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CHARLES SPENCELAYH (1865-1958) UN REGARD SINGULIER SUR LES BLESSURES DU TEMPS

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CHARLES SPENCELAYH  (1865-1958)   UN REGARD SINGULIER SUR LES BLESSURES DU TEMPS Si je mourais là-bas sur le front de l’armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt Un obus éclatant sur le front de l’armée Un bel obus semblable aux mimosas en fleur Et puis ce souvenir éclaté dans l’espace Couvrirait de mon sang le monde tout entier La mer les monts les vals et l’étoile qui passe Les soleils merveilleux mûrissant dans l’espace Comme font les fruits d’or autour de Baratier Souvenir oublié vivant dans toutes choses Je rougirais le bout de tes jolis seins roses Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants Tu ne vieillirais point toutes ces belles choses Rajeuniraient toujours pour leurs destins galants Le fatal giclement de mon sang sur le monde Donnerait au soleil plus de vive clarté Aux fleurs plus de couleur plus de vitesse à l’onde Un amour inouï descendrait sur le monde L’amant serait plus fort dans ton corps écarté Lou si je meurs l

ANTON MENGS (1728-1779) LES LUMIÈRES ESPAGNOLES

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  ANTON MENGS  (1728-1779)  LE PEINTRE DES LUMIÈRES ESPAGNOLES Apollon, Mnémosyne et les neuf muses (1760-61). Fresque, Villa Albani, Rome. Ou Le Parnasse. Mythologie grecque. Mnémosyne était la déesse de la mémoire. Elle fut aimée de Zeus et donna naissance à neuf muses représentant les arts : Calliope (poésie épique), Clio (histoire), Erato (poésie lyrique), Euterpe (musique), Melpomène (tragédie), Polymnie (rhétorique), Terpsichore (danse), Thalia (comédie), Urania (astronomie). La composition de Mengs place au centre Apollon, dieu de la musique et des arts, et Mnémosyne, assise, entourés des neuf muses. Mengs s'inspire beaucoup de Raphaël, en particulier pour les muses. Ce jour de 1882, c’est Ernest Renan qui accueille pour le compte de l’institution le tout premier académicien à n’être pas né Français (mais Suisse), deux siècles et demi après la création de l’institution sous le patronage du Cardinal Richelieu. En réalité, Cherbuliez, dont la famille, protestante et d’origine