THÉO VAN RYSSELBERGHE (1862-1926) OU LA SYMPHONIE DES COULEURS
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THÉO VAN RYSSELBERGHE (1862-1926) OU LA SYMPHONIE DES COULEURS "Un pasteur recueille une jeune orpheline aveugle, farouche, et l’éduque en lui donnant une vision magnifiée du monde. Premier péché ? Puis il tombe amoureux d’elle, son fils aussi… Poussant la partition vers la tragédie ? Avec l’éclat du style d’André Gide, ce classique nous fait vibrer jusqu’à la dernière page. « [...] je n'ai point encore dit l'immense plaisir que Gertrude avait pris à ce concert de Neuchâtel. On y jouait précisément La symphonie pastorale. Je dis "précisément" car il n'est, on le comprend aisément, pas une œuvre que j'eusse pu davantage souhaiter de lui faire entendre. Longtemps après que nous eûmes quitté la salle de concert, Gertrude resta encore silencieuse et comme noyée dans l'extase. - Est-ce que vraiment ce que vous voyez est aussi beau que cela ? dit-elle enfin. [...] - Ceux qui ont des yeux, dis-je enfin, ne connaissent pas leur bonheur. - Mais moi qui n...