L'IMPRESSIONNISTE AMÉRICAIN GUY ROSE (1867-1925)

L'IMPRESSIONNISTE AMÉRICAIN 

GUY ROSE (1867-1925)

AMI DE CLAUDE MONET




Pendant plus de quarante ans, jusqu'à sa mort en 1926, Giverny fut la demeure de claude Monet, son lieu de création, et son œuvre.Monde de sens, de couleurs et de souvenirs, la maison où l’artiste vécut en famille abrite notamment son salon-atelier et son exceptionnelle collection d’estampes japonaises. Les jardins sont composés du Clos Normand et de ses parterres de fleurs et du Jardin d’Eau, planté de végétaux orientaux et de saules pleureurs, avec son pont japonais peint en vert et ses nymphéas.

Le musée des impressionnismes Giverny vous invite à une promenade dans les jardins impressionnistes et nabis. Peintures, dessins, estampes, photographies… L’exposition « Côté jardin. De Monet à Bonnard » présente une centaine d’œuvres. Un événement à ne pas manquer et à compléter par une déambulation dans le jardin du musée, pour une évasion totale, entre culture et nature !




Une exposition inédite sur les jardins impressionnistes et nabis

Si le thème du jardin a déjà été traité dans de nombreuses expositions, le musée des impressionnismes Giverny propose un angle inédit dans un accrochage unique, plein d’émotion. L’exposition s’attache, en effet, à révéler la sensibilité des peintres impressionnistes et nabis face aux jardins qu’ils représentent. Elle met également en regard les visions contradictoires et complémentaires de ces deux groupes d’artistes célèbres, d’Auguste Renoir à Claude Monet et d’Édouard Vuillard à Pierre Bonnard, dans une rare confrontation.



Le jardin, un thème cher aux impressionnistes et aux Nabis

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, sous l’impulsion de Napoléon III, le baron Haussmann transforme durablement l’aménagement de Paris, en la dotant de ses célèbres grands boulevards, mais aussi d’espaces verts. Peintres du paysage, les impressionnistes vont naturellement s’inspirer des nouveaux parcs publics de la capitale. Progressivement, ils investissent leurs propres jardins et leur espace intime, dont ils livrent une vision personnelle, habitée parfois par les figures de leurs amis et famille. Leurs admirateurs et contestataires à la fois, les Nabis, reprendront le thème du jardin en s’affranchissant de l’esthétique impressionniste.




Du paysage au portrait : la représentation des femmes au jardin

La figure féminine au jardin intéresse toute une génération de peintres, qui fusionnent les genres du portrait et du paysage, avec une vision parfois mélancolique. Sous le pinceau de James Tissot, Alphonse Legros, Albert Bartholomé ou encore Marie Bracquemond, elles sont représentées avec distance, souvent seules, parfois en couple, et leur attitude trahit une absence, une attente ou bien encore une rêverie. Elles sont souvent dépeintes plongées dans leurs pensées, enfermées dans leur monde intérieur qui fait écho à l’espace clos du jardin.




LES IMPRESSIONNISTES AMÉRICAINS

Après la fin de la guerre de Sécession, en 1865, de nombreux artistes américains font le voyage jusqu’à Paris pour découvrir les dernières tendances de la peinture européenne. Ils vont admirer les collections du Louvre, visitent les expositions du Salon, et se forment dans les ateliers de grands peintres académiques. 

A la fin des années 1880, alors même que le temps des expositions impressionnistes s’achève, les œuvres de Claude Monet, Auguste Renoir, Edgar Degas commencent à intéresser les grands collectionneurs aux États-Unis. En France, les jeunes artistes américains se tournent vers la pratique de la peinture en plein air. Chaque été, ils quittent Paris et les académies pour la campagne, où ils se rassemblent dans des villages comme Barbizon, Grez-sur-Loing, Pont-Aven ou encore Giverny, où Claude Monet s’est installé en 1883.

De 1885 jusqu’à la Première Guerre mondiale, de nombreux Américains fréquentent Giverny. Ils sont séduits par les lieux, les habitants, et par le dynamisme de la communauté d’artistes qui finit par s’y former. Au bord de l’Epte, dans les champs et sur les collines qui entourent le village, les peintres expérimentent ensemble avec la palette claire et la touche fragmentée de l’impressionnisme.



À partir de 1887, la famille Baudy, qui tient l’épicerie-café du village, propose des chambres à ces visiteurs. L’hôtel Baudy se dote bientôt d’ateliers pour les peintres, de courts de tennis, adapte sa carte au goût américain et accueille de nombreuses fêtes.

John Leslie Breck, et Theodore Robinson, qui ont été parmi les premiers artistes américains à visiter Giverny, se lient d’amitié avec Monet, tout comme Lilla Cabot Perry et sa famille, qui louent régulièrement une maison voisine de celle de Monet entre 1889 et 1909. 

