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LE 8 DÉCEMBRE 2024, LA RENAISSANCE DE NOTRE DAME DE PARIS

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  LE 8 DÉCEMBRE 2024,  LA RENAISSANCE  DE NOTRE DAME DE PARIS PLUS DE 60 ANS POUR BÂTIR NOTRE DAME DE PARIS Au IVe siècle, avec l’avènement de Clovis, Paris devient « capitale » chrétienne du royaume des Francs. C’est alors qu’une première cathédrale Saint-Etienne est bâtie au VIe siècle. L’essor de la ville débute au XIIe siècle après les invasions normandes. La ville prospère, elle devient un lieu d’échanges artistiques et intellectuels, dotée de collèges et d’une université de philosophie et théologie. C’est ainsi que débute l’histoire de Notre Dame. Parallèlement, les croisades vers Jérusalem et les pèlerinages vers Saint-Jacques-de-Compostelle déplacent des milliers de fidèles sur les chemins. L’île de la cité est une étape incontournable pour franchir la Seine. De fait, les fidèles affluent dans le quartier de la cité. Ils génèrent de l’activité commerciale et des offrandes pour le culte. Dans ce contexte, Maurice de Sully, évêque de Paris, entreprend la constructio...

NICOLAS BERNARD LÉPICIÉ (1735-1784)

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  L'ENFANCE EN PERTINENCE  AVEC  NICOLAS BERNARD LÉPICIÉ  (1735-1784) En 1756, Madame de Chénonceaux avait demandé à Jean-Jacques Rousseau ses idées sur l'éducation. En 1760, il annonçait son livre : « Il me reste à publier une espèce de traité d'éducation plein de mes rêveries accoutumées. » Et de préciser : « Il s'agit d'un nouveau système d'éducation, dont j'offre le plan à l'examen de tous les sages, et non pas d'une méthode pour les pères, et les mères, à laquelle je n'ai jamais songé. » Émile n'était pas la première production pédagogique de Rousseau. On avait déjà de lui un Projet pour l'éducation de M. de Sainte-Marie, l'un des fils de M. Bonnot de Mably, grand prévôt de Lyon, dont il fut le précepteur. On a encore de Rousseau, sur l'éducation, quelques pages de la cinquième partie de la Nouvelle Héloïse, quatre lettres au prince de Wurtemberg (novembre et décembre 1763, janvier et septembre 1764), trois lettres à l'ab...

LES LUMIÈRES DE JOSEPH-DÉSIRÉ COURT (1797-1865)

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  LES LUMIÈRES  DE JOSEPH-DÉSIRÉ COURT (1797-1865) Ce tableau s'appelle  "Scène des illusions" de Joseph-Désiré Court (1797-1865) « La plus brillante carrière semblait s’ouvrir pour Joseph Court. Prix de Rome en 1821, avec Samson livré aux Philistins par Dalila, il affirma sa réputation à son deuxième Salon, en 1827, avec La Mort de César. L’œuvre eut un retentissement considérable et fut acquise par l’État. Court fit preuve encore de sérieuses qualités de peintre dans sa toile du Salon de 1833 Boissy d’Anglas saluant la tête de Féraud, mais dès lors il ne s’éleva pas au-dessus d’une honnête médiocrité, sauf dans quelques portraits. Il eut une part très importante dans les tableaux destinés au musée de Versailles. En 1853, il fut nommé conservateur du Musée de Rouen, poste où il finit sa vie. Il avait obtenu une médaille de 1er classe en 1831 et était chevalier de la Légion d'honneur depuis 1838. » — Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, dessinateurs et graveur...