GUSTAVE COURBET (1819-1877) UN RÉALISME À OUTRANCE
GUSTAVE COURBET (1819-1877) UN RÉALISME À OUTRANCE Gustave COURBET L'Atelier du Peintre (1854-55) "Avec ce masque riant que vous me connaissez, je cache à l’intérieur le chagrin, l’amertume, et une tristesse qui s’attache au cœur comme un vampire", écrivait Courbet lui-même, en 1854 à son mécène Alfred Bruyas. Après la révolution de 1848 en France, la situation économique des milieux défavorisés se dégrade tant dans les campagnes que dans les villes. La peinture réaliste se propose alors de représenter cette réalité sociale : le travail des champs, la vie des ateliers industriels fourniront un certain nombre de thèmes. Le nu, prisonnier jusqu'alors de l'allégorie, s'orienta également vers le réalisme. Il s’agit d’une rupture avec l’académisme qui se cantonne dans la représentation idéalisée de scènes conventionnelles. Le réalisme se caractérise par des tableaux de grandes dimensions et un style naturaliste s’inspirant de la photographie qui fait alors se...