LA VICTOIRE DE L'ANTIQUE AVEC "FLYING LADY"
LA VICTOIRE DE L'ANTIQUE AVEC "FLYING LADY"
La statuette est d'abord appelée « Spirit of Speed » (« Esprit de la vitesse »), puis « Spirit of Ecstasy » (« Esprit d'extase »). Elle est communément appelée « Flying Lady » (la « Femme volante ») aux États-Unis.
Spirit of Ecstasy (« Esprit d'Extase ») est la statuette mascotte de la marque automobile Rolls-Royce. Elle fut créée en 1911 par le sculpteur anglais Charles Sykes pour enjoliver les bouchons de radiateur de la marque. La statuette représente une jeune femme dans une attitude dynamique inclinée vers l'avant ; ses bras sont lancés haut en arrière et ses vêtements se gonflent dans son dos dans le prolongement des bras, dans un mouvement évoquant des ailes.
Les premières Rolls étaient livrées avec un simple bouchon de radiateur. Lord Montagu of Beaulieu, un riche amateur de la marque britannique, avait chargé un de ses amis, le peintre et sculpteur Charles Sykes, de créer une statuette pour sa voiture, celle-ci, appelée « The Whisper » (« Le Chuchotement ») montrait une jeune femme avec ses vêtements au vent et un doigt sur les lèvres. Eleanor Thornton, secrétaire de John Montagu depuis 1902 et devenue sa maîtresse, fut l'inspiratrice de la mascotte et le doigt sur les lèvres symbolisait leur union secrète.
Les bouchons de radiateurs personnalisés étaient devenus très populaires et quand il fut décidé que la marque prestigieuse Rolls-Royce se devait d'avoir son propre symbole à la proue de ses voitures, Montagu présenta Charles Sykes à Claude Johnson, le président-directeur de la marque.
En 1911, Sykes sculpta la célèbre statuette, une variation du « The Whisper ». Elle devait inspirer3 « l'esprit de la Rolls-Royce, précisément : la vitesse et le silence, l'absence de vibrations, une grande puissance mystérieusement couplée avec un bel organisme vivant d'une grâce superbe».
La statuette, proposée en option jusqu'au début des années 1920 avant de devenir un élément « standard », était plaquée d'argent jusqu'en 1914. Elle sera ensuite faite d'acier inoxydable, mais on peut néanmoins la commander en argent ou même en or. De nombreuses variations ont existé, il y a même eu une Spirit of Ecstasy agenouillée. De nombreuses copies sont également en circulation.
La signature de Sykes figurait sur le socle avec la date du 6 février 1911. À l'occasion du centenaire de sa création, la statuette est gravée de l'inscription « Spirit of Ecstasy Centenary – 2011 » sur tous les modèles de Rolls-Royce fabriqués en 2011.
Les modèles récents de Rolls-Royce disposent d'un système qui permet de rétracter la statuette, lors du stationnement par exemple.
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LES ORIGINES ANTIQUES
DE "FLYING LADY"
La sculpture est probablement l'aspect le plus connu de l’art grec antique, celui qui permettait pour un contemporain de la Grèce antique, mais après la peinture, d'offrir les plus beaux présents aux dieux, célébrer les héros et obtenir leur protection. Les sculptures grecques, souvent par l'intermédiaire de leurs copies et variantes romaines, ont servi de références permanentes aux sculpteurs du monde occidental, surtout depuis la Renaissance italienne jusqu'aux toutes premières années du XXe siècle.
Seule une faible partie de la production sculpturale grecque nous est parvenue, tandis que quasiment toute la peinture a disparu, hormis les céramiques peintes. Beaucoup de chefs-d'œuvre décrits dans la littérature antique sont désormais perdus ou extrêmement mutilés, et une grande partie ne nous en est connue que par des copies, plus ou moins habiles et fidèles, de l'époque romaine. Beaucoup de celles-ci ont été restaurées par des sculpteurs occidentaux, de la Renaissance à nos jours, parfois dans un sens bien différent de l'œuvre d'origine : tel discobole se transforme ainsi en gladiateur mourant, tel dieu reçoit les attributs de tel autre, les jambes de telle statue se trouvent greffées au tronc de telle autre. Le travail de dé-restauration permet, dans certains cas, de retrouver l'œuvre, même fragmentaire.
