L'ARBRE DE VIE PAR GUSTAVE KLIMT

L'ARBRE DE VIE 

PAR GUSTAVE KLIMT




Gustav Klimt a réalisé d'importantes frises murales. L'une des plus célèbres est L'Arbre de vie (1909), qu'il a peinte dans un luxueux palais à Bruxelles. Elle représente un motif original en spirales symbolisant un arbre stylisé, ainsi qu'un homme et une femme enlacés dans des vêtements richement décorés. Cette œuvre est représentative de l'Art nouveau.

En 1904, un riche banquier belge Adolphe Stoclet lui commande la réalisation des mosaïques murales de la salle à manger d'un luxueux palais qu'il construit à Bruxelles sur les plans de l'architecte Hoffman. Toute la richesse décorative de Klimt éclate dans ces trois panneaux, "L'Attente", "l’Arbre de Vie" et dans "L'Accomplissement" qu'il réalise pour Adolphe Stoclet. Cette fresque fait partie du « cycle d’or » commencé en 1902-1903.

C'est un peintre du courant du symbolisme, qui regroupe des artistes qui ne peignent pas ce qu'ils voient mais ajoutent au monde réel des symboles mystérieux représentant un monde imaginaire et masqué. Il a fait partie du mouvement Art nouveau, qui rejette la peinture classique de la Renaissance et lui préfère un art décoratif et architectural accessible à tous.


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Gustav Klimt (1862,1918), peintre autrichien.

La notion de l’arbre de vie tire son origine depuis les époques lointaines. Ce genre de symbole représenté sous la forme d’un arbre avec des racines, un tronc principal et des ramures très arborescentes est observé dans diverses civilisations dont principalement en Amérique latine, en Europe, en Égypte et en Inde. Il est présent dans de nombreuses croyances. Chaque territoire et religion peut avoir sa propre signification de l’arbre de vie. Mais en tout cas, ce qui fait leur ressemblance, c’est le caractère sacré donné à ce genre de symbole.

L'arbre est le symbole de l'élévation, de la vie, de culte, du chemin ascensionnel, de la mort, de la régénération, et la liste n'est pas exhaustive. L'arbre contient une foule de significations cachées et son symbolisme est présent dans la quasi totalité des cultures et des religions.

    L'arbre communique avec trois mondes ou trois niveaux différents ; le monde souterrain où il développe ses racines dans l'obscurité de la terre, puis dans le monde aérien où son tronc et ses principales branches croissent, canalisant les forces célestes et terrestres et lui donnant sa forme première, et enfin vers le ciel là où les branches supérieures tendent vers la lumière solaire et où son feuillage, renouvelé chaque année, concrétise la loi cyclique naturelle. En cela, l'arbre est comme l'homme qui naît de la terre, grandit sur cette même terre et tend vers le Divin où son âme retournera après la mort.

    L'arbre est le symbole universel des rapports Terre-Ciel. Il est le symbole central,l'axe du monde, le chemin ascensionnel par lequel cheminent ceux qui voyagent entre le visible et l'invisible. Il est un pont entre la matière et l'esprit.
C'est le pilier central, le totem des Sioux autour duquel ils effectuent la danse du soleil. C'est également l'échelle de Jacob qu'il faut gravir jusqu'aux cieux. L'arbre est le pilier central du Temple de pierre. C'est aussi la colonne vertébrale qui soutient le corps humain, Temple de l'âme.

    Dans toutes les civilisations, l'élévation de l'âme est symbolisée par un arbre, une échelle, une montagne, un temple, une obélisque, une tour (donjon), la linga, la stèle, le poteau chamanique, le clocher, la lance ou la colonne vertébrale.

Chez les indiens d'Amérique du nord, le symbolisme qui a perduré représente les différents mondes comme autant de cavernes superposées où les êtres passent de l'une à l'autre en montant le long d'un arbre central. Un symbolisme semblable se trouve réalisé par des rites dans lesquels l'ascension d'un arbre représente l'être suivant l'Axe du monde. De tels rites sont védiques ou chamaniques et incarnent tous les deux leur caractère primordial.


