était admirée de Haydn, Mozart ey Beethoven. Carl Philipp Emanuel Bach est le seul fils de Johann Sebastian qui ait parfaitement réussi sa carrière : sa musique est largement diffusée de son vivant ; il est un maître riche et respecté.


​VOUS AVEZ BON GOÛT !​

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​

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