Certains artistes vivent pendant plusieurs années à Giverny, comme le peintre californien Guy Rose, ou le couple d’artistes Mary Fairchild et Frederick MacMonnies. Theodore Butler s’installe définitivement dans le village après son mariage avec l’une des belles-filles de Monet, Suzanne Hoschedé. Sa présence contribue longtemps à la cohésion de la colonie américaine. 




Après 1900, une nouvelle génération d’artistes arrive à Giverny. Frederick Carl Frieseke et Richard E. Miller préfèrent aux paysages de la campagne normande, la figure humaine, les jardins et les scènes de la vie familiale. Ils élaborent un impressionnisme décoratif qui combine les effets de lumières chers aux impressionnistes et les préoccupations décoratives des Nabis. Frieseke et Miller, en compagnie d’autres artistes travaillant dans le village, exposent en 1910 à la Madison Art Gallery de New York sous le nom de « Groupe de Giverny ».

Contrairement à beaucoup d’expatriés américains, Frieseke choisit de rester en France pendant la Première Guerre mondiale, dont l’irruption met fin à l’existence de la colonie d’artistes américains de Giverny.



BIOGRAPHIE DE GUY ROSE

Guy Rose, né le 3 mars 1867 à San Gabriel (Californie) et mort le 17 novembre 1925, est un artiste-peintre impressionniste américain. Il a surtout peint des femmes et des paysages, en France et Californie. 

En 1888, il s'installe à Paris pour suivre à l'Académie Julian les enseignements de Jean-Joseph Benjamin-Constant, Jules Joseph Lefebvre et Jean-Paul Laurens.

Dans les années 1890, il s'installe à New York, où il enseigne l'art à l'Institut Pratt. En 1899, il retourne en France, accompagné de son épouse Ethel Rose, et acquiert une petite maison à Giverny, où il fait la connaissance de Claude Monet, qui devient son ami et son mentor. 




Les impressionnistes français présents à Giverny influencent profondément Guy Rose, comme en témoignent les peintures de paysages de Californie qu'il réalisera ultérieurement.

Guy Rose s'installe à Los Angeles en 1914. Plus tard, il enseigne l'art à la Stickney Memorial School of Art de Pasadena.

Il meurt le 17 novembre 1925 des complications de son saturnisme et d'une attaque cérébrale.

De son vivant, Guy Rose expose au Musée d'art du comté de Los Angeles en 1916, 1918 et 1919. Il obtient en 1915 la médaille d'argent de l'exposition internationale Panama-Pacifique. Il reçoit en 1894 un prix de mention honorable au Salon de Paris.




UNE MUSIQUE DE BONHEUR CONTAGIEUX

Dvorak : Symphonie n°9 « Du Nouveau Monde » 

https://youtu.be/OV0KkYUa6iA




Dvorak emprunte le titre de “Symphonie du Nouveau Monde” à la légende d'une carte postale. D'un naturel modeste, Dvorak hésite longtemps avant d'assumer un titre aussi “ronflant”. Son secrétaire particulier, Josef Kovarik, nous apprend toutefois que le compositeur songeait à s'établir en Amérique.

Antonín Dvořák (1841-1904) est un compositeur tchèque romantique du XIXe siècle. Compositeur prolixe, simple et patriotique, héritier du romantisme musical allemand, Antonín Dvořák introduit dans son langage musical des éléments du folklore de Bohème ou de Moravie, évoquant ainsi la nature et la culture tchèque et slave.

Fils du boucher-aubergiste d’un village, Antonín Dvořák apprend le violon, puis étudie à l’école d’orgue de Prague. Pendant les 10 ans où il occupe le poste d’alto solo à l’orchestre du Théâtre de Prague, il découvre le répertoire lyrique et symphonique européen, sous la baguette de chefs d’orchestre prestigieux tels Richard Wagner,Hans von Bülow, Franz Liszt ou encore Bedřich Smetana.

Grâce à son amitié avec Johannes Brahms,Leoš Janáček et Hans von Bülow, ses œuvres sont diffusées en Europe et il s’impose rapidement comme Le compositeur tchèque. Antonín Dvořák voyage beaucoup, en particulier en Angleterre, puis aux Etats-Unis où il dirige le Conservatoire national de New York jusqu'en 1895.

Après les décès de son père et de son ami Piotr Tchaïkovski , la nostalgie de son pays le fait revenir dans sa Bohème natale, où il se consacre dans ses dernières années au poème symphonique et à l’opéra. Il meurt le 1er mai 1904.

L’œuvre de Dvořák, au caractère parfois nostalgique mais finalement optimiste, est considérable dans tous les genres. Il a su donner ses lettres de noblesse à la musique populaire slave en l’introduisant dans les grandes formes classiques (symphonies, concertos, quatuors etc…) sans en détruire l’essence. Antonín Dvořák a su découvrir l’essence d’un art national dont la musique est restée un des meilleurs symboles, et qui permettra à ses héritiers Josef Suk, Leoš Janáček ou Bohuslav Martinů, d’atteindre une originalité profonde.




VOUS AVEZ BON GOÛT !​

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​

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