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Francis Poulenc Concert Champetre 1. Allegro molto

https://youtu.be/biue9RgQPMw




L'ARBRE INVERSÉ

« Ce figuier éternel, dont les racines vont en haut, les branches en bas, c'est le pur, c'est le brahman, c'est ce qu'on nomme la non-mort » (Katha Upanishad VI, 1).

A l'exemple de l'extrait du texte ésotérique hindou ci-dessus, l'arbre peut être envisagé à l'envers. Ses racines sont ancrées au ciel et représentent le Principe Divin qui fonde sa manifestation là où celle-ci a ses racines. Nous avons nos racines matérielles ou physiques sur la terre, mais nos racines spirituelles ou divines sont au
ciel.

Les racines divines, sont le Père, le Fils et l'Esprit Saint. Par voie de conséquence, l'arbre inversé part de l'Esprit Divin pour descendre et éclairer la condition humaine. L'éternité étant présente en l'homme, le tronc de l'arbre entre ciel et terre est la conscience de l'homme, charnière indispensable entre les racines et les feuilles pour que se manifeste la Vie.

Les racines de l'arbre représentent le principe et les branches le déploiement de la manifestation. De plus l'arbre se reflète du ciel sur la terre. Platon dit que l'homme est comme une plante céleste, c'est-à-dire un arbre inversé dont les racines sont au ciel et les branches sur terre. Les racines primordiales de l'homme sont célestes, et son évolution est essentiellement terrestre. C'est à cette dernière que l'homme est voué pour avoir transgressé les ordres de Dieu, et c'est par cette dernière que l'homme effectuera son ascension de l'Arbre de Vie et retournera dans l'Eden Primordial.


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Francis Poulenc Concert Champetre 2. Andante

https://youtu.be/FJ-oqkyoqTU




LE CULTE DES ARBRES

Une ancienne coutume raconte que lors de la naissance d'un enfant, toute la famille se rassemblait et le nouveau-né recevait le baiser de tous. Ensuite il était porté sur une colline voisine où le doyen de l'assemblée plantait un jeune arbre que nul ne devait jamais frapper de la hache. Comme cet arbre va croître en force et en vigueur comme l'enfant pour qui il est planté, il sera aussi l'abri des frêles oiseaux qui y trouveront asile sous ses rameaux. Plus grand il servira d'abri au cultivateur du champ voisin surpris par la pluie ou bien la chaleur harassante de l'été.

L'enfant devra croître en force et en vertu afin que quiconque trouve près de lui réconfort et appui et qu'il soit pour le genre humain une source de lumière qui ajoute au bonheur de ses frères.

D'aucuns ajoutent quand observant cet arbre grandir, on savait si l'enfant était en bonne santé ou bien s'il avait besoin du secours de ses proches.

Lorsque, après une vie bien remplie, son corps gisait inanimé, ses cendres étaient déposées au pied de l'arbre qui avait marqué sa naissance et les anciens de son entourage scrutaient tous les instants de sa vie afin de savoir s'il devait être honoré.

Chez un peuple familiarisé avec toutes les vertus, on n'honore pas les faibles et les tièdes en générosités en justice ou en bienfaisance de toutes sortes. Il est indispensable d'avoir en vertu la même supériorité sur ses semblables que le soleil en a sur les autres planètes.

En ce qui concerne le mariage, c'était sous un tel arbre que l'épouse, les yeux baissés, les joues toutes teintées du rose de la pudeur, qu'elle jurait à l'élu de son cœur une tendresse à toute épreuve ; sentiment que le futur époux promettait de rendre au centuple.

C'est également sous cet arbre que le chef de famille réglait les différents. L'arbre irradiant la mémoire d'un être fort et sage étouffait les ressentiments et les haines de celui qui venait en ce saint lieu. Il en repartait avec des sentiments purs et disposé à se sacrifier désormais à une vie de paix et d'harmonie.