Cependant les découvertes archéologiques nous font connaître, sans cesse, autant de nouvelles statues monumentales en marbre et parfois en bronze ou en terre cuite, que la multitude des statuettes. Celles-ci , par leur nombre, témoignent de l'émulation qui animait le travail des sculpteurs en Grèce, sur cette longue durée : du VIIIe siècle au IIe siècle avant notre ère. Enfin la recherche scientifique sur cet ensemble constamment augmenté nous permet de mieux appréhender ces réalisations et le contexte culturel de leur production. Ces connaissances nous permettent d'autant mieux de les apprécier sous de multiples aspects.
"FLYING LADY" INSPIRÉE
DE LA VICTOIRE DE SAMOTHRACE
Charles Champoiseau, diplomate français en poste dans l’Empire ottoman, mène au printemps 1863 une campagne de fouilles sur l’île grecque de Samothrace, au nord de la mer Égée. Il explore en particulier l’emplacement d’un ancien sanctuaire, abandonné à la fin de l’Antiquité, où il a été informé qu’il pourrait facilement mettre au jour des pièces intéressantes.
Il y découvre le corps drapé d’une femme, haut de plus de deux mètres, ainsi que plusieurs fragments d’ailes qui l’incitent à identifier la statue comme celle d’une Victoire. Parvenus au Louvre l’année suivante, les différents fragments sont rapidement reconnus par les conservateurs du musée comme les témoins d’un chef-d’œuvre de la sculpture grecque, et il est décidé de présenter le corps mutilé dans la salle des Caryatides. Le choix de ne pas compléter une statue antique est alors une option courageuse.
Exposée au Louvre, la Victoire éveille l’intérêt de nombreux archéologues européens. Une équipe d’archéologues autrichiens comprend notamment, en étudiant plusieurs blocs restés en place dans le sanctuaire, comment le monument était agencé. Les blocs formaient l’avant d’un navire sur lequel se dressait la statue, personnification de la Victoire sous les traits d’une déesse ailée, certainement offerte pour commémorer une victoire navale. Le transfert de ces blocs au musée du Louvre permet de procéder à une grande restauration entre 1880 et 1884. Le buste retrouve sa place sur le corps de la statue. Les fragments de l’aile gauche sont remontés, l’aile droite est reconstituée en plâtre, mais il est décidé de laisser lacunaires la tête et les bras. Un badigeon vient unifier l’ensemble, qui est transféré vers le palier supérieur de l’escalier Daru, conçu par Hector Lefuel dans le cadre de l’agrandissement du musée sous Napoléon III.
On sait déjà que le monument était disposé à l’origine en oblique, afin d’être vu de trois quarts, mais le choix retenu est de le présenter de face, dans l’axe de l’escalier Daru. Ainsi placée en majesté, révélée au monde des savants et des amateurs, la Victoire de Samothrace acquiert dès lors une célébrité qui ne la quittera plus. La scénographie est modifiée entre 1932 et 1934 selon l’esthétique Art déco, et l’ensemble se voit doté d’un décor plus dépouillé. La statue est également rehaussée grâce à l’ajout d’un bloc de pierre destiné à la rendre visible depuis le bas des marches, la séparant ainsi du bateau sur lequel elle est saisie en train de se poser.
L’un des enjeux de la dernière restauration menée en 2014 a été de retrouver la logique du monument, une Victoire se posant sur un bateau. Le retrait de ce bloc moderne a mis en évidence le contraste entre le marbre gris du navire et le marbre blanc de Paros, le plus beau marbre statuaire grec, dans lequel est sculptée l’extraordinaire figure féminine dont la silhouette est devenue une véritable icône.
QU'EST CE QUE LA PÉRIODE HELLÉNISTIQUE ?
la période hellénistique, dont les œuvres emblématiques sont la Vénus de Milo, le groupe du Laocoon du Vatican ou encore la Victoire de Samothrace, qui va de la mort d'Alexandre en 323 av. J.-C. jusqu'à la domination romaine.
La Victoire de Samothrace et la Vénus de Milo figurent parmi les oeuvres les plus admirées du Louvre : elles incarnent « l'esprit grec » dans un rendu saisissant de la figure humaine. Ce parcours permet de suivre cette conquête du corps par des artistes qui marqueront à jamais l'art occidental.
