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Affichage des articles du novembre, 2022

CHARLES HAIGH-WOOD (1856-1929) PEINTRE POPULAIRE VICTORIEN

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  CHARLES HAIGH-WOOD  (1856-1929)  PEINTRE POPULAIRE VICTORIEN LITTÉRATURE ET SOCIÉTÉ À L'ÉPOQUE VICTORIENNE La littérature victorienne, conditionnée par le climat de l'époque, reçoit son empreinte profonde des forces intellectuelles nouvelles. La prose domine, propice à l'exposé des problèmes religieux et des controverses que pose la pensée scientifique face à l'idéalisme.  Mill (1806-1873) représente, en l'assouplissant, l'utilitarisme ; Darwin (1809-1882) l'évolutionnisme dont l'influence est la plus féconde du siècle. La géologie nie que la création du monde date de quatre mille ans. Herbert Spencer (1820-1903) édifie une histoire génétique de l'univers, ambitieuse mais moins efficace que l'œuvre de cet admirable décanteur d'idées qu'est Thomas Henry Huxley (1825-1895), biologiste, théologien, pédagogue.  L'histoire garde des liens avec le romantisme de Walter Scott, mais s'oriente vers l'interprétation sociale et économiq

LOUIS ABEL-TRUCHET (1857-1918), CET AUXERROIS DE COEUR

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  LOUIS ABEL-TRUCHET (1857-1918),  CET AUXERROIS DE COEUR Louis Abel-Truchet, né le 29 décembre 1857 à Versailles  et mort le 9 septembre 1918 à Auxerre. "Vous qui passez par là, si vous voulez que j’ose Vous rapporter du ciel la plus belle chanson, Douce comme un duvet, rose comme la rose, Gaie au soleil comme un jour de moisson, Si vous voulez que je la trouve toute faite, Vite aimez-moi, vous tous, aimez-moi bien Avant que mon cœur las d’attendre un peu de fête Ne soit un vieux cœur, un cœur bon à rien. Aimez-moi, hâtez-vous… J’entends le temps qui passe… Le temps passera… le temps est passé… Bientôt fétu qui sèche et que nul ne ramasse Mon cœur roulera par le vent poussé, Sans voix, sans cœur, avec les feuilles dans l’espace." Les Chansons et les heures  - Le Rosaire des joies de Marie Noël - QUI EST MARIE NOËL ? Marie Noël, de son vrai nom Marie Rouget, est une poétesse et écrivaine française. Elle est née dans une famille très cultivée et respectueuse de la tradition ca

George ROMNEY (1734 -1802) Le portraitiste le plus recherché de l'Europe des Lumières

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  George ROMNEY  (1734 -1802)   Le portraitiste le plus recherché de l'Europe des Lumières Ce regard jeté sur la haute société de la seconde moitié du XVIIIe siècle n'est d'ailleurs pas sans analogie avec les sentiments que l'auteur de La Nouvelle Héloïse prête à Saint-Preux découvrant Paris et le « monde ». De telles dispositions font de Romney l'un des inventeurs du type du dandy. "Ce roman épistolaire, relate la passion mouvementée entre un jeune précepteur roturier Saint-Preux et son élève, une jeune noble Julie d'Etanges. La différence sociale interdit tout espoir à Saint-Preux et Julie, après la mort de sa mère, accepte d'épouser M. de Wolmar, un homme bon et plus âgé qu'elle à qui son père l'avait promise. Ce mariage provoque une crise profonde entre eux et pousse Saint Preux à faire le tour du monde. A son retour, désireux de revoir les cousines, il part à Clarens, invité par M. de Wolmar qui - informé du passé - tentera de les guérir e

ALEXANDRE ROSLIN (1718-1793) UN PEINTRE EUROPÉEN DES LUMIÈRES

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  ALEXANDRE ROSLIN  (1718-1793)  UN PEINTRE EUROPÉEN DES LUMIÈRES UNE REDÉCOUVERTE TARDIVE DE ALEXANDRE ROSLIN Le Petit Jardinier, portrait d'André Bégouën-Demeaux, a finalement et bizarrement été attribué à Pierre-Adolphe Hall, peintre suédois surtout connu pour ses miniatures. L’attribution à Hall est discutable et peu réaliste. Car il est notoire que Roslin a exécuté 11 portraits des membres des familles Bégouën et Foache dont ceux des parents présentés au musée del a Maison de l'armateur au Havre (collection particulière) et celui d'Henriette jeune sœur d'André Bégouën-Demeaux, conservé au Cummer Museum of Art and Gardens (en) à Jacksonville (Floride).  Le portrait d'Henriette La Petite Bouquetière est considéré comme étant le pendant du Petit Jardinier. Cette famille d’armateurs maritimes, alliée aux Foache vivait au Havre, et il n’existe pas de trace d’un passage au Havre de P. A. Hall. Celui-ci, d’ailleurs, n’a pas indiqué le nom de Bégouën dans ses carnets d