C'est sous l'arbre ou la tombe d'un homme vertueux, dont le comportement était conforme à la plus pure morale, que le chef de famille instruisait ses enfants sur leurs droits et leurs devoirs réciproques, et sur les sentiments dont ils devaient se pénétrer pour Dieu. Nous constatons, à cet égard, que de nos jours les hommes sont plus enclin à obtenir une foule de droits plutôt que de perpétrer des devoirs envers leurs semblables.

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QUELQUES EXEMPLES D'ARBRES

Le Frêne

A l'époque d'Hésiode le frêne est un symbole de solidité puissante. Dans le mythe des races, il engendre la race de bronze. Le frêne dont on faisait les hampes de lance désigne aussi la lance elle-même. Dans les traditions nordiques il est symbole d'immortalité et de lien entre le ciel et la terre. Pour les germains, il est l'arbre du monde à l'ombre duquel se déploie l'univers. Sous ses branches les animaux trouvent abris et refuges car il puise sa force toujours vivifiante dans les entrailles de la terre. Il sert de refuge à ceux, qui ayant échappés aux divers désastres, repeupleront la terre. Il est le symbole de la pérennité de la vie, que rien ne peut détruire.

Le frêne est censé mettre en fuite les serpents, et que ces derniers, s'ils devaient choisir de passer par les branches d'un frêne ou par les flammes d'un feu, ils choisirent le feu. Pline et Dioscoride disent que la tisane de feuilles de frêne mélangée au vin est efficace contre le venin des serpents.

En Europe du nord, il est symbole de fécondité. C'est l'arbre de la femme par excellence. C'est à ses branches qu'elles suspendent des amulettes pour faire battre le cœur des hommes. Premier arbre de la création, il en est le second par l'utilité après l'olivier.


L'Olivier

L'Olivier est l'un des arbres les plus riches de significations ; il est synonyme de fécondité, de pureté, de paix, de victoire, de récompense et de force. Arbre consacré à Athéna, on dit que le premier olivier est né d'une querelle entre Athéna et Poséidon et qu'il était conservé comme un trésor derrière l'Erechteion.

On dit aussi que les oliviers sur l'acropole d'Athènes seraient ses rejetons. Ils poussaient en abondance dans la plaine d'Eleisis et ces arbres étaient protégés et ceux qui avaient le malheur de les blesser pouvaient encourir une condamnation de justice. A Rome il était consacré à Jupiter et à Minerve. Selon une légende chinoise, comme le frêne, il est censé neutraliser le venin des serpents. Au Japon il est symbole de réussite et de victoire.

Pour les peuples juif et chrétien, l'olivier est surtout symbole de paix. C'est un rameau d'olivier qu'une colombe porte à Noé à la fin du déluge. La croix, selon une légende était constituée de bois d'olivier et de cèdre, mais d'autres sources affirment qu'elle était en bois d'acacia.

Dans la tradition islamique l'olivier est l'axe du monde, symbole de l'homme universel, le prophète. L'olivier béni est associé à la lumière spirituelle comme l'huile d'olive alimentaire est utilisée pour les lampes d'éclairage. Dans certaines tribus cette huile est absorbée pour faciliter la procréation.

La Vigne

Arbre sacré du Moyen-Orient, la Vigne produit le Vin, la boisson des Dieux. Par adaptation, Israël regarde la Vigne et l'Olivier comme des arbres messianiques.
L'Arbre de Vie du Paradis Terrestre est très souvent assimilé à une Vigne, il est donc affecté d'un symbolisme très positif.

La Vigne est la propriété et l'assurance de la vie et de ce qui en fait le prix : un des biens les plus précieux de l'homme (1, Rois 21, 1). Une bonne épouse est pour son mari comme une vigne féconde (Psaumes, 128, 3). La sagesse est une vigne aux pampres charmants (Sir. 24, 17).