Essentiellement inspirés par la figure humaine, les artistes grecs vont créer un art à la mesure de l'homme et centré sur lui, contrastant avec les autres civilisations antiques qui l'ont précédé, toutes tournées vers un divin inaccessible. En Egypte, le dieu Thot est le créateur de l'écriture et, par là même, de toute représentation figurée, en conséquence magique et potentiellement vivante. Forcément parfait dès ses débuts, cet art, au service des dieux et des morts, se voit contraint par des principes fondamentaux indispensables à l'équilibre de l'univers. On comprend dès lors le conservatisme égyptien en ce domaine pendant plus de 3000 ans. Au sein de ce cadre très structurant, les innovations sont, somme toute, modestes car risquées. En revanche, en Grèce, toute création humaine est perfectible et cette amélioration constante est nécessaire pour obtenir la faveur de dieux difficiles et capricieux. La notion "agôn", de compétition, qui était le moteur essentiel de la société grecque, pousse ainsi les artistes de toutes les cités à des évolutions constantes à chaque génération. Ainsi, en moins de sept siècles, les figures schématiques de l'art géométrique vont-elles se métamorphoser en Vénus de Milo et Gladiateur Borghèse ! Et c'est ainsi qu'au cours du dernier millénaire av. J.-C., la civilisation grecque va installer les bases de toute la création artistique à venir en Occident.
L'époque hellénistique (vers 330 à 30 av. J.-C.) est sans doute assez méconnue. L'historien allemand Johann Gustav Droysen a pour la première fois utilisé le terme « hellénistique » dans Geschichte des Hellenismus en se référant à des critères linguistiques et culturels. Cette période débute à la mort d’Alexandre le Grand en 323 et se termine vers le Ier siècle av. J.-C. Cependant, déterminer une date précise concernant la période hellénistique est risquée : le début de cette période ne peut en effet être fixé par une date unique. Si la fin de la période hellénistique correspond à la chute du royaume indépendant d'Égypte (le dernier royaume hellénistique issu du partage de l'Empire d'Alexandre) lors de la bataille d'Actium, le début de cette période est tantôt déterminé par le début de la suprématie macédonienne sous Philippe II, tantôt par l'arrivée au pouvoir d'Alexandre le Grand, tantôt par sa mort.
Cette période connaît des bouleversements sociaux et le morcellement de la société. Il s’agit d’un art cosmopolite avec une préoccupation particulière de la part des princes et des gouverneurs. L’enrichissement est favorisé par la conquête de l’Égypte et de la Syrie au Moyen-Orient. Cependant les centres importants se déplacent, comme à Pergame (en Anatolie, de nos jours en Turquie) et à Alexandrie (ville fondée par Alexandre le Grand et premier port antique d’Égypte). Avec ces évènements, Athènes devient moins importante. Elle est souvent présentée comme une transition entre la période classique grecque et le style romain.
MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
"A Lady of a Certain Age"
A Lady Of A Certain Age (une dame d'un certain age)
https://youtu.be/bU_bGYaa3FY
3eme single du dernier album de Neil Hannon,
"a lady of a certain age" est une histoire plutot triste,
Il parle d'une riche femme anglaise, une lady,
Decendante de nobles
"Armed only with a cheque-book and a family tree"
Le texte raconte sa jeunesse dans le luxe, a Cap Ferrat, Capri,
Parfumé par Channel, habillée en Givenchy,
Cotoyant la "jet set"
The Divine Comedy est un groupe de pop orchestrale nord-irlandais mené par l'auteur-compositeur-interprète Neil Hannon. Formé en 1989 autour de trois musiciens, le groupe devient en 1993 le projet du seul Neil Hannon.
Neil Hannon est un auteur, compositeur et interprète né le 7 novembre 1970 à Derry, Irlande du Nord. Multi-instrumentiste, il est le fondateur et membre principal du groupe de pop rock The Divine Comedy.
Parmi ses influences, il cite entre autres Burt Bacharach, Jacques Brel, Kate Bush ou David Bowie. Son complice Joby Talbot intervient pour finaliser certains arrangements sur nombre des albums qu'il a composés. En retour, il prête sa voix au générique de la bande originale du film H2G2 : le Guide du voyageur galactique (2005) réalisée par son compatriote irlandais.
Francophile, il a chanté avec Valérie Lemercier, Yann Tiersen, Charlotte Gainsbourg et Vincent Delerm. Neil Hannon vit à Dublin en Irlande avec son épouse irlandaise et leur enfant, après avoir vécu à Londres ; mais il se considère avant tout comme un Européen.
Il a gagné en 2007 le Musical Choice Prize pour son album Victory for the Comic Muse (2006).
Originellement annoncé par Neil Hannon pour la fin de l'année 2009, Bang Goes the Knighthood sort finalement en mai 2010.
Neil Hannon enchaîne alors plusieurs projets, qui l'amènent à délaisser la préparation d'un nouvel album de The Divine Comedy. Foreverland sort en septembre 2016.
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