Le symbolisme de la vigne va se transposer sur Jésus-Christ comme celui qui produit le vin, le sang du rachat du monde. Lors de la Communion, le vin issu de la vigne est assimilé au sang du Christ et le pain fait du blé issu de la terre est son corps. Comme tous deux proviennent de la Terre Mère, de la Création, et la création de Dieu, le Vin et le Pain de la Communion sont d'Essence Divine. Jésus ne proclame-t-il pas être le vrai cep et que les hommes ne peuvent prétendre être la Vigne de Dieu s'ils ne demeurent pas en lui. Autrement ils ne sont que des sarments bons à jeter au feu.

Le symbolisme de la vigne s'étend à la totalité du peuple de Dieu, qui demande à son Fils de visiter sa vendange (Marc 12, 6). Le Christ deviendra comparable à une vigne, son sang sera le vin de la nouvelle alliance. Le Vin est l'image de la Connaissance. Noé qui débute le nouveau cycle plante la vigne. Clément d'Alexandrie dit : « Le Seigneur de qui nous devons manger le fruit, moyennant les soins d'une culture, qui se fait par le travail de la raison ». La vigne figure l'arbre de vie du jardin d'Eden.


UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX
Francis Poulenc - Figure humaine

https://youtu.be/2-yVz2PSkD8




L'ARBRE DE VIE DE LÉONARD DE VINCI

Si l’on se donne la peine d’observer l'Homme de Vitruve, on s’aperçoit que l’homme, contenu tout entier dans le carré, n’occupe pas tout l’espace circonscrit par le cercle: pour l’homme, conditionné par la Matière, la totalité du domaine de l’Esprit reste pour lui un «possible», une potentialité, mais cette dernière n’est pas, une conséquence directe de sa condition.

La position de l’homme est entièrement dans le carré alors qu’elle n’occupe pas l’en­tier du cercle, comme l’on voit sur la figure. L’homme s’inscrit tout entier dans le carré, alors que subsiste au-dessus de lui un arc de cercle, dont le côté supérieur du carré dans lequel la figure humaine s’inscrit, représente la «corde».

Ce fait est d’autant plus intéressant à souligner que, de par sa forme, cet arc de cercle évoque le cosmos – tout comme le plafond d’une cathédrale d’ailleurs – renforçant encore cette idée de «ciel».

L’homme de cette figure occupe dès lors une position «intérieure»; ce qui représente un paradoxe, puisqu’il peut sembler «enfermé» par les figures géométriques du cercle et du carré, il n’en est pas moins seul capable d’en exprimer la dynamique et les potentialités.

Si l’on reprend ce dessin et que l’on regarde d’un peu plus près, on constatera que, visiblement, presque «intuitivement», nous nous apercevons que le nombril de l’homme est, aussi, le centre du cercle.

Cette image est ainsi une représentation, parmi d’autres, de «l’homme universel» ajoutons qu’il ne faudrait pas considérer la circonférence du cercle comme une limitation de la Possibilité Universelle, mais au contraire, à notre sens, comme une représentation symbo­lique de celle-ci, un «artifice» permettant à notre conscience limitée de saisir l’indéfini.

Comme on le voit, ce nombril, en tant que centre, est, aussi, une représentation, de l’intériorité (le centre est, par définition, à l’intérieur du cercle).

L’homme est bien, si nous regardons cette figure, à l’intérieur du carré et à l’intérieur du cercle.

Le fait que le carré ne soit pas, lui, à l’intérieur de ce cercle, montre à l’évidence que notre plan de manifestation ne saurait, à lui seul, épuiser la Possibilité Universelle mais qu’il n’est que pure contingence, il n’est qu’une réalité parmi une multitude de possibles.

Nous ne pouvons résister à la tentation de faire remarquer que le carré, avec ses 4 angles droits est équivalent du point de vue numérique au cercle: car 4 fois 90° donnent bel et bien 360° !

Il y a là, manifestement, une sorte de clin d’œil, qui montre qu’en dépit de la différence essentielle entre la contingence d’un plan de manifestation et la Possibilité Universelle, la distinction est, pour l’homme, peu artifi­cielle: le corps est, lui aussi, le «Temple du Seigneur», comme le dit l’injonction biblique.

Le cercle, domaine de l’Esprit, est un peu, mutatis mutandis, à l’homme de bonne volonté, ce que fut la Terre Promise à Moïse: il est visible, mais encore inaccessible; on le pressent plus qu’on ne le touche; ou, en d’autres termes, si le carré est, disons, «immédiatement présent», le cercle est encore «en puissance».

Cette figure de «l’homme de Vitruve» a d’ailleurs fait l’objet de commentaires par des symbolistes du Moyen-Âge, notamment Hildegarde de Bingen et Guillaume de St- Thierry, qui nous font remarquer que l’homme ainsi dessiné s’inscrit dans deux séries de 5 carrés égaux, l’une verticale et l’autre horizontale: outre la figure de la croix, nous pouvons former avec ces deux séries de 5 un carré parfait (5 x 5 = 25), qui fait également penser au triangle pythago­ricien de côtés 3, 4, 5 (32 + 42 = 52).

Nous trouvons là aussi une intéressante problématique: alors que, d’un point de vue profane, il serait tentant de chercher l’accès à l’extérieur. Le cheminement intérieur est au coeur de l'exercice: ce n’est pas vers l’extérieur du cercle que l’on se rapproche du sujet, mais vers le Centre.

Deux petits détails semblent fort intéressants, dans cette image de Leonard de Vinci, détails peu remar­qués auparavant et qui ont peut-être une importance certaine:

La position des mains qui s’élèvent (qui donnent à la figure une allure de divinité hindoue) vers le ciel, représenté ici par l’arc de cercle, qui forme en quelque sorte une voûte, n’est pas sans évoquer le mouvement dessinant le cercle.

La position des pieds de l’homme, posi­tion qui rappelle un angle droit. On est en droit de se demander si l’auteur de cette esquisse n’a pas voulu laisser un «signe» en dessinant ces pieds de cette manière ?



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LA SIGNIFICATION DE L'ARBRE DE VIE

Dans la tradition bouddhiste, l’Arbre de Vie est une allégorie de l’arbre Bodhi. L’arbre Bodhi, appelé également Bodhimanda, a toujours été vénéré, car c’est sous cet arbre que Bouddha, après avoir longtemps médité, aurait atteint l’illumination. L’arbre Bo représente ainsi le chemin de l’élévation de Bouddha. Il est le symbole de la connaissance et de la bonté spirituelle de Bouddha. Encore aujourd’hui, les moines bouddhistes plantent les graines de l’arbre originel à côté des nouveaux temples.

Chez les hindous, l’arbre de vie est appelé Ashvattha. Il est symbolisé à l’envers et représente ainsi la connaissance et la transmission de la sagesse divine aux hommes.


L’Arbre de Vie dans l’Islam

Dans l’Islam, le symbole de l’Arbre de Vie est unique et mentionné sous le nom de l’arbre de l’immortalité. Il s’agit, comme pour les chrétiens, d’un symbole représentatif de la désobéissance aux recommandations de Dieu. Pour beaucoup de fidèles, l’histoire de l’Arbre de Vie dans le Coran est bien réelle.
Signification de l’Arbre de Vie pour les chrétiens : l’arbre dans le Jardin d’Eden


Pour les chrétiens

Dans la Bible, Adam et Ève ne peuvent résister au fruit défendu (une pomme) venant de l’arbre de la connaissance. En désobéissant à la loi divine, Adam et Even commettent le péché originel et sont, de ce fait, transformés en humains par le Père tout puissant. Une autre interprétation de la Bible place l’arbre sacré comme celui dont les fruits apportent l’immortalité. L’Arbre de Vie est alors la représentation d’une humanité dénuée de péchés et de corruption.


La mythologie celtique

Dans la culture celtique, l’Arbre de Vie est souvent représenté avec les branches qui s’élèvent vers le Ciel et les racines qui s’étendent profondément dans le sol. C’est une représentation de la connexion entre le ciel et la terre.

En effet, les Celtes ont mis la Nature au centre de leurs croyances. Et pour eux, l’arbre, en tant que lien entre le monde de l’ombre, l’humain et le monde des dieux, est un véritable symbole de vie. Aussi, ils croyaient que les arbres étaient des ancêtres humains et permettaient donc le passage vers d’autres mondes.

La culture africaine aussi donne une signification à l’Arbre de Vie

Dans les cultures africaines, la représentation de l’Arbre de Vie est illustrée par le baobab. En effet, cet arbre à la capacité d’emmagasiner une très grande quantité d’eau et produit des fruits, même dans les climats les plus arides. Il est souvent considéré comme un miracle, car il a sauvé des personnes de la soif et de la faim dans les moments les plus sombres.


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L'arbre de vie pour les assyriens

Un bas-relief assyrien comporte en son centre un arbre de vie avec deux griffons ou chèvres à ses côtés. En Mésopotamie, l’arbre de vie peut être un ensemble de certains arbres prolifiques et indispensables pour la vie des hommes : le cèdre, dont le bois est précieux ; le dattier, dont le fruit est une source d’énergie pour les activités humaines et utilisé pour faire divers produits ; la vigne, dont le fruit est très important et dont les grappes symbolisent l’abondance ; et le grenadier, dont le fruit est aussi le symbole de l’abondance, mais aussi de l’ordre.

La Genèse 2 :8-9 nous informe d’un jardin à l’Est, d’arbres et d’animaux abondants, où un fleuve coulait et se séparait en quatre : le Pishon, le Gihon, le Tigre et l’Euphrate. La Septante confirme les traductions du Tigre et de l’Euphrate, bien que le Pishon et le Gihon continuent de rester un mystère. L’identification des deux fleuves a conduit beaucoup de chercheurs à les chercher en Mésopotamie et plus récemment dans les régions submergées du Golfe Persique. Mais jusqu’où ces détails peuvent-ils être considérés comme crédibles ?

Il semblerait que la géographie indiquée par l’auteur ne soit pas tout à fait exacte. Par exemple, nous savons où le Tigre et l’Euphrate se rencontrent au Sud de la Mésopotamie et où les fleuves s’écoulent au Nord et au Nord-Ouest. Pour le fleuve Gihon, une lecture littérale de la Genèse 2 :13 en hébreu se traduit par : « Et le nom du second est le fleuve Gihon. Il encercle toute la terre de Kouch. » Nous lisons clairement que le Gihon s’écoulait du Golfe Persique et se séparait pour encercler Koush. Selon une source hébreu et assyrienne, Koush s’identifie à l’Éthiopie. Il s’agit bien de l’Éthiopie sur le continent africain.

Pour cette raison beaucoup ont identifié le Nil avec le Gihon, bien qu’une telle identification invaliderait la citation originale en ce qu’il se séparait aux côtés de trois autres depuis le même fleuve. Dans Rois 1:33, il est également fait mention d’une source près de Jérusalem du nom de Gihon. Le nom hébreu se traduit par « éclatant », un terme générique qui pourrait décrire à peu près tout.


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CONCLUSION

En quoi cela est-il lié au Jardin d’Éden dans le Livre de la Genèse ? L’auteur pense qu’il s’agit d’une histoire allégorique ; peut-être utilisée à des fins politiques. Elle aurait été inspirée par l’expansion assyrienne et les nombreux peuples exilés, qui ne sont jamais retournés à leur terre natale (i.e. l’expulsion d’Adam et d’Ève). Ce qui pourrait confirmer cette affirmation est un verset de la Genèse 3:24 

« Et il chassa l’homme, et il mit à l’orient du jardin d’Éden les Chérubins et la flamme de l’épée tournoyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. »



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